29 juin 2007
5
29
/06
/juin
/2007
21:23
Une petite incursion dans le monde des grands, en camarade, en voisine qui monte l'escalier car elle a entendu de la musique. Voux festoyez avec des vins oxydatifs, je m'invite et je m'en jette un ?
C'est à l'appel d'Olif, le beau jurassien-hédoniste, qui pour ces vendredis du vin #4, nous a fait planché sur les vins oxydatifs, alors comme j'ai un faible pour eux et pour lui...
D'accord, j'ai bachotté cette bouteille, et barbottée dans SA cave (même si c'est mois qui l'ai choisie cette bouteille après tout !), mais quand on s'y prend à la dernière minute, on court le risque que le maître de chais qui a promis, juré, craché - mais pas son vin - de m'envoyer une fiche technique ne le fasse pas... C'est que j'avais oublié l'échéance des vendredis du vin, mea culpa. Or, la cuvée s'appelle "Omission", du Mas Barben, cela ne s'invente pas... Est ce pour autant un oxydatif accidentel avec un nom pareil ? Que non, un "vendange tardive" en rouge...
Désolée pour les autres notifications, le millésime ne figure pas sur l'étiquette (frappez pas, petite joueuse mais grand coeur !), le vin titre 14,5°vol.

Alors avec mon petit palais, j'ai siroté cette petite merveille oxydative issue de vendanges tardives de baies de grenache et clairette (50/50).
Ce rouge est orangé, avec des reflets cuivrés, tuilés, trouble (manifestement pas ou très peu filtré). Au nez, vanillé, eau de vie de prune, la gnôle comme on dit dans les campagnes françaises, mais en plus doux et sucré bien sûr !
En bouche, il enrobe les muqueuses de son moelleux et de ses tannins soyeux qui s'épanouissent en fin de bouche. La sucrosité est bien contrebalancée par une acidité, une fraîcheur notable et bienvenue pour ce vin chaleureux et donc plutôt bien équilibré, et qui plus est long en bouche !
Côté palette aromatique, la bouche est dominée par la prune, le pruneau, et l'amande du noyau...
Idéal pour accompagner des plats sucrés-salés (une salade de queue de boeuf à l'orange et gingembre confit, totalement improvisée pour l'occasion ! La recette est ici...) ou des desserts au chocolat, aux pruneaux ou aux figues, comme ce gâteau au chocolat orgasmique au coeur coulant de sirop de figues au cognac (à défaut d'Armagnac... rupture de stock, certains vident les placards en cachette, je ne retrouve plus non plus mon limoncello !), recette à venir itou. Comme Mr Estèbe, on n'a pas tout bu ce soir, il en reste la moitié de ces 50 cl ! Pour une nouvelle dégustation demain...
Allez, soyez pas vache, vous autres grands oenophiles, c'est ma première incursion parmi vous alors de l'indulgence que diable !
C'est à l'appel d'Olif, le beau jurassien-hédoniste, qui pour ces vendredis du vin #4, nous a fait planché sur les vins oxydatifs, alors comme j'ai un faible pour eux et pour lui...
D'accord, j'ai bachotté cette bouteille, et barbottée dans SA cave (même si c'est mois qui l'ai choisie cette bouteille après tout !), mais quand on s'y prend à la dernière minute, on court le risque que le maître de chais qui a promis, juré, craché - mais pas son vin - de m'envoyer une fiche technique ne le fasse pas... C'est que j'avais oublié l'échéance des vendredis du vin, mea culpa. Or, la cuvée s'appelle "Omission", du Mas Barben, cela ne s'invente pas... Est ce pour autant un oxydatif accidentel avec un nom pareil ? Que non, un "vendange tardive" en rouge...
Désolée pour les autres notifications, le millésime ne figure pas sur l'étiquette (frappez pas, petite joueuse mais grand coeur !), le vin titre 14,5°vol.

Alors avec mon petit palais, j'ai siroté cette petite merveille oxydative issue de vendanges tardives de baies de grenache et clairette (50/50).
Ce rouge est orangé, avec des reflets cuivrés, tuilés, trouble (manifestement pas ou très peu filtré). Au nez, vanillé, eau de vie de prune, la gnôle comme on dit dans les campagnes françaises, mais en plus doux et sucré bien sûr !
En bouche, il enrobe les muqueuses de son moelleux et de ses tannins soyeux qui s'épanouissent en fin de bouche. La sucrosité est bien contrebalancée par une acidité, une fraîcheur notable et bienvenue pour ce vin chaleureux et donc plutôt bien équilibré, et qui plus est long en bouche !
Côté palette aromatique, la bouche est dominée par la prune, le pruneau, et l'amande du noyau...
Idéal pour accompagner des plats sucrés-salés (une salade de queue de boeuf à l'orange et gingembre confit, totalement improvisée pour l'occasion ! La recette est ici...) ou des desserts au chocolat, aux pruneaux ou aux figues, comme ce gâteau au chocolat orgasmique au coeur coulant de sirop de figues au cognac (à défaut d'Armagnac... rupture de stock, certains vident les placards en cachette, je ne retrouve plus non plus mon limoncello !), recette à venir itou. Comme Mr Estèbe, on n'a pas tout bu ce soir, il en reste la moitié de ces 50 cl ! Pour une nouvelle dégustation demain...
Allez, soyez pas vache, vous autres grands oenophiles, c'est ma première incursion parmi vous alors de l'indulgence que diable !