Le journal L’Equipe de ce jour interroge la cuisinière Hélène Darroze. Au détour de l’interview, la fille de son père déclare : « c’est vrai que le cassoulet est un peu ringard » ! On en reste effaré. Ringard le cassoulet ? Ben voyons… Sans doute trop rural pour la néo-parisienne, trop enraciné dans la terre grasse du sud-ouest ! Pas assez valorisant pour son égo de conceptrice culinaire !
Et que propose-t-elle à la place du cassoulet ? « J’imaginerais un pigeon cuisiné façon poule au pot avec une sauce au foie gras ». Quelle « imagination », en effet ! Du foie gras sur du pigeon ! Il faut s’appeler Hélène Darroze pour avoir de telles illuminations créatives ! Appréciez aussi le coup du « façon poule au pot » ! Le cassoulet c’est ringard, mais « façon poule au pot », c’est tellement original et patrimoine à la fois !
Et pourquoi du « pigeon au foie gras » ? Car ce plat représente « une cuisine de partage, de générosité ». Mais pas le cassoulet ? Sans commentaire…
On le voit, Hélène Darroze n’a rien à dire et ce qu’elle dit est profondément bête. Il existe à Paris assez de restaurants où les chefs font leur métier sans jouer à la starlette, pour éviter un établissement dont la patronne trouve que le cassoulet, c’est ringard !
Pour conclure, aidons Hélène Darroze, à répondre à de futures interviews, en lui suggérant les pistes philosophiques qui suivent...
Le pâté, c’est gras.
Le gros rouge, ça tâche.
La baguette de pain, c‘est franchouillard.
Et, bien sûr…
Le camembert, ça pue !