17 octobre 2007
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La poire aurait débuté son existence il y a plusieurs milliers d’années en Asie centrale et sa culture remonte vraisemblablement à 4000 ans, en Chine, puis en Europe méridionale. Le fruit est alors petit et amer (tel les poires sauvages que l'on trouve encore en pleine nature), on l’utilise pour des boissons fermentées comme l’actuel "poiré ".
Sous l’Antiquité, Homère la nommait "cadeau des Dieux" mais si les Grecs en étaient friands, les Romains l’élirent parmi leurs fruits favoris, la consommant cuite, crue ou encore séchée. On leur doit les premiers essais de greffage et la multiplication des variétés : Caton n’en cite que six quand Pline en dénombre plus de quarante, 50 ans après J.C.
En France, il faut attendre le XVIème siècle pour voir seulement 16 variétés cultivées par les botanistes, dont les dénominations ("Caillou rosat" ou encore "Poire d’angoisse", surtout consommées cuites) laissent songeur quant à leur qualité gustative… Un siècle plus tard, Jean de la Quintinie, jardinier de Louis XIV, popularisera la poire notamment à travers des variétés aux noms évocateurs : Muscate, Frangipane, Cuisse-Madame, autant de promesses de voluptés… Mais c’est au XVIIIème siècle que la saveur et la texture du fruit seront véritablement améliorées. Selon la tradition, lors de leur sacre à Reims, les souverains se voyaient offrir en cadeau une poire et une coupe de Champagne, les meilleures spécialités de la région.
Aujourd'hui plus de 2000 variétés sont recensées dont une dizaine seulement se retrouve sur nos étals, la plupart datant du XVIIIème siècle et du XIXème siècle : la Guyot et la William’s sont disponibles dès l’été, les autres variétés sont disponibles en automne et en hiver (Beurré Hardy, Comice, Passe-Crassane, Conférence…).
Sous l’Antiquité, Homère la nommait "cadeau des Dieux" mais si les Grecs en étaient friands, les Romains l’élirent parmi leurs fruits favoris, la consommant cuite, crue ou encore séchée. On leur doit les premiers essais de greffage et la multiplication des variétés : Caton n’en cite que six quand Pline en dénombre plus de quarante, 50 ans après J.C.
Williams rouge
En France, il faut attendre le XVIème siècle pour voir seulement 16 variétés cultivées par les botanistes, dont les dénominations ("Caillou rosat" ou encore "Poire d’angoisse", surtout consommées cuites) laissent songeur quant à leur qualité gustative… Un siècle plus tard, Jean de la Quintinie, jardinier de Louis XIV, popularisera la poire notamment à travers des variétés aux noms évocateurs : Muscate, Frangipane, Cuisse-Madame, autant de promesses de voluptés… Mais c’est au XVIIIème siècle que la saveur et la texture du fruit seront véritablement améliorées. Selon la tradition, lors de leur sacre à Reims, les souverains se voyaient offrir en cadeau une poire et une coupe de Champagne, les meilleures spécialités de la région.
Aujourd'hui plus de 2000 variétés sont recensées dont une dizaine seulement se retrouve sur nos étals, la plupart datant du XVIIIème siècle et du XIXème siècle : la Guyot et la William’s sont disponibles dès l’été, les autres variétés sont disponibles en automne et en hiver (Beurré Hardy, Comice, Passe-Crassane, Conférence…).