15 novembre 2007
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Une bonne garbure, ça ne se refuse pas ! Et comme j'avais aimé le thème traité sur le blog de Thierry Roussillon, j'ai aimé le principe du jeu proposé par la québécoise Isa : concocter une recette, comme au cinéma ! Je ne sais pas si tu connais ce film, l'auteur est français et a commis une série de film à forte audience.
Le bonheur est dans le pré d'Etienne Chatiliez avec dans les rôles titres Michel Serrault et Eddy Mitchell, est une ode aux plaisirs de la table (et autres plaisirs charnels...), on y parle gastronomie, on y visite les étoilés, on y déguste diverses spécialités, on y picole, on y déguste, on y dévore... Et nous, on n'en perd pas une miette !La garbure est adaptée à la scène du film : nous sommes dans le Gers, clin d'oeil au rugby au passage, et le personnage ne refuse pas l'assiette de garbure proposée.
Bande annonce vf - Le Bonheur est dans le pré Et comme "le confit , ce n'est pas gras" (il n'y a pas que moi ou eux qui le disent !), la garbure gersoise concoctée pour Isa comporte deux belles cuisses de canard confites "maison" (rien de plus simple), du chou, des lingots blancs (haricots secs, l'idéal aurait été comme pour le cassoulet des "tarbais" mais je n'en avais pas), carottes, navet, céleri et divers aromates.
La garbure change de physionomie selon les régions (les Landes, le Béarn, le Gers...) et selon les familles bien entendu, chacune ayant sa propre recette. Alors en voici une version, inspirée de celle de Jacques Faussat, chef du restaurant la Braisière à Paris. Originaire du Gers, il était forcément la meilleure source possible pour cette garbure gersoise !
Ingrédients
- 2 cuisses de canard
- graisse de canard
- 3 gousses d'ail en chemise
- 250 grammes de lingots blancs
- 2 carottes
- 5 petites pommes de terre
- 1 gros navet
- 1 petite branche de céleri
- 1 gros oignon
- 1/4 chou vert (frisé ici)
- 1 litre de bouillon de volaille (maison)
- 1 bouquet garni (laurier, thym, romarin, ici)
- sel, poivre
Préparation
La veille, faire confire les cuisses dans la graisse de canard avec les aux en chemise, bien couvrir les cuisses, saler, poivrer et laisser mjioter à feu doux et à couvert environ 4 heures.
Le jour J, couper les carottes en rondelles, les navets en dés et la branche de céleri en tronçons. Emincer l'oignon et le mettre à suer dans 3 cuillères à soupe de graisse de canard (celle du confit bien sûr). Ajouter les légumes coupés et les faire revenir doucement, puis les haricots et le bouquet garni, saler, poivrer. Mouiller avec le bouillon et porter à ébullition. Faire cuire 20 minutes environ, ajouter alors les cuisses de canard et les pommes de terre, poursuivre la cuisson une heure à feu doux. Ajouter enfin le chou taillé en lamelles d'environ 2 cm de large, laisser mijoter encore doucement environ 20 minutes. Rectifier l'assaisonnement et servir bien chaud, éventuellement avec de belles tranches de pain de campagne selon la coutume.