15 décembre 2007
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Je crois bien que j'ai rarement mangé quelque chose d'aussi tendre, d'aussi bon que cette daube de poulpe... C'est en plus une recette de feignante (je parle de la cuisson car le nettoyage d'un poulpe peut en rebuter plus d'un !). Alors certes c'est long, loin d'une recette express, c'est sale, ça ne sent pas la rose quand on lave la satané "pieuvre", on peut en garder des séquelles sous les ongles, dont on se débrassera avec du jus de citron. Mais le résultat vaut largement ces inconvénients. La chair est d'une tendreté incroyable (grâce à un truc de poissonnier), la sauce onctueuse et parfumée ! On s'en est léché les babines, puis les doigts !
J'ai trouvé amusant d'accompagner cette daube de pâtes aux chanterelles pour l'accord gustatif mais aussi pour leur forme qui rappelle celle des tentacules...
Et pour boire avec, on n'a jamais rien trouver de mieux qu'un Bandol rouge (en l'occurence le domaine de Château Pradeaux). C'est l'accord parfait et je mesure mes mots, moi qui suis souvent hésitante en matière d'accord mets/vin.
Et quand je pense "daube de poulpe", c'est à Babali de Couleur Kémia que je pense, alors inutile de dire que c'est un peu une spéciale dédicace. Mais cette daube, Babali, est plus de Provence que de Mascara...

Ingrédients
- 1 poulpe moyen
- 1 demi bouteille de vin rouge
- aromates : poivre en grain, baies de genièvre, thym, romarin, laurier
- ail
Préparation
Nettoyer le poulpe, le vider, ôter les yeux et le "bec". Couper les tentatcules en deux pour la congélation. Certains le blanchissent quelques minutes, cela ne me paraît pas indispensable. Pour l'attendrir, je le mets plutôt, et plus sûrement au congélateur.
Le lendemain, faire mariner deux bonnes heures dans le vin avec les épices et les herbes. Verser le tout dans un faitout et laisser mijoter à couvert et à feu très doux, 3 fois 45 minutes (ça, c'est le truc de mon poissonnier), avec un temps de repos jusqu'à refroidissement. En fin de cuisson, sortir la bête. Passer le jus de cuisson et faire réduire dans une casserole. Y faire réchauffer le poulpe et servir avec des pâtes, du riz ou des pommes de terre.
J'ai trouvé amusant d'accompagner cette daube de pâtes aux chanterelles pour l'accord gustatif mais aussi pour leur forme qui rappelle celle des tentacules...
Et pour boire avec, on n'a jamais rien trouver de mieux qu'un Bandol rouge (en l'occurence le domaine de Château Pradeaux). C'est l'accord parfait et je mesure mes mots, moi qui suis souvent hésitante en matière d'accord mets/vin.
Et quand je pense "daube de poulpe", c'est à Babali de Couleur Kémia que je pense, alors inutile de dire que c'est un peu une spéciale dédicace. Mais cette daube, Babali, est plus de Provence que de Mascara...

Ingrédients
- 1 poulpe moyen
- 1 demi bouteille de vin rouge
- aromates : poivre en grain, baies de genièvre, thym, romarin, laurier
- ail
Préparation
Nettoyer le poulpe, le vider, ôter les yeux et le "bec". Couper les tentatcules en deux pour la congélation. Certains le blanchissent quelques minutes, cela ne me paraît pas indispensable. Pour l'attendrir, je le mets plutôt, et plus sûrement au congélateur.
Le lendemain, faire mariner deux bonnes heures dans le vin avec les épices et les herbes. Verser le tout dans un faitout et laisser mijoter à couvert et à feu très doux, 3 fois 45 minutes (ça, c'est le truc de mon poissonnier), avec un temps de repos jusqu'à refroidissement. En fin de cuisson, sortir la bête. Passer le jus de cuisson et faire réduire dans une casserole. Y faire réchauffer le poulpe et servir avec des pâtes, du riz ou des pommes de terre.
