27 janvier 2008
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15:04
Les festivités de l'huile nouvelle (encore nommées "alicoque" dans la région) se sont déroulées dimanche dernier à Buis les Baronnies, près de Nyons, sous un soleil éclatant. La route de Vaison la Romaine, toujours aussi belle, passée, on per rapidement un ou deux degrés et on grimpe en altitude pour se retrouver en Drôme provençale, puis nous arrivons du côté de Mollas sur Ouvèze en Haute Provence ! Pas le département alpin mais la région qui correspond au nord de la Provence, de hauts plateaux situés sur les contreforts du Mont Ventoux...
Là, étals d'oléiculteurs et de paysans du coin, calèche, floklore provençal, groupe musical et Confrérie des Chevaliers de l'Olivier se sont chargés de faire vivre cette jolie manifestation.
Découverte d'anciennes machines toujours en activité :
La machine à piquer les olives, qui ressemble réellement à un instrument de torture ! Les olives piquées perdent leur amertume. Un passage obligé avant la machine suivante...
La machine à faire la pâte d'olive : elle broie puis sépare la pulpe des noyaux. Ces machines d'un ancien temps donnenet encore d'elles mêmes pour le plus grand plaisir des curieux et des gourmets !
Voici la récolte 2007 : à gauche les olives dans leur "jus", à droite l'huile extraite...

Les olives de table prêtent à la dégustation, ces olives-là, les tanches du Nyonsais sont mes préférées !
Et l'huile nouvelle, celle que l'on fêtait ce jour là, fruitée "verte", prometteuse... Il paraît que 2007 est un grand cru mais d'une productivité limitée, attention les prix vont grimper !

Place au défilé !
Lavandières ou cueilleuses d'olives, de tilleul (autre "fleuron" de Buis, fêté durant l'été) ou de fruits ?
L'ensemble musical arlésien du Condor, entre airs provençaux et mélodies celtes, une très grande qualité !
Arrivée de la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier, l'une des plus vieilles confréries modernes, créée en 1963.
Parmi les intronisés du jour, le Grand Maître de la Confrérie de la Clairette de Die...
Le Condor et sa musique enchanteresse...
Même les bestiaux sont baptisés d'une branche d'olivier !
Pour la plus grande joie des enfants, les animaux de la ferme en enclos ou en liberté : on a vu les oies partir en promenade librement ! Leur maître est une figure locale qui tient un restaurant isolé dans la "montagne" et donne à manger ses bêtes ou les fruits et légumes de son potager et de son verger.
Pas de photos des étals mais notons une délicieuse confiture d'olive aux épices (cannelle, girofle, muscade entre autres), une autre fabuleuse au gingembre de l'oléiculteur Maxime Corréard à Plaisians. C'est également à lui que j'ai acheté ces olives piquées au sel, plus douces voire sucrées que les olives passées en saumure. Elles sont bien noires et brillantes :
Les olives en saumures ont perdu leur couleur d'ébène et ot pris une teinte brunâtre. Les précédentes sont idéales pour une préparation sucrée, les secondes pour le salé !
Pas de photo d'oléiculteurs de la région de Nyons, en revanche, voici un producteur (l'unique), venu en voisin éloigné du Languedoc, à Fabrègues précisément. Sa particularité ? Il serait le seul à produire de la liqueur d'olive ! Une étonnante boisson digestive proche en saveur de la confiture d'olive, avec une sensation moins "alcooleuse" que bon nombre de liqueurs de plante. Elle est vendue sous la marque l'Oustal del Olibo.
Je ne suis pas repartie dans ce véhicule mais il m'aurait convenu et surtout aux collectionneurs de voitures anciennes qui fourmillent du coté de Piolenc !
Là, étals d'oléiculteurs et de paysans du coin, calèche, floklore provençal, groupe musical et Confrérie des Chevaliers de l'Olivier se sont chargés de faire vivre cette jolie manifestation.
Découverte d'anciennes machines toujours en activité :
La machine à piquer les olives, qui ressemble réellement à un instrument de torture ! Les olives piquées perdent leur amertume. Un passage obligé avant la machine suivante...

La machine à faire la pâte d'olive : elle broie puis sépare la pulpe des noyaux. Ces machines d'un ancien temps donnenet encore d'elles mêmes pour le plus grand plaisir des curieux et des gourmets !

Voici la récolte 2007 : à gauche les olives dans leur "jus", à droite l'huile extraite...

Les olives de table prêtent à la dégustation, ces olives-là, les tanches du Nyonsais sont mes préférées !

Et l'huile nouvelle, celle que l'on fêtait ce jour là, fruitée "verte", prometteuse... Il paraît que 2007 est un grand cru mais d'une productivité limitée, attention les prix vont grimper !

Place au défilé !

Lavandières ou cueilleuses d'olives, de tilleul (autre "fleuron" de Buis, fêté durant l'été) ou de fruits ?

L'ensemble musical arlésien du Condor, entre airs provençaux et mélodies celtes, une très grande qualité !

Arrivée de la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier, l'une des plus vieilles confréries modernes, créée en 1963.

Parmi les intronisés du jour, le Grand Maître de la Confrérie de la Clairette de Die...

Le Condor et sa musique enchanteresse...

Même les bestiaux sont baptisés d'une branche d'olivier !

Pour la plus grande joie des enfants, les animaux de la ferme en enclos ou en liberté : on a vu les oies partir en promenade librement ! Leur maître est une figure locale qui tient un restaurant isolé dans la "montagne" et donne à manger ses bêtes ou les fruits et légumes de son potager et de son verger.

Pas de photos des étals mais notons une délicieuse confiture d'olive aux épices (cannelle, girofle, muscade entre autres), une autre fabuleuse au gingembre de l'oléiculteur Maxime Corréard à Plaisians. C'est également à lui que j'ai acheté ces olives piquées au sel, plus douces voire sucrées que les olives passées en saumure. Elles sont bien noires et brillantes :

Les olives en saumures ont perdu leur couleur d'ébène et ot pris une teinte brunâtre. Les précédentes sont idéales pour une préparation sucrée, les secondes pour le salé !

Pas de photo d'oléiculteurs de la région de Nyons, en revanche, voici un producteur (l'unique), venu en voisin éloigné du Languedoc, à Fabrègues précisément. Sa particularité ? Il serait le seul à produire de la liqueur d'olive ! Une étonnante boisson digestive proche en saveur de la confiture d'olive, avec une sensation moins "alcooleuse" que bon nombre de liqueurs de plante. Elle est vendue sous la marque l'Oustal del Olibo.

Je ne suis pas repartie dans ce véhicule mais il m'aurait convenu et surtout aux collectionneurs de voitures anciennes qui fourmillent du coté de Piolenc !

Et que fait-on de retour à la maison ? Une crème brûlée vanillée à l'olive confite au sucre !