4 juillet 2008
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16:00
Tout a commencé en pays cathare, après une halte à l'Hostellerie de la Pomarède (que je vous conterai prochainement), l'arrivée à Hendaye par la corniche après le joli port de Ciboure est un enchantement pour les petits yeux écarquillés qui découvrent l'Océan pour la première fois... Puis, ce sont les joies de la plage, bien sûr ! Curieux comme au même âge les unes ont peur de l'eau quand d'autres y entrent de plein fouet...

La sensation des pieds dans le sable chaud, l'odeur des embruns, le chatouillis des vagues sur les pieds, quel bonheur ! Allez, goûtons voir un peu le sable, des fois que ça se mangerait... Mais surtout, ne pas se frotter les yeux, même si ça gratte, même si on est très très fatiguée, Maman a dit que cela fait mal. Et oui, cela fatigue les tout jeunes corps qui courent dans le sable en riant aux éclats, font "plouf" dans l'eau sans retenue, sieste obligatoire, Madame !

En route pour la Rhune (la montagne de la libellule 2.0) sous la brume, via le petit train antidéluvien mais très bien conservé, qui monte à son allure de gastéropode en direction du sommet...
En chemin, nous apercevons tout près ou au loin, biquettes, manex (race locale de moutons) et les pottoks, ces fameux petits chevaux rustiques qui vivent dans la Rhune en semi-liberté, ainsi que deux aigles, curieusement plutôt en bas qu'au sommet (nous ne les aurions pas vus avec cette purée de pois, du coup aller-retour direct, nous sommes remontés aussitôt dans le train à crémaillère). Ces animaux avaient de quoi séduire les minettes !

Mais la forêt brumeuse avait le charme romantique d'un récit médiéval qui a séduit l'aînée comme les parents. Quelque chose de profond, cette brume faisait ressortir les parfums végétaux, cette humidité ambiante avait quelque chose d'anesthésiant et le paysage poussait à la rêverie... Magnifique !

Autre destination touristique et réellement moyen-âgeuse cette fois, Saint-Jean-de-Pied-de-Port, beaucoup de charme, une pente et des pavés difficiles à gravir pour la poussive poussette (vous noterez l'assonance !), mais quelle vue d'en haut ! L'occasion d'une discussion culturelle sur les chevaliers, les croisades et la route de Saint-Jacques de Compostelle (je doute qu'il en reste quelque chose aujourd'hui dans ce cerveau-nain...).

Hélas, nous essuyons un orage et nous prendrons une route de traverse via Iztassou, sans nous y arrêter, ni à Espelette du reste.
Autre visite, plus gourmande, celle de Saint-Jean de Luz, les friandises chez Pariès et Adam, macarons, gâteaux basques et chocolats et tourons (notamment au piment d'Espelette, "ezpeletan" chez Adam).

Cette petite gourmandise n'est pas du goût de tout le monde, en général, on lui préfère le chocolat ! Quel hasard ! Mais nous avons aussi testé le touron vanille, le praliné et évidemment celui de Jijona (à part le piment, c'est quand même mon préféré...)

Pour LUI, la charcuterie s'est trouvé dans diverses boutiques mais sans coup de foudre. En revanche, à Hendaye, chez Jean-Pierre Gastellou, Boucherie-Charcuterie Basquaise à deuxs pas du casino. Ce dernier est éleveur à Saint-Pied-de-Port et produit un chorizo à se damner, incroyablement ferme et d'une saveur riche, subtile et complexe, un délice comme jamais je n'en ai mangé !
Ci-dessus, le chorizo à gauche, une longanisse (spécialité chère aux pieds-noirs) achetée en Espagne à droite...
Les Halles de Saint-Jean de Luz recèlent aussi des trésors avec les producteurs locaux de fruits et légumes, les artisans saurisseurs (poisson fumé), pâtissiers (déjà cité hier, le "corner" de l'hôtel Arraya à Sare qui fait, selon moi, le meilleur gâteau basque), et les fromagers ! Mention spéciale pour Mr Thurin, un producteur de fromage de brebis basque et béarnais (2 ans d'affinage, méthode traditionnelle pour ce dernier) notamment le second (à gauche sur la photo), assez fabuleux.

De mon côté, impossible sans repartir avec les piments verts basques, ceux de la piperade, ainsi qu'avec des "corne de boeuf", introuvables dans mon coin. J'ai aussi bien entendu fait le plein de piment d'Espelette, indispensable dans ma cuisine.

Mais c'est un cauchemard pour s'y garer, surtout les mardi et vendredi, jours de marché. Fort heureusement la municipalité construit actuellement des parkings (ces travaux accentuent l'effet cauchemard, il faut vraiment être motivé !). A la Saint-Jean, c'est évidemment la fête foraine, les manèges et leur flon-flon, les balades enivrantes en voiture de charme ou sur le dos d'une énorme canard... Ca aussi, c'est les vacances !
Et comme parfois, l'APN est aussi en vacances, rendez-vous chez Anne (P&P) pour un autre reportage, sur Saint-Jean-de-Luz essentiellement...
Envoyés spéciaux au service de mes beaux-parents, nous sommes allés en Espagne, d'où nous avons rapporté une multitude de "tapas" bizarres que LUI adore, des olives vertes pour les filles, la fameuse longanisse, des perdrix en escabèche (une curiosité...), du riz pour l'inévitable et traditionnelle paella marinera annuelle (de demain soir en fait !) ainsi que de l'huile d'olive : picual, arbequina, et une que je ne connais pas, la cornicabra de La Manche.
Siestes, baignades, balades, selon l'humeur et la forme des demoiselles, mais aussi beaucoup (trop ?) de moments gastronomiques, avec trois belles tables : outre la Pomarède, nous nous sommes installés un soir dans le Grand Hôtel de Saint-Jean-de-Luz vieux palace de la Belle Epoque, très english style, où LUI voulait boire un cocktail au Clipper Bar, et puis finalement nous y sommes restés pour dîner !
Enfin, nous avons dormi au retour à Fontjoncouse, avec une nouvelle belle étape chez Gilles Goujon (cela devient une habitude !).

La sensation des pieds dans le sable chaud, l'odeur des embruns, le chatouillis des vagues sur les pieds, quel bonheur ! Allez, goûtons voir un peu le sable, des fois que ça se mangerait... Mais surtout, ne pas se frotter les yeux, même si ça gratte, même si on est très très fatiguée, Maman a dit que cela fait mal. Et oui, cela fatigue les tout jeunes corps qui courent dans le sable en riant aux éclats, font "plouf" dans l'eau sans retenue, sieste obligatoire, Madame !

En route pour la Rhune (la montagne de la libellule 2.0) sous la brume, via le petit train antidéluvien mais très bien conservé, qui monte à son allure de gastéropode en direction du sommet...


Mais la forêt brumeuse avait le charme romantique d'un récit médiéval qui a séduit l'aînée comme les parents. Quelque chose de profond, cette brume faisait ressortir les parfums végétaux, cette humidité ambiante avait quelque chose d'anesthésiant et le paysage poussait à la rêverie... Magnifique !



Hélas, nous essuyons un orage et nous prendrons une route de traverse via Iztassou, sans nous y arrêter, ni à Espelette du reste.
Autre visite, plus gourmande, celle de Saint-Jean de Luz, les friandises chez Pariès et Adam, macarons, gâteaux basques et chocolats et tourons (notamment au piment d'Espelette, "ezpeletan" chez Adam).

Cette petite gourmandise n'est pas du goût de tout le monde, en général, on lui préfère le chocolat ! Quel hasard ! Mais nous avons aussi testé le touron vanille, le praliné et évidemment celui de Jijona (à part le piment, c'est quand même mon préféré...)


Les Halles de Saint-Jean de Luz recèlent aussi des trésors avec les producteurs locaux de fruits et légumes, les artisans saurisseurs (poisson fumé), pâtissiers (déjà cité hier, le "corner" de l'hôtel Arraya à Sare qui fait, selon moi, le meilleur gâteau basque), et les fromagers ! Mention spéciale pour Mr Thurin, un producteur de fromage de brebis basque et béarnais (2 ans d'affinage, méthode traditionnelle pour ce dernier) notamment le second (à gauche sur la photo), assez fabuleux.

De mon côté, impossible sans repartir avec les piments verts basques, ceux de la piperade, ainsi qu'avec des "corne de boeuf", introuvables dans mon coin. J'ai aussi bien entendu fait le plein de piment d'Espelette, indispensable dans ma cuisine.

Mais c'est un cauchemard pour s'y garer, surtout les mardi et vendredi, jours de marché. Fort heureusement la municipalité construit actuellement des parkings (ces travaux accentuent l'effet cauchemard, il faut vraiment être motivé !). A la Saint-Jean, c'est évidemment la fête foraine, les manèges et leur flon-flon, les balades enivrantes en voiture de charme ou sur le dos d'une énorme canard... Ca aussi, c'est les vacances !
Et comme parfois, l'APN est aussi en vacances, rendez-vous chez Anne (P&P) pour un autre reportage, sur Saint-Jean-de-Luz essentiellement...
Envoyés spéciaux au service de mes beaux-parents, nous sommes allés en Espagne, d'où nous avons rapporté une multitude de "tapas" bizarres que LUI adore, des olives vertes pour les filles, la fameuse longanisse, des perdrix en escabèche (une curiosité...), du riz pour l'inévitable et traditionnelle paella marinera annuelle (de demain soir en fait !) ainsi que de l'huile d'olive : picual, arbequina, et une que je ne connais pas, la cornicabra de La Manche.
Siestes, baignades, balades, selon l'humeur et la forme des demoiselles, mais aussi beaucoup (trop ?) de moments gastronomiques, avec trois belles tables : outre la Pomarède, nous nous sommes installés un soir dans le Grand Hôtel de Saint-Jean-de-Luz vieux palace de la Belle Epoque, très english style, où LUI voulait boire un cocktail au Clipper Bar, et puis finalement nous y sommes restés pour dîner !
Enfin, nous avons dormi au retour à Fontjoncouse, avec une nouvelle belle étape chez Gilles Goujon (cela devient une habitude !).