23 août 2008
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Etes-vous pro-muffin ou pro-cupcake ? Mais quelle est en fait la différence entre ces deux biscuits US ? Telle est la question que se pose aujourd'hui Irisa... Difficile pourtant de répondre précisément, pourtant, le sujet fait régulièrement débat !
Le muffin semble être un gâteau plus dense, plus lourd mais souvent plus sain ; lors de sa préparation, on mélange des éléments secs d'un côté, les ingrédients humides de l'autre, puis on assemble les deux sans trop mélanger. Il gonfle et sort sa tête comme une épingle, il peut être truffé de fruits frais ou secs, de fruits à coques ou de pépites de chocolat ; en général, il ne comporte pas de glaçage.
Ce dernier est l'apanage du cupcake, qui tire son nom de la tasse (cup) avec laquelle on mesure aux Etats-Unis et au Canada, les ingrédients destinés à la pâtisserie depuis le XIXème siècle. Mais le nom des cupcakes fait également référence au mode de cuisson : dans le Oxford Encyclopedia of Food and Drink in America, on explique que le nom cupcake désigne également le contenant dans lequel on faisait cuire ces petits gâteaux. Les tasses à thé, par exemple, servaient souvent de moules, en petites portions, ils cuisaient plus vite et les ménagères américaines gagnèrent ainsi plus de temps lors de leur confection, tant dans la mesure des ingrédients que dans la cuisson des pâtisseries. Ce sont donc des petits gâteaux à l'origine, bien plus moelleux et aériens que les précédents, dont la pâte est battue énergiquement. Certains affirment que si le pourcentage de sucre, beurre et oeuf est plus important que le reste des ingrédients, il s'agit d'un cupcake. Rien d'étonnant alors qu'il soit si moelleux ! La recette la plus simple à retenir est 1,2,3,4 :1 tasse de beurre, 2 tasses de sucre, 3 tasses de farine et 4 oeufs.
Mais surtout, le cupcake est garni d'un glaçage (icing) décoratif et déclinable à l'infini. Ce peut être un glaçage de sucre, de fromage frais, de crème au beurre, de ganache, voire de chantilly, décoré ensuite de perles de sucre, de petits fruits, de figures en pâte d'amande ou de tout ce qui peut les décorer ! On les colore à volonté, ils sont donc plus ludiques mais souvent aussi plus riches, plus caloriques et plus "chimiques" que les muffins... Ils sont la coqueluches des américains, et depuis leur apparition dans la série "Sex and the city", ils sont devenus tendance un peu partout dans le monde. Aux Etats-Unis et au Canada, il existe de nombreuses boutiques qui proposent des cupcakes (et font fortune avec !) et d'innombrables livres de cuisine leur sont dédiés.
De l'autre côté de la Manche, la Grande Bretagne connaît les "fairy cakes", (gâteau féérique) au nom infiniment plus poétique que le cupcake américain, sans doute plus anciens (mais pas de source pour le vérifier). Parfois même, on trouve la dénomination "baby cakes"... C'est un compagnon idéal du tea-time. La base est quelques chose d'infiniment moelleuse, comme un sponge cake, surmonté d'un glaçage également, plus sobre traditionnellement mais qui se confond désormais avec la surenchère de sucre des incings US...
Le muffin semble être un gâteau plus dense, plus lourd mais souvent plus sain ; lors de sa préparation, on mélange des éléments secs d'un côté, les ingrédients humides de l'autre, puis on assemble les deux sans trop mélanger. Il gonfle et sort sa tête comme une épingle, il peut être truffé de fruits frais ou secs, de fruits à coques ou de pépites de chocolat ; en général, il ne comporte pas de glaçage.
Ce dernier est l'apanage du cupcake, qui tire son nom de la tasse (cup) avec laquelle on mesure aux Etats-Unis et au Canada, les ingrédients destinés à la pâtisserie depuis le XIXème siècle. Mais le nom des cupcakes fait également référence au mode de cuisson : dans le Oxford Encyclopedia of Food and Drink in America, on explique que le nom cupcake désigne également le contenant dans lequel on faisait cuire ces petits gâteaux. Les tasses à thé, par exemple, servaient souvent de moules, en petites portions, ils cuisaient plus vite et les ménagères américaines gagnèrent ainsi plus de temps lors de leur confection, tant dans la mesure des ingrédients que dans la cuisson des pâtisseries. Ce sont donc des petits gâteaux à l'origine, bien plus moelleux et aériens que les précédents, dont la pâte est battue énergiquement. Certains affirment que si le pourcentage de sucre, beurre et oeuf est plus important que le reste des ingrédients, il s'agit d'un cupcake. Rien d'étonnant alors qu'il soit si moelleux ! La recette la plus simple à retenir est 1,2,3,4 :1 tasse de beurre, 2 tasses de sucre, 3 tasses de farine et 4 oeufs.
Mais surtout, le cupcake est garni d'un glaçage (icing) décoratif et déclinable à l'infini. Ce peut être un glaçage de sucre, de fromage frais, de crème au beurre, de ganache, voire de chantilly, décoré ensuite de perles de sucre, de petits fruits, de figures en pâte d'amande ou de tout ce qui peut les décorer ! On les colore à volonté, ils sont donc plus ludiques mais souvent aussi plus riches, plus caloriques et plus "chimiques" que les muffins... Ils sont la coqueluches des américains, et depuis leur apparition dans la série "Sex and the city", ils sont devenus tendance un peu partout dans le monde. Aux Etats-Unis et au Canada, il existe de nombreuses boutiques qui proposent des cupcakes (et font fortune avec !) et d'innombrables livres de cuisine leur sont dédiés.
De l'autre côté de la Manche, la Grande Bretagne connaît les "fairy cakes", (gâteau féérique) au nom infiniment plus poétique que le cupcake américain, sans doute plus anciens (mais pas de source pour le vérifier). Parfois même, on trouve la dénomination "baby cakes"... C'est un compagnon idéal du tea-time. La base est quelques chose d'infiniment moelleuse, comme un sponge cake, surmonté d'un glaçage également, plus sobre traditionnellement mais qui se confond désormais avec la surenchère de sucre des incings US...