12 janvier 2007
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Pour répondre à la question d'un blogueur... Que peut-on boire avec les pâtes persillées ?
Il est généralement de bon ton de respecter l'accord d'un mets avec un vin de même origine géographique, comme on le ferait pour les fromages de chèvre. Mais pour ces fromages puissants, caractérisés par une saveur forte et salée, il est capital de trancher avec un vin de caractère dont le sucre équilibrera la présence de la moisissure.
On privilégie donc généralement des vins blancs doux moelleux ou liquoreux : sauternes, barsac, loupiac, monbazillac, sainte-croix du mont ou Pacherenc pour le Sud-Ouest ; quarts de chaume, bonnezeaux, coteaux du layon, vouvray pour la Loire ou gewürztraminer ou pinot gris pour l'Alsace. On peut aussi associer un muscat, un rivesaltes, un maury ou un banyuls (vins doux naturels) voire carrément un porto. L'accord le plus audacieux que j'ai croisé (mais non testé) est avec un vin de liqueur, en l'occurence un Floc de Gascogne ! Ces derniers sont surtout réservés au roquefort, le plus fort des persillés. En fait c'est l'alcool et le sucre qui guident le choix du vin d'une part, le gras et la puissance gustative du fromage d'autre part.
Le bleu des Causses, le plus sec des bleus, s'accompagnera ainsi d'un Loupiac ou d'un Pacherenc de Vic Bihl (vin blanc moelleux sur la zone d'appellation Madiran), le bleu d'Auvergne en fonction de son affinage ira bien avec un moelleux ou un liquoreux, la fourme d'Ambert, les bleus de Gex et de Sassenage, plus moelleux, ainsi qu'un roquefort très gras appellent un liquoreux de bonne facture. Si le roquefort est très fort (et non adouci par le beurre comme cela se pratique parfois), mieux vaut sélectionner un banyuls ou un porto. Le porto est également ce qu'affectionnent les anglais pour déguster leur stilton national ! Quant au gorgonzola, il se mariera très naturellement à l'amarone, vinx doux italien.
A noter, un grand vin comme Chateau d'Yquem ne supporte guère l'à peu près ; mieux vaut alors le boire seul qu'avec un roquefort, au risque d'encourir une déception et de passer à côté de toutes les fragrances d'un liquoreux d'envergure.
Il est généralement de bon ton de respecter l'accord d'un mets avec un vin de même origine géographique, comme on le ferait pour les fromages de chèvre. Mais pour ces fromages puissants, caractérisés par une saveur forte et salée, il est capital de trancher avec un vin de caractère dont le sucre équilibrera la présence de la moisissure.
On privilégie donc généralement des vins blancs doux moelleux ou liquoreux : sauternes, barsac, loupiac, monbazillac, sainte-croix du mont ou Pacherenc pour le Sud-Ouest ; quarts de chaume, bonnezeaux, coteaux du layon, vouvray pour la Loire ou gewürztraminer ou pinot gris pour l'Alsace. On peut aussi associer un muscat, un rivesaltes, un maury ou un banyuls (vins doux naturels) voire carrément un porto. L'accord le plus audacieux que j'ai croisé (mais non testé) est avec un vin de liqueur, en l'occurence un Floc de Gascogne ! Ces derniers sont surtout réservés au roquefort, le plus fort des persillés. En fait c'est l'alcool et le sucre qui guident le choix du vin d'une part, le gras et la puissance gustative du fromage d'autre part.
Le bleu des Causses, le plus sec des bleus, s'accompagnera ainsi d'un Loupiac ou d'un Pacherenc de Vic Bihl (vin blanc moelleux sur la zone d'appellation Madiran), le bleu d'Auvergne en fonction de son affinage ira bien avec un moelleux ou un liquoreux, la fourme d'Ambert, les bleus de Gex et de Sassenage, plus moelleux, ainsi qu'un roquefort très gras appellent un liquoreux de bonne facture. Si le roquefort est très fort (et non adouci par le beurre comme cela se pratique parfois), mieux vaut sélectionner un banyuls ou un porto. Le porto est également ce qu'affectionnent les anglais pour déguster leur stilton national ! Quant au gorgonzola, il se mariera très naturellement à l'amarone, vinx doux italien.
A noter, un grand vin comme Chateau d'Yquem ne supporte guère l'à peu près ; mieux vaut alors le boire seul qu'avec un roquefort, au risque d'encourir une déception et de passer à côté de toutes les fragrances d'un liquoreux d'envergure.