4 février 2007
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08:01
Au cours de la matinée nous avions dégusté 9 côte du rhône 2006, dont 5 deux fois, puis trois d'entre eux une troisème fois pour confirmer notre palmarès. Il y aurait donc bien une médaille d'or, une d'argent et une de bronze dans cette catégorie... Ce qui n'est pas toujours le cas : il peut ne pas y avoir de médaille du tout et à l'inverse davantage encore s'il y a des ex-aequos !
Après ce premier exercice, où mon palais n'avait pas été mis en cause (seule ma subjectivité l'était - lire précédent article), il s'était affiné et était prêt à attaquer les gigondas.
Rinçons nos verre et notre bouche, croquons un morceau de pain et reprenons le fil de la dégustation...


La plupart de ces gigondas 2005 était d'assez bonne facture mais certains un peu trop amers à l'attaque, d'autres en finale, un ou deux trop plats. Restaient en lice cinq assez beaux vins. A nouveau, doublé de dégustation, puis triplé pour aboutir à nouveau à un trio gagnant. Pour le bronze, j'aurais retenu l'un d'entre eux mais Madame ne l'avait pas du tout aimé. Nous avons donc testé une fois de plus, Monsieur et moi, et il fut finalement écarté de la compétition. Comme quoi, mon palais amateur de consommatrice n'est pas le même que celui de deux viticulteurs ! Idem pour les palais de femmes qui trouvaient un consensus (surtout olfactif) face à l'unique homme avec un avis autre voire contraire !
La dégustation de vins est loin d'être une science exacte et cet apprentissage requiert concentration, mémoire, analyse sensorielle autant qu'intellectuelle, et surtout, une grande modestie ! C'est la morale de cette demi-journée...
Mais c'était également un moment fort agréable, le sérieux de notre tâche autorisant aussi des moments de convivialité, dans une ambiance sympathique sans a priori et dans le sourire...

Seul bémol : repartir avec les gencives astringentes, la langue pâteuse et les dents comme les lèvres noirâtres ! Pas précisément glamour...
Après ce premier exercice, où mon palais n'avait pas été mis en cause (seule ma subjectivité l'était - lire précédent article), il s'était affiné et était prêt à attaquer les gigondas.
Rinçons nos verre et notre bouche, croquons un morceau de pain et reprenons le fil de la dégustation...


La plupart de ces gigondas 2005 était d'assez bonne facture mais certains un peu trop amers à l'attaque, d'autres en finale, un ou deux trop plats. Restaient en lice cinq assez beaux vins. A nouveau, doublé de dégustation, puis triplé pour aboutir à nouveau à un trio gagnant. Pour le bronze, j'aurais retenu l'un d'entre eux mais Madame ne l'avait pas du tout aimé. Nous avons donc testé une fois de plus, Monsieur et moi, et il fut finalement écarté de la compétition. Comme quoi, mon palais amateur de consommatrice n'est pas le même que celui de deux viticulteurs ! Idem pour les palais de femmes qui trouvaient un consensus (surtout olfactif) face à l'unique homme avec un avis autre voire contraire !
La dégustation de vins est loin d'être une science exacte et cet apprentissage requiert concentration, mémoire, analyse sensorielle autant qu'intellectuelle, et surtout, une grande modestie ! C'est la morale de cette demi-journée...
Mais c'était également un moment fort agréable, le sérieux de notre tâche autorisant aussi des moments de convivialité, dans une ambiance sympathique sans a priori et dans le sourire...

Seul bémol : repartir avec les gencives astringentes, la langue pâteuse et les dents comme les lèvres noirâtres ! Pas précisément glamour...