Lors de notre séjour au pays basque, nous avons assisté aux fêtes traditionnelles d'Ainhoa, du moins en partie : une journée rythmée par la danse, la pelote et la gourmandise bien sûr ! Les jeunes danseurs venaient de Souraïde, village voisin, figurant comme Ainhoa dans l'aire d'appellation du piment d'Espelette d'ailleurs. Comme l'an passé à Espelette justement, l'âge varie entre prime enfance (5 ans probablement pour les plus jeunes) et 17 ou 18 ans pour les plus âgés. Ici, les jeunes entretiennent les coutumes régionales, manient le makhila (bâton de berger des basques), dansent et parlent basque.
Quant à la pelote basque, le sport "national", il se pratique de différentes façons, avec le chistera (genr de réceptacle en osier qui permet d'atraper et de renvoyer la pelote, c'est à dire la balle), avec la pala ou paleta, sorte de raquette en bois, ou à main nue (il existe encore d'autres instruments, dérivés des deux premiers, mais ce sont les trois façons les plus classiques). Sur le fronton d'Ainhoa, nous avons assisté à une partie de joko garbi, pelote qui se joue à 3 contre 3 avec un gant plus petit que le chistera, ce qui rend les échanges encore plus vifs.
A spectacle gourmand, taloa et ventrèche de porc ! Le taloa est une sorte de crêpe épaisse à base de farine de maïs qui se sert garnie, salée ou sucrée.