Mon grand-père était garde-chasse et ma grand-mère préparait et cuisinait le gibier qu'il rapportait souvent en saison. Mijoté ou en terrine, cette viande à la saveur puissante fait donc partie de mon héritage culinaire, de mes souvenirs d'enfance et de ma culture, tout simplement, jamais réellement entachée par le syndrôme "Bambi". Il y a toujours dans mon nouvel entourage, des chasseurs, les maris d'Irisa et d'Ewa, qui gentiment m'offrent quelques morceaux giboyeux, ou encore cet ami qui déjà qui m'avait offert ce faisan "espeillé". Parfois, il lève des perdrix ou des faisans, sans nécessairement les tirer. Mais quand ils les tire, il en distribue volontiers autour de lui, et ce d'autant plus que son père également est chasseur ! C'est lui qui m'a apporté, il y a une semaine, cette faisane, que j'ai également espeillée, c'est-à dire dépecée, comme expliqué ici. Cela évite de plumer le volatile, ce qui n'est pas un luxe. Seul bémol : plus question de le rôtir ou alors, bardé préalablement. Mais de toutes façons, je crois que je vais le désosser entièrement... A suivre !