11 janvier 2010
1
11
/01
/janvier
/2010
15:40
Le tour d'horizon de l'année 2009 est un exercice complexe, surtout quand on publie beaucoup. Plus de 500 billets en un an, c'est difficile de faire le tri, croyez-moi ! Mais se remémorer plein d'événements, synthétiser certaines choses permettent de les clarifier ou parfois de faire un deuil...
Peu d'objectifs pour 2010 si ce n'est de vivre au jour le jour au gré de mes envies, comme je le fais depuis 3 ans sur le blog. Juste deux résolutions : je m'étais déjà fixée l'une d'elle, publier au moins une recette de chaque livre de cuisine, mais je ne m'y suis guère tenue... L'autre est de réaliser un repas de terroir de chaque région de France, mettons menssuellement (celle-ci, c'est surtout à SA demande...). On verra si je suis capable de m'y tenir.

Disparition d'un très grand de la pâtisserie française, Gaston Lenôtre. Je ne suis pas bien placée pour parler de lui, je cède ma place à SG Sender aujourd'hui disparu lui aussi.
Je rends hommage à un grand charcutier, celui se Sérignan du Comtat, près de chez moi : François Murat. Il est fort le bougre et prépare lui-même pas moins de 20 spécialités charcutières ! Je vais même jusqu'à le retrouver aux aurores pour assister au fumage "maison", un reportage pour Fureur des Vivres.

Nous nous retrouvons à quelques blogueuses à l'Alicoque de Nyons pour fêter l'huile


Puis, le printemps est là, c'est le temps de la cuillettes des violettes (à 4 mains), et celui de choux et éclairs à la violette. Je ramasse les salades sauvages, je marie le pourpier avec les

Je fais du sorbet de cresson avec du lapin (qui termine ici en granité), je cuisine un faux sushi de mangue, riz thaï noir, magret laqué à la mélasse, inspiré d'Eric Guérin, et je m'essaie à la pâte à sucre.
Un jeu de plus pourvoit le blog en recettes salées à base de fruits confits. Je retourne chez Pierre Paumel pour un dîner spécial cochon du Ventoux et je fais une rencontre ardéchoise.


Je parle de bruschette et de crostini, j'en prépare une à la ricotta, marmelade de fraise et basilic. Je tente de percer à jour les secrets de la gâche vendéenne.
Puis, c'est l'époque de la rhubarbe, sur laquelle je vous dis tout, et que je marie à l'orange et à la réglisse, pour le meilleur : rhubarbe confite sur compote rhubarbe/orange, caramel au Cointreau, tuile croustillante à l’orange et crème chiboust à la réglisse. Je mets de la fleur de sureau dans ma panna cotta, je prépare un délicieux chutney à la fraise et à la cardamome, je teste le gâteau mousseux de Laurence

Je cuisine un tartare de veau vanillé à la mangue mais aussi un risotto très beau, à la betterave, lavande et petits pois.
Je vous dis quoi boire avec les fraises. et je vous parle des boissons anisées.
Des frictions avec un éditeur viennent entacher ce mois (et cette année). Mais j'assiste aussi à une très intéressante dégustation vin/macarons chez un vigneron d'ici. Je créée finalement une Newsletter pour ceux qui ne veulent pas en perdre une miette ou qui préfère faire le tri entre les diverses informations parfois touffues que l'on trouve sur le blog...

Je fais des crêpes pour la kermesse de l'école et des pannequets pour

Je fais des glaces et des sorbets et je trouve des trucs pour améliorer leur texture et éviter leur côté "cassant", cristallisé. Je vous parle de nèfles du Japon et je m'essaie aux desserts gélifiés japonais (saisaika). J'ai adoré cette terrine de riz au lait aux framboises, comme un kheer indien ainsi que les moules au vert selon Edouard Monet. Je lis aussi le Palais du Mandarin.
Je me réjouis du recul européen en matière de vin rosé, je fais des rencontres avec des producteurs d'ici et je teste la sommellerie moléculaire avec un trio fraises/ananas/Sauternes.

Je prépare un tout petit fraisier et je le decline en crème glacée. Je revisite les classiques de l'apéritif, comme avec cette tapenade anisée, le caviar d'aubergines au citron confit, dont je me régalerai tout l'été, ou encore ces chips de légumes.
Je récidive avec les gnocchi, ceux là sont printaniers, aux petits pois et au chèvre,

Enfin en ligne, le clafoutis Montmorency, héritage de ma maman ! Une histoire de filiation qui se perpétue avec ma fille aînée d'alors 6 ans, qui crée cette recette de lapin à la fraise.
J'évoque l'or vert, l'huile d'olive et je dévoile un sublime dessert, une déclinaison autour de ce produit solaire : biscuit tiède à l’huile d’olive, de fraises marinées à l’huile vanillée et d'une crème glacée à l’huile d’olive et au thym.
Et comme c'est de saison, je traite la diététique de la tomate, et l'intérêt de panacher tomate crue et cuite !

Je revisite le fiadone, en version salée, aux tomates séchées, câpres et olives noires, je prépare des sauces spécial pasta, et je cuisine la soubressade, ainsi que les anchois en boquerones puis en tarte fine.

Je m'inspire d'un récent repas au Pré du Moulin pour ce dessert : une poire pochée à l'hibiscus, éclats de praline rose, coulis de mûre. La mûre et l'hisbiscus seront à nouveau réunis, avec la rose, dans un sorbet.
Après deux ans, l'occasion m'est donnée d'assister à la Festa del Pais à St Flour dans le Cantal, et comme le sujet y est d'actualité, je refais un point sur les labels de qualité.
Côté restaurant, même s'il y en a eu plusieurs de qualité tout au long de l'année, l'été est marqué par la découverte de la Petite table de Cucuron d'Eric Sapet et la bastide de Capelongue d'Edouard Loubet, deux tables, deux registres différents, deux grand chefs !
Enfin, par grande canicule, je visite une nougaterie, avec ma fille aînée...

Je profite aussi des dernières pêches que je "laque" à l'hibiscus et que j'accompagne de yaourt battu à la fleur d'oranger. Je cuisine un délicieux boudin de pintade à la figue sèche. Je farcis un calamar de piperade basque. Je fais le plein d'iode avec du rouget, des oursins

Et je me régale de ris de veau réglissé, fenouil grillé et coulis de poivron.
J'emmène ma fille au cinéma voir le film Julie et Julia (et j'en profite pour faire la brioche de Julia Child) ; je prête mon blog à ma cousine Isa-Marie qui nous prépare une conserve de foie gras aux poires et cassis. J'"anglicise" mes placards et je confectionne le mythique "cucumber sandwich" version english muffin. J'en profite pour m'intéresser à la différence qu'il existe entre muffin anglais, crumpet et pikelet.

Je marie le boeuf et l'huître et je trouve ça délicieux !

Je lance un nouveau jeu culinaire sur la cuisine au fromage. Il se termine à la fin du mois, vous avez encore le temps !
Je parle de pot-au-feu et un peu de chimie ; puis, je cuisine un pot-eu-feu au chevreuil et aux légumes racines, et un autre, épicé, à la morue et aux moules.
Je teste le kedgeree et je mange d'anciennes variétés de salade. Je bois du vin de mon année de naissance et je craque pour les biscuits craquelés au chocolat de Martha Stewart.
Enfin, octobre est le mois des Journées Gourmandes de Vaison La Romaine, où les blogueuses sont venues en nombre soit pour passer un bon moment et grignoter ensemble de bonnes choses, soit activement pour animer ateliers, démonstrations ou conférence. Hélas, c'est aussi le mois de la disparition de Diane, la copine de Nono...

Je goûte un oeuf d'autruche mais je suis un peu déçue, c'est cher pour ce que c'est !

Je cause coing, LE fruit de saison (surtout dans mon jardin !) et j'en fait du meli mela, une confiserie antique romaine ! Je boucle aussi un florilège de toutes mes recettes sucrée et salées à base de coing.
Je lance un débat très intéressant sur la nourriture dans les hôpitaux. J'expérimente la cuisson au four vapeur, ce qui m'a valu de rencontrer en chair et en os plusieurs blogueurs après 3 ans d'échanges virtuels !
Côté belles tables, je croise Akhara Chay au Mas des Herbes blanches où je déguste sa cuisine qui mêle terroir d'ici et influence thaïe ! J'en profite pour me promener à Gordes...
Je termine le mois par une douceur, préambule aux fêtes de Noêl : de sublimes truffes au chocolat blanc, pamplemousse et huile d'olive.

Je donne un coup de jeune à ma pâte de coing traditionnelle en la parfumant à la rose. Un dessert festif connaît aussi un joli succès, il s'agit d'une poire en soufflé de châtaigne. Je revisite le tiramisu en en faisant un tiramisu de risotto. Je me félicite d'avoir enfin testé l'accord boudin noir/ananas. Et je cuisine à l'hydromel, du salé et du

Je prépare la maison en pain d'épices, les traditionnelles friandises de Noël et autres bredele, notamment les Zimtsterne, de sublimes croissants aux noisettes et à l'orange, d'autres truffes, au chocolat noir, betteraves confite et vinaigre de Xérès, et des calissons proches de la perfection ! Sans oublier le gibassié, cousin de la pompe à l'huile, grâce à Vanessa.
A l'occasion d'un séjour parisien où nous admirons les vitrines magiques de Noël, je fais goûter le fabuleux pain au chocolat et à la pistache de Ladurée (et leurs macarons...).
Et parce que le mot d'ordre de ce Noël est de préparer bon, festif et pas cher, je prépare 3 entrées économiques et qui font de l'effet : une royale d'oignon aux anchois, façon pissaladière destructurée, du maïs en sabayon de vinaigre de Xérès, oeuf poché, pop corn caramélisé, et une crème de morue, cardon et oeuf poché, qui fait d'ailleurs partie d'un menu élaboré pour le journal local La Provence pour moins de 5 euros par personne ! Et dégusté en compagnie d'Amélie, une cocotte à la fois journaliste et blogueuse !
Encore une année bien remplie ! Gageons que 2010 sera aussi riche en découvertes culinaires et en rencontres, en gourmandise et en réflexion sur ce qui me touche : l'alimentation "locavore", le développement durable en région, des producteurs qui respectent l'environnement, des chefs qui respectent les produits (et les producteurs), des blogueurs qui apprécient les choses simples de la vie !