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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 07:02

Après la version salée de galette de sarrasin façon "pulled pork" à l'irlandaise d'hier, voici une crêpe sucrée au coing et sirop de rose, selon un duo que j'adore (ici en dessert à l'assiette avec de la peau de lait, là en pâte de coing à la rose). Quant à la recette express, c'est une évolution d'une très ancienne recette Tupperware, du temps où j'étais adolescente. 
Bonne fête de la Chandeleur et régalez-vous !
Ingrédients
- 1 coing ou deux (ici morceaux congelés)
- QS sirop de rose (maison)

pour la pâte à crêpe
- 250 grammes de farine
- 1/2 l de lait
- 4 cuillères à soupe d'huile (ici huile d'olive)
- 3 cuillères à soupe de sucre
- 3 oeufs
- eau de fleur d'oranger (facultatif)
- 1 pincée de sel
Préparation
Faire confire/compoter les morceaux de coing dans un peu d'eau et de sirop de rose.
Réserver.
Mettre la farine, le sucre, une pincée de sel dans une jatte. Ajouter les oeufs battus et délayer avec le lait et l'huile. Au besoin mixer au mixeur plongeant.
Cuire les crêpes, garnir de morceaux de coing et arroser de sirop de rose.

 

Crêpe au coing et sirop de rose (pâte à crêpe express)

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 08:37

Cette recette salée de la Chandeleur a tout d'une "celte", mi-bretonne, mi-irlandaise, Guinness oblige. Il s'agit d'une galette de sarrasin dont la pâte est à base de Guinness. Elle est garnie d'une effilochée de cochon, rouelle (ou palette fraîche) avec couenne et os mijoté à la bière irlandaise et fondue d'oignon. Un pur délice ! Suivez moi pour cette galette de sarrasin façon "pulled pork" à l'irlandaise... A demain, vrai jour de la Chandeleur, pour une crêpe sucrée !
 

Galette de sarrasin façon "pulled pork" à l'irlandaise

Ingrédients
pour le porc effiloché 
- 1 rouelle de porc
- 25 cl de Guiness
- 10 cl de bouillon (légume ou volaille)
- 1 ou 2 oignons
- 1 cuillère à café de 4 épices
- un peu de matière grasse (huile, beurre, saindoux)
- sel, poivre

pour la pâte à galette*
- 350 grammes de farine de sarrasin 
- 75 cl de liquide (moitié eau moitié Guiness)
- 1 oeuf
- 10 grammes de gros sel

*recette provenant d'ici, nouveau test, la Guiness en plus...
Préparation
Entailler la couenne et dorer la rouelle légèrement salée dans un peu de matière grasse. Ajouter les oignons taillés en fines lamelles, faire revenir. Puis mouiller de bière et de bouillon. Laisser mijoter 2 à 3 heures. Réduire la sauce et effilocher le porc. Réserver au chaud.
Mélanger les ingrédients de la pâte à galette et laisser reposer deux heures environ. Cuire les galettes de sarrasin dans un peu de beurre, garnir d'éffilochée de porc et de la sauce à la Guiness, parsemer de salade verte ciselée pour apporter un peu de fraîcheur !

Galette de sarrasin façon "pulled pork" à l'irlandaise

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 09:01

Michel Bras, chef admirable du restaurant Bras-Le Suquet à Laguiole vient être honoré du titre "chef des chefs" ou "meilleur chefs du monde" par la revue spécialisée Le Chef. En hommage à cette personnalité humble, discrète, intérieure, chez qui j'ai eu le plaisir de séjourner et de dîner, voici l'un de ces mets signatures aux côtés du gargouillou de légumes, un dessert maintes fois copié, par des industriels, des cuisiniers amateurs ou professionnels : le coulant au chocolat.
Celui-ci a été mis au point en 1981 et a rencontré un succès immédiat. Il se compose d'un biscuit enfermant une ganache congelée qui fond à la cuisson pour offrir cette géniale double texture, solide-liquide. La version originale est tout chocolat mais Michel Bras, puis Sébastien Bras ont par la suite imaginé des versions différentes, au caramel, au café, aux fruits... "Tout est parti d’une émotion, d'un retour à la maison après une sortie de ski de fond, par un temps exécrable. La famille frigorifiée s’est attablée autour d’un chocolat chaud. Puis peu à peu, sous l’effet de la chaleur, les langues se sont déliées, les rires se sont déclenchés, l’ambiance s’est réchauffée", raconte Michel Bras sur le site ou dans son livre.
Le chef a inspiré plusieurs recettes publiées ici, comme ce foie gras des prés aux herbes et graines, ce dessert à base de pomme de terre et betterave, ou ce dessert à base de coing, rose et peau de lait. Voici aujourd'hui la recette du coulant au chocolat, le seul, l'unique, inventé par Michel Bras.
NB le coulant de Michel Bras est sans gluten, qu'on se le dise...

 

 

Hommage à Michel Bras et coulant au chocolat "1981"

 

Ingrédients
pour la ganache au chocolat 
- 120 grammes de chocolat
- 200 grammes de crème liquide
- 50 grammes de beurre

pour le biscuit
- 110 grammes de chocolat
- 50 grammes de beurre
- 40 grammes de crème de riz (remplacé par de la fécule de maïs)
- 40 grammes de poudre d'amandes 
- 2 oeufs
- 90 grammes de sucre
Préparation
Faire fondre le chocolat, la crème et le beurre au bain marie, émulsionner et mouler dans des gabarits de 45 mm de diamètre et 35 mm de hauteur (ici des moules souples à cannelés).
Congeler les "bouchons" de ganache.
Le lendemain, préparer les moules, d'environ 45 mm de diamètre sur 55 mm de hauteur, chemisé doublement de papier cuisson beurré (au beurre fondu)^et poudrer de cacao.
Pour le biscuit, faire fondre le chocolat au bain-marie, ajouter le beurre hors du feu, puis incorporer la fécule et la poudre d'amandes. Ajouter les jaunes d'oeufs. Puis, incorporer délicatement les blancs montés, serrés avec le sucre. Verser le biscuit (à la poche à douille ou pas) dans le fonds du moule, déposer un bouchon de ganache congelée au bon format (au besoin, le retailler). Remplir les moules de biscuit. Les congeler 6 heures (faisable sans congélation mais plus délicat). Enfourner à 180°C 20 minutes. Démouler délicatement et dresser dans les assiettes avec une sauce, une quenelle de crème glacée, ou autre accompagnement de votre choix...

Hommage à Michel Bras et coulant au chocolat "1981"

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 09:56

Aujourd'hui, je vous propose une dée ludique avant le week-end : des rouleaux de poireau à la truite et au raifort en grignotage sain pour l'apéritif par exemple, une mise en bouche qui permet  notamment de réutiliser un reste de truite...
Ingrédients
- 2 poireaux (plutôt les blancs)
- 150 grammes de truite
- 80/100* grammes de crème liquide 
- 1 cuillère à café de jus de citron
- 1/2 ou 1 cuillère à café de préparation au raifort (à doser au goût)
- baies roses (facultatif)
- sel, poivre
*ajuster selon la consistance souhaitée
Préparation
Cuire les poireaux dans l'eau salée jusqu'à ce qu'ils soient cuits en restant fermes. Les déposer sur du papier absorbant. Mixer la chair de truite avec la crème, le jus de citron et le raifort, saler et poivrer. Rectifier la consistance et l'assaisonnement. Entayer les blancs de poireau et les ouvrir en rectangles, les découper au format souhaité, étaler un peu de truite et rouler les blancs de poireau, comme des cannelloni...

Idée ludique avant le week-end : rouleau de poireau à la truite et au raifort

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 07:06

Et, en effet, Françoise, surexcitée par l'ambition de réussir pour un invité de marque un dîner enfin semé de difficultés dignes d'elle, s'était donné une peine qu'elle ne prenait plus quand nous étions seuls et avait retrouvé sa manière incomparable de Combray.
(...)

Ma mère comptait beaucoup sur la salade d'ananas et de truffes. Mais l’Ambassadeur après avoir exercé un instant sur le mets la pénétration de son regard d’observateur la mangea en restant entouré de discrétion diplomatique et ne nous livra pas sa pensée. Ma mère insista pour qu’il en reprit, ce que fit M. de Norpois, mais en disant seulement au lieu du compliment qu’on espérait : " J’obéis, Madame, puisque je vois que c’est là de votre part un véritable oukase."


Marcel Proust (A l'ombre des jeunes filles en fleur, extrait)

La salade d'ananas et de truffes, Marcel Proust (A l'ombre des jeunes filles en fleur, extrait)

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 06:59

Après le gâteau sans gluten, sans lactose ni glucose de la semaine dernière, voici un gâteau sans lactose à nouveau, avec seulement de la matière grasse végétale : avocat et pâte de pistache remplace ici le beurre. En revanche, farine de blé et sucre pour un gâteau pistaché et chocolaté très apprécié ! Vous pouvez ajuster les quantités, mais voici la recette de ce gâteau avocat, pistache, chocolat (sans PLV).
Ingrédients
- 2 oeufs
- 60 grammes de chair d'avocat
- 50 grammes de pâte de pistache
- 150 grammes de sucre
- 150 grammes de farine
- 1 sachet de poudre à lever
- 50/60 grammes de chocolat noir
Préparation
Mixer les oeufs et le sucre avec la pâte de pistache et l'avocat en purée lisse. Incorporer la farine et la poudre à lever. Ajouter le chocolat concassé (ou des pépites).
Enfourner 25/30 minutes environ à 180°C. Déguster tiède ou refroidi.

NB peut sefaire dans un moule à cake également... 

 

Gâteau avocat, pistache, chocolat (sans PLV)

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 17:36

Ce soir, je vous propose une idée toute bête à base d'un reste de morue pochée et effilochée : une brandade express ! La brandade de Nîmes classique se monte au mortier, à l'huile d'olive et au lait tiède (environ moitié-moitié). Ici on actionne le mixeur plongeant. La différence ce soir est que cette brandade de morue express est parfumée au safran pour lui donner un surcroît de saveur et d'élégance, mais si vous avez un reste de truffe, des brisures, voire du jus, n'hésitez pas, la brandade de morue truffée, c'est un délice !
Ingrédients
- reste de morue effeuillée, ici environ 150 grammes
- QS lait 
- QS huile d'olive
- 5 ou 6 filaments de safran infusé dans environ 1 cuillère à soupe d'eau chaude, comme indiqué ici (avec le safran de l'Or rouge des trois rivières)
Préparation
Infuser le safran une petite heure avant.
Mixer le reste de morue avec lait éventuellement tiédi et huile d'olive, et le safran. C'est prêt !
A déguster sur du pain grillé.

L'idée du dimanche soir : brandade de morue express au safran

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 08:04

Je voyageais. Le paysage au milieu duquel j’étais placé était d’une grandeur et d’une noblesse irrésistibles. Il en passa sans doute en ce moment quelque chose dans mon âme. Mes pensées voltigeaient avec une légèreté égale à celle de l’atmosphère ; les passions vulgaires, telles que la haine et l’amour profane, m’apparaissaient maintenant aussi éloignées que les nuées qui défilaient au fond des abîmes sous mes pieds ; mon âme me semblait aussi vaste et aussi pure que la coupole du ciel dont j’étais enveloppé ; le souvenir des choses terrestres n’arrivait à mon cœur qu’affaibli et diminué, comme le son de la clochette des bestiaux imperceptibles qui paissaient loin, bien loin, sur le versant d’une autre montagne. Sur le petit lac immobile, noir de son immense profondeur, passait quelquefois l’ombre d’un nuage, comme le reflet du manteau d’un géant aérien volant à travers le ciel. Et je me souviens que cette sensation solennelle et rare, causée par un grand mouvement parfaitement silencieux, me remplissait d’une joie mêlée de peur. Bref, je me sentais, grâce à l’enthousiasmante beauté dont j’étais environné, en parfaite paix avec moi-même et avec l’univers ; je crois même que, dans ma parfaite béatitude et dans mon total oubli de tout le mal terrestre, j’en étais venu à ne plus trouver si ridicules les journaux qui prétendent que l’homme est né bon ; — quand la matière incurable renouvelant ses exigences, je songeai à réparer la fatigue et à soulager l’appétit causés par une si longue ascension. Je tirai de ma poche un gros morceau de pain, une tasse de cuir et un flacon d’un certain élixir que les pharmaciens vendaient dans ce temps-là aux touristes pour le mêler dans l’occasion avec de l’eau de neige.

Je découpais tranquillement mon pain, quand un bruit très-léger me fit lever les yeux. Devant moi se tenait un petit être déguenillé, noir, ébouriffé, dont les yeux creux, farouches et comme suppliants, dévoraient le morceau de pain. Et je l’entendis soupirer, d’une voix basse et rauque, le mot : gâteau ! Je ne pus m’empêcher de rire en entendant l’appellation dont il voulait bien honorer mon pain presque blanc, et j’en coupai pour lui une belle tranche que je lui offris. Lentement il se rapprocha, ne quittant pas des yeux l’objet de sa convoitise ; puis, happant le morceau avec sa main, se recula vivement, comme s’il eût craint que mon offre ne fût pas sincère ou que je m’en repentisse déjà.

Mais au même instant il fut culbuté par un autre petit sauvage, sorti je ne sais d’où, et si parfaitement semblable au premier qu’on aurait pu le prendre pour son frère jumeau. Ensemble ils roulèrent sur le sol, se disputant la précieuse proie, aucun n’en voulant sans doute sacrifier la moitié pour son frère. Le premier, exaspéré, empoigna le second par les cheveux ; celui-ci lui saisit l’oreille avec les dents, et en cracha un petit morceau sanglant avec un superbe juron patois. Le légitime propriétaire du gâteau essaya d’enfoncer ses petites griffes dans les yeux de l’usurpateur ; à son tour celui-ci appliqua toutes ses forces à étrangler son adversaire d’une main, pendant que de l’autre il tâchait de glisser dans sa poche le prix du combat. Mais, ravivé par le désespoir, le vaincu se redressa et fit rouler le vainqueur par terre d’un coup de tête dans l’estomac. À quoi bon décrire une lutte hideuse qui dura en vérité plus longtemps que leurs forces enfantines ne semblaient le promettre ? Le gâteau voyageait de main en main et changeait de poche à chaque instant ; mais, hélas ! il changeait aussi de volume ; et lorsque enfin, exténués, haletants, sanglants, ils s’arrêtèrent par impossibilité de continuer, il n’y avait plus, à vrai dire, aucun sujet de bataille ; le morceau de pain avait disparu, et il était éparpillé en miettes semblables aux grains de sable auxquels il était mêlé.

Ce spectacle m’avait embrumé le paysage, et la joie calme où s’ébaudissait mon âme avant d’avoir vu ces petits hommes avait totalement disparu ; j’en restai triste assez longtemps, me répétant sans cesse : « Il y a donc un pays superbe où le pain s’appelle du gâteau, friandise si rare qu’elle suffit pour engendrer une guerre parfaitement fratricide ! »

Nature morte avec pichet et pain - Pablo Picasso (1921)

Nature morte avec pichet et pain - Pablo Picasso (1921)

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 17:41

Sur les conseils de Jean-Paul heureux producteur à Lugar do Olhar Feliz, j'ai marié crustacé, whisky tourbé et bergamote, mais la recette fonctionnerait aussi avec la limette. Cela tombe bien les Islay, tourbés et iodés, ont ma préférence, en l'occurence j'ai utilisé du Caol Ila mais du Laphroaig ou du Lagavulin, c'est très bien aussi. Voici mon adaptation des crevettes sautées au whisky, crème à la bergamote.
Ingrédients
- 2 poignées de crevettes (vivantes, soit 150 grammes)
- 3  à 4 cuillères à soupe de whisky (ici Caol Ila)

- 5 cl de crème liquide
- QS zeste de bergamote (environ 1/2 cuillère à café, ou limette)
- huile d'olive
- sel, poivre
Préparation
Infuser le zeste de bergamote environ 2 minutes dans la crème liquide.
Sauter les crevettes à l'huile d'olive (attention, elle sautent vraiment !), arroser de 2 ou 3 cuillères à soupe de whisky. Verser dans le plats, ajouter une cuillère à soupe de whisky dans la poêle, réduite un peu et verser dans la crème. Arroser les crevettes de crème et servir aussitôt.

Sur le pouce : crevettes sautées au whisky, crème à la bergamote

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 07:27

Excellent Jean Poiret ! Sur l'air de La valse à mille temps de Jacques Brel...

 

Au premier temps de la vache,
Toute seule dans son pré, elle est là,
Au premier temps de la vache,
Y a l'éleveur, y a la bête et y a moi,
Et ma faim qui bat la mesure,
La mesure de mon estomac,
Et ma faim qui bat la mesure,
Mesure aussi mes fins de mois.


Une vache à mille francs,
Comme ce serait charmant,
Comme ce serait charmant
Et beaucoup plus tentant
Qu'une vache à deux mille francs,
Une vache à mille francs.
Une vache à mille francs,
F'rait l'filet à cent francs,
L'rumsteack à soixante francs,
Le gîte à quarante francs,
L'aloyau à trente francs,
La culotte à vingt francs.
Une culotte à vingt francs,
F'rait la côte à quinze francs,
La poitrine à douze francs,
La bavette à dix francs,
Le collier à huit francs,
Le jarret à quatre francs.
Un jarret à quatre francs,
Ce s'rait intéressant
Et plus avantageux
Pour faire un pot-au-feu
Qu'un jarret à mille francs,
Un jarret à quatre francs


La suite en vidéo...

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