16 avril 2016
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Les spaghetti sont un souvenir d'enfance, nature, au beurre, en sauce tomate (avec ou sans basilic) ou à l'ail... ce sont l'une de mes pâtes favorites. Pas aisé à manger mais si amusant. Très tôt j'ai appris la technique qui consiste à enrouler les spaghetti sur la fourchette en prenant appui sur une cuillère à soupe. Mais aspirer la pâte sur toute sa longueur est un vrai plaisir régressif !
Et impossible de penser spaghetti sans évoquer la scène du restaurant italien dans la Belle et le Clochard de Walt Disney...
Spaghetto signifie ficelle en italien, c'est une forme qui semble venir de la région de Naples. A l'origine traditionnellement à l'huile d'olive, poivre et fromage (cacio e pepe), puis aux alentours du XVIII/XIXème siècle avec de la sauce tomate, cité notamment dans un livre de cuisine de 1834 par Ippolito Cavalcanti, accommodé avec de la sauce napolitaine.
A noter que les spaghetti à la bolognaise ne sont pas une recette italienne mais qu'elles sont nées à l'étranger, en Europe du Nord (très populaire en Allemagne, Angleterre) tandis que le ragù bolognese (spécialité de Bologne donc) accompagne essentiellement, dans la version traditionnelle, les tagliatelles ou les lasagnes (voire la polenta).
Jadis on mangeait la pasta avec les mains, et même jusqu'à la fin du XIXème siècle, et ce d'autant plus que la pasta appartient dans le sud de l'Italie à une longue tradition de cuisine de rue... Ci-dessous, c'est même sans les mains ! Cinq girls de Broadway participent à un concours de "Spaghetti Swooshing" en 1948. Où comment manger une assiette de spaghetti en sauce sans les mains !
7 avril 2016
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Pancake, griddlecake, flapjack, hoecake, flannelcake, johnnycake... Des mots divers pour désigner un mets identique : une petite crêpe plus ou moins épaisse servie généralement chaude. Mais quelle différence puisque différents termes il y a ?
Pancake vient bien évidemment de pan-cake, gâteau cuit à la poêle. Il est d'origine britannique, cité dans The british housewife (1615) qui donne une recette de "best pancakes" !
Il existe encore au Royaume-Uni une tradition amusante pour Schrove Tuesday (Mardi Gras) : les pancakes races, des courses de crêpes donc. Les participants courent sur une certaine distance en faisant sauter 3 fois leur crêpe dans la poêle. Cette ancienne tradition a lieu dans de nombreuses communes. D'après la légende, la première pancake race aurait vu le jour à Olney (Buckinghamshire) où une cuisnière ayant entendu la cloche de l'église aurait accouru la poêle à la main, toujours avec le pancake, pour ne pas manquer la messe !
On trouve également la dénomination hotcake puisque la crêpe se mange chaude ainsi que celle de fritter ou flitter par évolution phonétique, en référence à la friture qui cuit la crêpe.
Le terme de flapjack aux Etats-Unis, ou flatjack désigne le caractère plat (flat) du "gâteau" ou celui de battre la pâte (to flap) . Rien à voir avec la barre de céréales que désigne le nom de flapjack au Royaume-Uni... On trouve encore flapover, flopover, flap ou flatcake, flipjack... Même genre d'origine pour le battercake, là encore la pâte doit être battue. Or, on dit généralement que la pâte à pancake doit être mélangée rapidement, même s'il reste des grumeaux. Paradoxe ? Evolution de la recette ?
Le terme de griddlecake (griddle cake) renvoie au mode de cuisson, griddle désignant une plaque (genre plancha) et non plus une poêle. Certains évoquent aussi le fait que le griddlecake se prépare à base de farine de maïs, mais aucune certitude sur ce point-là.
Dans le sud des Etats-Unis, le hoecake désigne l'ustensile, hoe (sarcloir, houe) sur lequel les pionniers américains cuisaient la crêpe, plutôt de belle taille, à même les braises. Celui-ci est semble également réalisé à partir de farine de maïs blanc et plus rustique.
Le flannelcake est un ancien terme de Pennsylvanie qui désigne un genre de pancake plus épais, lointainement originaire d'Irlande/Ecosse. L'étymologie pourrait être liée à la "flanelle" française ou à l'ancien français "flaine" qui désigne une couverture, une texture douillette et chaude... On trouve aussi flannen cake à rapprocher du flannen bannock écossais à base d'avoine.
On trouve enfin le johnnycake plutôt sur la côte est des Etats-Unis où il désigne également un genre de pancake à base de maïs. L'étymologie hésite entre "journey cake" et "jannack" qui désigne un genre de oat cake ou oat bread (pain d'avoine) cité dans The british housewife (1615) cité au début de cet article. Et la boucle est bouclée...
16 février 2016
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La Bakewell tart est-elle originaire de Bakewell, Derbyshire, Angleterre ? Ou est-ce le Bakewell pudding ? Il semblerait que la première soit une variante, dérivée du second qui est plutôt une tarte au flan sur pâte feuilletée tandis que la première est une tarte à la crème d'amande avec une couche de confiture (généralement de fruits rouges, plutôt acidulée, ici gelée de coquelicot), sur pâte brisée. A noter qu'il existe une troisième version amandine glacée au sucre et décorée d'une cerise confite, également dénommée "Bakewell tart", ce qui complique l'identification de ces desserts. NB Les anglais nomment la garniture "frangipane" selon le nom français mais c'est un nom générique pour "crème d'amande", non une frangipane à base de crème pâtissière...
La recette provient de chez Hélène. Elle est assez riche, donc à réserver aux grandes tablées au risque de faire durer le plaisir !
Ingrédients
- 250 grammes de pâte brisée maison
- QS de gelée de coquelicot
- 175 grammes de beurre mou coupé en morceaux
- 175 grammes de sucre en poudre
- 4 œufs
- 175 grammes de poudre d’amandes
- QS de sucre glace
- environ 40 g d’amandes effilées
Préparation
Étaler la pâte brisée de 0.5 cm d’épaisseur, sur un plan de travail légèrement fariné.
Garnir un moule à tarte de 25 cm de diamètre. Presser le bord et piquer, avec une fourchette, le fond de tarte. Laisser au réfrigérateur 15 minutes. Recouvrir la tarte d’une feuille de papier sulfurisé et ajouter des légumes secs. Enfourner 15 minutes à 190°C.
Ôter la feuille de papier sulfurisé et les légumes secs. Remettre la tarte au four 8 à 10 minutes jusqu’à ce que la pâte soit dorée. Laisser refroidir.
Fouetter au robot le beurre mou avec le sucre. Ajouter les œufs un à un. Bien mélanger puis incorporer la poudre d’amandes.
Étaler la gelée ou la confiture sur le fond de tarte refroidi. Ajouter la frangipane et lisser. Saupoudrer de sucre glace et répartir les amandes effilées préalablement dorées à la poêle. Enfourner 25 à 30 minutes. Servir tiède avec de la crème fraîche épaisse (clotted cream) ou totalement refroidi.
8 février 2016
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On fête aujourd'hui le Nouvel an chinois, le Têt au Vietnam. Dans ce pays de l'Asie du Sud-Est, on prépare traditionnellement le Bánh chưng ou le bánh Tét, du riz gluant à la pâte de soja (haricot mungo) et à la poitrine de porc cuit longuement dans des feuilles de dong ou des feuilles de bananier, plus aisées à trouver. Le premier est moulé dans une forme carrée et se prépare ainsi plutôt au nord, le second, au sud Vietnam, est rond ou ovale, comme dans la photo ci-dessous. Ce mets est servi avec le traditionnel thit kho ou porc au caramel.
J'ai rencontré des difficultés à enfermer les différentes préparations dans les feuilles de bananier qui se déchiraient bien trop aisément (probablement pas assez fraîches), j'ai donc suremballé dans du papier cuisson. Mais mon banh chung s'est un peu effondré lors de cet emballage. Attention donc à vérifier l'état des feuilles de bananier un peu avant de réaliser ces "pâtés vietnamiens"... Voici néanmoins la recette, mix entre plusieurs trouvées sur le net.
Ingrédients
- 500 grammes de riz gluant
- 150 grammes de haricots mungos (graines de soja jaune)
- 150 grammes de poitrine de porc découennée
- 50/60 ml de nuoc mam
- 1/2 cuillère à soupe de sucre
- 4 feuilles de bananier fraîches
- sel, poivre
Préparation
Faire tremper les haricots mungos 24 heures, puis les cuire dans l'eau bouillante, dépelliculer et mixer en pâte de haricot. Saler, bien poivrer.
Couper le porc en cubes, faire mariner dans le nuoc mam avec sucre et poivre au moins 1 heure.
Faire tremper 24 heures également le riz gluant. Egoutter.
Faire chevaucher les feuilles de bananier deux à deux horizontalement et verticalement sur le plant de travail. Déposer un peu moins de la moitié de riz, puis la purée de graines de soja, le porc, remettre de la purée de graines de soja et terminer par le riz en formant soit un carré, soit un boudin ovale. Replier les feuilles de bananier et ficeler. Cuire au moins 5 heures dans l'eau bouillante.
Sortir le banh chung de l'eau, découper les liens, déplier les feuilles de bananier. Découper en tranches et servir avec du thit kho.
6 février 2016
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Le lotus (lian) est un emblème fort en Asie (et la fleur nationale de certains pays). Cette plante d'eau est vénérée en Inde, au Sri Lanka, en Chine, au Vietnam... Célébrée pour sa beauté aquatique, sa plénitude, le lotus est présent dans la littérature, la peinture, mais aussi la gastronomie et règne sur les univers philosophiques et spirituels ; il est symbole de pureté dans le boudhisme, d'intégrité, de noblesse d'âme dans le confucianisme, mais aussi de fécondité, longévité et de vitalité, longtemps associé à la sexualité et l'érotisme (le lotus est ainsi l'autre nom du sexe féminin en chinois).
« Propre et pur, l’eau perle sur lui sans l’entacher,
Il pousse sans être entravé, il est rectitude incarnée
Il ne cherche pas à grimper, à s’étendre,
Et c’est pourtant de loin qu’on le sent : sa pureté se répand
Il se dresse droit, calme et inébranlable,
Et c’est de loin qu’on le voit, ce n’est jamais sans respect qu’on le côtoie »
De mon amour pour les lotus, Zhou Dunyi
Essence de vie, le lotus est bénéfique pour la santé, antispasmodique, digestif, apaisant, calmant.
Tout se consomme dans le lotus : la tige tendre en salade, la racine craquante, sautée en accompagnement, les graines en préparation salée et en friandise sucrée (pour les desserts du nouvel an), et même la fleur, en thé parfumé. Quant à la feuille, elle enrobe des préparations cuisinées ou permet d'affiner certaines variétés de riz ou de les conserver comme le jeune riz grillé vietnamien, côm.
Il est fêté lors de diverses célébrations, notamment les graines de lotus qui sont un mets prisé lors du nouvel an chinois ou du Têt vietnamien. On les consomme en bouillon sucré avec d'autres fruits, comme le longane (oeil du dragon), en pâte sucrée pour des desserts comme le shoutao, pêche de longévité, elles se consomment sucrées en friandises avec les autres fruits confits, un des 8 trésors picorés ou dégustés dans le nian gao...
On trouve les graines séchées ou fraîches au sirop, ou encore sucrées. Les graines séchées doivent être réhydratées afin d'ôter la peau (le cas échéant) et le germe vert qui se trouve à l'intérieur. Elles peuvent ensuite être cuites, sucrées ou salées.
sources http://wsimag.com/fr/gastronomie/10460-le-lotus-dans-la-cuisine-vietnamienne
http://360degresvietnam.com/vietnam-zig-zag/lotus-fleur-emblematique-du-vietnam/
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7 janvier 2016
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Le plaqueminier est l'arbre qui perdure en hiver quand tous les autres fruits ne sont plus, il gardent ses fruits flamboyants intacts, mûrissant peu à peu, figés par le froid et prolongeant leur longévité, fausse impression d'éternité. Cet arbre nu ponctué de boules rouges est un autre "arbre de Noël"...
Fruit originaire d'Asie, le kaki est extrêmement populaire en Chine, en Corée et au Japon (aujourd'hui les trois plus gros produceurs mondiaux) ; kaki est un mot japonais porté par le kakinoki, plaqueminier en français. Il en existe des variétés douces et d'autres astringentes* qui se consomment très mûres, voire blettes, ou séchées. Le fruit étant fragile, une peau fine qui se perce aisément,le séchage est une bonne alternative à la conservation et au voyage... On trouve le kaki également sous forme de vinaigre et il sert à sucrer naturellement les mets et boissons. Au Japon on utilise également la feuille dans laquelle ont fait "fermenter" des sushi.
*astringence populaire, culturelle au Japon
Plaqueminier (kakinoki), détail, Sakai Hoitsu, Japon, 1816, n° Inv.57.156.3, Metropolitan Museum
Ce sont les Italiens, autre peuple friand de kakis, qui l'importèrent de Chine au XVIIème siècle. La production se diffusa par la suite en France, notamment dans le Sud-Est où on le cultive, même s'il reste principalement un arbre de jardin.
Parmi les variétés douces, citons le kaki fuyu, dit kaki d'hiver (au premier plan ci-dessous) : rond, de couleur orange, il se croque comme une pomme offrant un texture ferme, juteuse, un peu plus fondante si on le laisse mûrir davantage. Très apprécié en fruit de bouche, on peut l'utiliser en cuisine en pickles (tsukemono), en pâtisserie, en fruit cuisiné ou en confiture. On peut encore le faire sécher. On trouve encore le kaki jiro, plus aplati et plus clair. On trouve encore le Sharon made in Israël.
Parmi les kakis astringents, citons le kaki hiratanenashi de forme carrée (traité chimiquement), le kaki Hachiya bien sucré si on le consomme blet mais très astringent s'il n'est "que" mûr,.
En France on trouve le kaki muscat, sans pépin et doux (celui planté chez moi, d'autres photos issues de mon jardin, ici). D'autres variétés à découvrir encore ici.
Je recommande également la lecture de cet intéressant billet, bien documenté (ainsi que d'autres proposés en lien). A visualiser aussi cette émission très intéressante (merci JP !).
Un célèbre haïku de Masaoka Shiki (1867-1902) évoque la façon de déguster le kaki, en le croquant comme une pomme, s'agissant peut-être d'un kaki doux :
Kaki kué-ba,
kané-ga naru-nari.
Hôryûji
La traduction d'un Japonais est :
Croquant un kaki,
la cloche résonne
Hôryûji*
*"temple le plus ancien et le plus représentatif de la ville de Nara, la capitale du huitième siècle qui a connu la floraison des architectures bouddhiques", dixit.
4 janvier 2016
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En Occident, hormis pour les tanins du vin, l'astringence est une sensation très peu mise en avant et rarement décrite. Tandis qu'au Japon, la notion d'astringence fait partie intégrante de la culture et de la vie. L'astringence est la saveur du kaki, fruit emblématique du plaqueminier (kakinoki), dont il existe des variétés douces et d'autres astringentes. Cette saveur est dite shibui (astringent). La notion y est éminemment positive puisque l'on parle d'un homme astringent ou d'une voix astringente pour les valoriser et en souligner le raffinement discret, une forme de distinction. On parle même de couleur astringente, kakishibu, pour évoquer une teinte plus atténuée que vive, obtenue à base de jus de kaki fermenté, cet astreingent de kaki donnant une teinte ocrée tirant vers le brun ou vers le rouge. Le vocabulaire s'est alors étoffé pour désigner des objets teints, tels les kakiso (vêtements de kaki) ou les kakiiushiwa (éventail de kaki). Rien à voir avec notre couleur kaki* !
La saveur donnant naissance à la couleur, c'est éminemment poétique et suffisamment rare pour être souligné.
L'astringence ou saveur de kaki, jadis appréciée, est devenue toutefois un défaut dans cet univers marchand mondialisé et l'on traite chimiquement cette astringence sur certaines variétés de kaki destinées à voyager, à être exportée. A commencer par les producteurs japonais. Paradoxe...
Ceci me rappelle un intéressant article de Chihiro Masui dans lequel elle soulignait le dédain d'une jeune japonaise qui préférait la cuisine française à la culture culinaire de son pays, car rien selon elle n'y pouvait évoluer, tout étant figé, techniques comme ingrédients, et apparaissant dès lors comme... fade !
*la couleur vert kaki anciennement khaki vient d'un mot hindi qui évoque la terre
source http://www.maisondexceptions.com/kakishibu-la-couleur-de-lastringence/
Lire aussi L'astringence de Ryoko Segikuchi (Argol Editions)
Cueillette de kakis, détail, Kitagawa Utamaro, Japon, ca. 1803, Epoque d’Edo (1615–1868), Metropolitan Museum
Published by tiuscha
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19 décembre 2015
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Après les yemas et les mantecados, voici des mazapán et empiñonadas andalous, constitués de pâte d'amande cuite, un peu comme notre massepain... Très anciennes spécialités de friandises, il en existe de différentes variétés, formes et textures diverses, parfois farcies de pâte d'abricot. L'un des dérivés du mazapán est le pan de Cadiz, très joliment décoré et truffé de deux garnitures colorées. Les empiñonadas ou panellets en Catalogne, sont agrémentés de pignons de pin. Deux friandises à picorer durant l'Avent...
Ingrédients
- 250 grammes de poudre d'amande
- 250 grammes de sucre glace
- 1 oeuf clarifié
Préparation
Mélanger la poudre d'amande, le sucre glace et le blanc d'oeuf, mélanger et réserver au frais, ainsi que le jaune d'oeuf. Au moment de préparer les mazapán et empiñonadas, sortir la pâte d'amande, façonner à votre gré, egn forme de boules pour les empiñonadas à incruster de pignons) et dorer à l'oeuf. Enfourner à four chaud (environ 210/220°C quelques minutes en surveillant.
15 décembre 2015
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Poursuivons notre périple espagnol après les yemas d'Avila. L'un des biscuits les plus populaires d'Espagne est le mantecado (prononcez manteca-o), préparé à base de saindoux, une évidence dans ce pays de tradition porcine. Les mantecados utilisent de la farine toastée qui donne cette note grillée qui souligne encore le caractère un peu animal du saindoux. Dis comme cela, on pourrait avoir des doutes, mais ce gâteau friable est terriblement addictif ! On le parfume à la cannelle, au citron, à l'orange, à l'anis ou au chocolat, entre autres... Quelle différence avec les polvorones ? La quantité d'amandes moulues et sa proportion, mais le caractère addictif et friable rendent ces biscuits espagnols terribles, bien qu'un peu bourratifs et très caloriques. Je vous propose une version de mantecados cacao et orange.
Ingrédients
- 300 grammes de farine
- 150 grammes de sucre glace
- 150 grammes de saindoux
- 1 cuillère à café d'huile d'olive et 10 gouttes d'huile essentielle d'orange (ou zeste d'une orange)
- 15 grammes de cacao
Préparation
Torréfier la farine au four à 150°C environ 30 minutes en remuant régulièrement. Laisser refroidir.
Mélanger avec les autres ingrédients, bien amalgamer jusqu'à obtenir une masse dense. Abaisser en plusieurs fois et emporte-piécer des cercles d'environ 2 cm de diamètre. Enfourner 20/25 minutes à 180°C.
13 décembre 2015
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Retour sur le tour d'Europe des biscuits de l'Avent, tournons-nous du côté de l'Espagne où les mantecados (sablés friables à base saindoux) et leurs cousins les polvorones sont rois, on trouve également nombre d'autres spécialités, petits gâteaux et confiseries à base d'amande notamment. A suivre dans la semaine...
Pour aujourd'hui, je vous emmène au coeur de l'Espagne, à Avila où se trouve le couvent de Santa Teresa et où furent historiquement préparés ces confiseries : les yemas de Avila ou de Santa Teresa (d'après cette recette). Idéal pour "passer" des jaunes d'oeufs, mais pas vraiment anti-cholestérol...
Ingrédients
- 5 ou 6 jaunes d'oeufs
- 90 grammes de sucre blond
- zeste d'un citron
- 2 pincées d'épices à pain d'épices ou 1 bâton de cannelle
- sucre glace
Préparation
Passer les jaunes d'oeufs au tamis.
Préparer un sirop avec le sucre 40 grammes d'eau, le zeste et les épices.
Verser sur les jaunes et remettre à chauffer, sans bouillir, jusqu'à épaississement. Les jaunes doivent former une pâte qui se détache des parois. Laisser refroidir en filmant au contact.
le lendemain former des boules et les rouler dans le sucre glace. Stocker au frais.