L'ortie, urtica dioica, est une plante sauvage très courante, urticante et piquante comme son nom latin l'indique. A ne pas confondre avec l'ortie blanche ou lamier blanc. On la trouve dans prés souvent près des cours d'eau car c'est une plante qui aime l'eau.
Elle est probablement l'une des plantes sauvages les mieux connues, et ce dès la préhistoire pour sa richesse nutritionnelle, et on lui reconnaît de nombreuses vertus thérapeutiques depuis l'antiquité. Elle a notamment été consommée durant les périodes de famine, apportant les nutriments nécessaires à la survie puisque riche en sels minéraux et vitamines (comme souvent les plantes sauvages) mais également en protéines (25 à 40%). A noter, sa richesse en vitamine C et en silice. Elle est très nutritive, revitalisante et reminéralisante.
En temps normal, l'ortie est un aliment de base du bétail et surtout un fertilisant naturel pour les cultures et le jardin, toujours utilisé de nos jours.
Comme à l'accoutumée, il faut veiller à récolter l'ortie dans un espace protégé, non traité chimiquement, le plus propre possible. Pour des raisons évidentes, on cueille l'ortie ganté, même si les très jeunes feuilles sont moins urticantes et que l'on peut parfois les saisir à pleine main. Il faut ensuite bien les laver. On peut les faire infuser pour bénéficier de toutes les vertus évoquées. Ou les cuisiner.Bien évidemment, il est meilleur pour la santé de la manger aussitôt cueillie à cru, mais n'hésitez pas à la cuisiner également cuite.
L'ortie s'accommode traditionnellement en soupe ou en purée, en omelette, en cake, ou pourquoi pas en risotto. ou même en farce à ravioli. Mais on peut également préparer des coulis ou sauce, cuite ou crue comme dans ce pesto ; l'ortie se glisse parfois dans des mets sucré, des sorbets, en utilisant l'ortie fraîche ou séchée (réduite éventuellement en poudre à 35°C au four ou au déshydrateur).
NB l'ortie perd sont caractère urticant par blanchiement ou écrasement des épines (en les froissant, en les pilant ou en les mixant).