4 juillet 2017
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Fleurs de courge et courgette au menu de ce dernier week-end, du jardin de mon père à nouveau. Un reste de poisson, quelques anchois, un peu de mie de pain, de la menthe fraîche pour farcir, et un peu de roquette servie avec, voilà qui était une façon simple de cuisiner les produits de saison !
Ingrédients
- 6/7 fleurs de courge et/ou courgette
- reste de poisson blanc (environ 80 grammes de chair)
- 1/2 tranche de mie de pain, ramollie dans un peu de lait
- 2 ou 3 filets d'anchois (au goût)
- 3 feuilles de menthe fraîches + quelques unes
- roquette
- vinaigre balsamique (facultatif)
- huile d'olive
sel, poivre
Préparation
Ecraser la chair de poisson et d'anchois désarêtés, ajouter la mie de pain ramollie, essorée, puis la menthe hachée. Poivrer. Bien mélanger cette farce, en garnir les fleurs. Poêler dans l'huile dolive pour faire dorer, saler, poivrer, ajouter la roquette vivement et éventuellement, ajouter un trait de vinaigre balsamique. Servir aussitôt.
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20 février 2016
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08:10
– À la barque, les huîtres, à la barque. – Oh ! des huîtres, j'en ai si envie ! » Heureusement, Albertine, moitié inconstance, moitié docilité, oubliait vite ce qu'elle avait désiré, et avant que j'eusse eu le temps de lui dire qu'elle les aurait meilleures chez Prunier, elle voulait successivement tout ce qu'elle entendait crier par la marchande de poissons : « À la crevette, à la bonne crevette, j'ai de la raie toute en vie, toute en vie. – Merlans à frire, à frire. – Il arrive le maquereau, maquereau frais, maquereau nouveau. – Voilà le maquereau, mesdames, il est beau le maquereau. – À la moule fraîche et bonne, à la moule ! » Malgré moi, l'avertissement : « Il arrive le maquereau » me faisait frémir. Mais comme cet avertissement ne pouvait s'appliquer, me semblait-il, à notre chauffeur, je ne songeais qu'au poisson que je détestais, mon inquiétude ne durait pas. « Ah ! des moules, dit Albertine, j'aimerais tant manger des moules. – Mon chéri ! c'était pour Balbec, ici ça ne vaut rien ; d'ailleurs, je vous en prie, rappelez-vous ce que vous a dit Cottard au sujet des moules. »
Marcel Proust (La recherche du temps perdu, extrait)
Marchands de poisson à leur étal de Frans Snyders