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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 06:59

cornegatte.jpgPas de porc du Ventoux cette fois-ci, contrairement à ce dîner, mais une échine tendre, rôtie au four avec une "croûte" composée de purée de cassis, d'un peu de moutarde et de sauce soja. Très simple et goûteux, mais une cuisson un peu longue. Nous avons dégusté ce cochon avec de la purée de céleri et des marrons. Même type d'accord que pour la daube de sanglier ! Et je n'en ai pas terminé avec le cassis...

Mais je l'ai servi également avec une variété de pomme de terre ancienne, remise au goût du jour (un peu comme ces légumes oubliés qui nous rappellent à leur bon souvenir...) : la corne de gatte, tubercule allongé à peau rose et à chair jaune, ferme, qui tient bien la cuisson, vapeur ou frite. Cette corne de gatte proviendrait à l'origine d'Ecosse ; elle est courante en Belgique où on la trouve sous le nom de Qwen di gatte en Wallonie. Une sorte de ratte, c'est d'ailleurs son surnom : "ratte rose".

Ingrédients

- 800 grammes environ d'échine de porc

- 50 grammes de purée de cassis

- 1 cuillère à café de moutarde

- 1 cuillère à café de sauce soja

Préparation

Huiler un plat allant au four et y poser l'échine de porc.

Mélanger la purée de cassis avec la moutarde et la sauce soja, étaler sur le porc en couche épaisse.

Enfourner à 220/230°C pendant 40 minutes avec un peu d'eau, puis baisser à 200°C pour 1 heure minimum. Arroser de temps à autre, en ajoutant un peu d'eau dans le fond du plat si nécessaire.cochoncroutecassis.jpg

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 07:06

Avec des restes de mets de fêtes, on réalise des choses simples mais toujours festives elles-mêmes ! Entre les deux fêtes, j'ai proposé un foie gras truffé "maison" : cuisson vapeur du foie (30 minutes au four-vapeur à 100°C ou au panier-vapeur), en laissant reposer puis en intercalant des lamelles de truffe fraîche, bien filmé dans une terrine, au frais au repos durant 48 heures (ou plus, mais je le prèfère mi-cuit et bien frais, pas "rassis").

Il en restait, j'ai donc réalisé une salade périgourdine (ou landaise) revisitée, sans gésiers  (que l'on trouve souvent dans cette salade) mais avec du magret de canard séché "maison", auquel j'ai ajouté des endives, des poires Martin Sec et des noix...

NB j'ignore la différence qui peut exister entre la salade landaise et la salade périgourdine, et même s'il en existe une ! Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne... Gracianne ?

Avec le même magret séché maison, vous pouvez goûter cette autre salade fruitée et colorée ou encore celle-ci.

foiegrastruffe

Ingrédients

- 2 bonnes poignée de salade (celle de votre préférence, un mesclun va bien, ici scarole et mâche en mélange)

- 6 feuilles d'endive

- une douzaine de tranches fines de magret séché maison

- 2 belles tranches de foie gras à la truffe (ou pas, ici maison comme expliqué plus haut)

- 1 petite poire ferme (variété Martin Sec comme hier)

- 3 ou 4 noix selon la taille

- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive

- 2,5 cuillères à soupe d'huile de noix

- 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre

- 1 cuillère à café de moutarde à l'ancienne

- sel, poivre

Préparation

Mélanger les huiles, le vinaigre, la moutarde, saler, poivrer et ajouter la moitié des noix concassées. Mélanger avec les salade et les feuilles endives coupées en morceaux, Partager dans deux belles assiettes et ajouter tranches de magret, lamelles de poire, et déposer une tranche de foie gras. Ajouter un ou deux cerneaux de noix, c'est prêt !

saladeperigourdinerevisitee

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 07:00

Avec l'anguille fumée, je souhaitais réaliser un pressé, mon coeur balançait entre foie gras et queue de boeuf, du coup, j'ai réuni les 3 dans ce pressé terre-mer, accompagné de pomme verte taillée en bâtonnets et d'une compotée d'oignon rouge. En toute honnêteté, le triolisme n'est pas une bonne solution, même si le résultat était très agréable : on déguste rarement les 3 ensemble, c'est plutôt deux à deux. La compotée fonctionne très bien avec le duo queue-de-boeuf/foie gras, tandis que la pomme verte fonctionne mieux avec le duo foie gras/anguille fumée (ou encore queue de boeuf/anguille).

Le Pouilly fumé de Gitton "Bonnes anguilles" fonctionnait plutôt bien, contre toute attente. Aussi bien qu'avec cette entrée à base d'anguille fumée, betterave, radis noir et pomme verte.

D'autres terrines (ou pressés) de queue de boeuf ? Il y a cette classique-ci et cette autre, à l'orange et à la coriandre. Et avec du foie gras, j'avais réalisé un pressé à base de faisan.

pressequeueboeuffoiegrasanguillefumee.jpg

Ingrédients

- environ 180 grammes de queue de boeuf (cuite comme ici, au vin rouge)

- 4 cuillères à soupe de jus de cuisson

- 80 grammes d'anguille fumée

- 100 grammes de foie gras cru

- QS sauce soja, sucre blond, poivre pour le foie gras

pour la compotée d'oignon rouge

- 2 gros oignons rouges

- 1 cuillère à soupe de vinaigre de vin de Banyuls

- 1,5 cuillère à soupe de sirop de Liège

- 1/2 cuillère à soupe de gelée de piment d'Espelette

- huile d'olive

- sel, poivre

Préparation

Une fois la chair de queue de boeuf cuite et effilochée, dresser la terrine chemisée de film alimentaire et déposant la moitié de la queue de boeuf, puis le foie gras, poudrer de poivre et sucre et badigeonné copieusement de sauce soja. Déposer l'anguille fumée (on ôte la peau et l'arête centrale). Ajouter le reste de chair de queue de boeuf et le jus de cuisson, refermer le film et tasser en plaçant un poids dessus. Réserver au frais une nuit minimum.

Pour la compotée, faire fondre l'oignon rouge haché grossièrement dans l'huile d'olive, mouiller de vinaigre, ajouter le sirop de Liège, saler, poivrer et couvrir pour faire mijoter doucement, à feu doux. En fin de cuisson, ajouter la gelée de piment d'Espelette et poursuivre jusqu'à absorption du liquide.

Servir le pressé avec la compotée d'oignon rouge et quelques bâtonnets de pomme verte. pressequeueboeuffoiegrasanguillefumee2.jpg

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 07:31

Pour un repas au cochon, je souhaitais cuisiner le porc du Ventoux (que mon boucher propose depuis peu. Le principe était d'essayer de le marier au cidre Basajaun du domaine Bordatto, dont je vous avais parlé ici. Du coup, j'ai préparé une marinade au jus de pomme et pour travailler deux beaux morceaux épais d'échine en deux façons, comme lors de notre déjeuner chez Serge Chenet, je les ai coupés en "rectangles cubiques", je les ai ensuite cuits à basse température dans la marinade ; je les ai enfin passés sous le grill, les uns rôtis, les autres laqués (certains disent glacés) à la gelée de piment d'Espelette*, pour un accord régional avec notre cidre basque !

Regard suspicieux et dubitatif de mon goûteur, devant cette double cuisson : le porc sera-t-il bien laqué, à son goût ? Finalement, il a rendu les armes et a admis que cette cuisson était excellente, surtout avec un aussi beau produit que le cochon du Ventoux !

Je les ai servis avec de savoureuses carottes glacées, en panachant les couleurs : jaunes, pourpres, oranges... Dommage que la photo prise rapidement et si sombre, ne rende pas hommage. Ni aux légumes ni au laquage rougeoyant du cochon.

Encore du cochon ? En voici du confit aux marrons, coing et hydromel, par toutatis !

Edit : pour répondre à certains d'entre vous, le four vapeur c'est top mais on peut le simuler dans un four traditionnel en ajoutant un récipient d'eau qui se transformera en vapeur...

* Je ne suis pas la seule à laquer à la gelée de piment d'Espelette, on me signale cette recette d'Eric Duval (restaurant Bakea)...

porcventouxrotilaquepommegeleepimentespelette.jpg

Ingrédients

- 850 grammes d'échine de porc du Ventoux (avec os, soit 700 grammes de chair)

- 3 ou 4 cuillères à café de gelée de piment d'Espelette

- sel, poivre

pour la marinade au jus de pomme

- 300 ml de jus de pomme

- 1 cuillère à soupe de moutarde

- 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre

- 2 cuillères à soupe de sauce soja

- 1 pincée de 4 épices

Préparation

Tailler l'échine en pièces d'environ 10cmx3cm (sur une épaisseur d'anviron 3 cm).Poêler les morceaux sur toutes les faces. Faire revenir les os, mouiller et faire réduire à 5 ml de jus.

Mélanger le jus de pomme, le vinaigre, la sauce soja, les épices et la moutarde, faire tiédir en émulsionnant. Plonger les morceaux de viande dans la marinade tiède, couvrir de film alimentaire et laisser mariner au moins deux heures. Puis cuire à 70°C au four vapeur environ 1 heure et demi, dans la marinade, toujours couvert hermétiquement. Laisser reposer à température ambiante environ 30 minutes.

Egoutter et placer dans un plat allant au four traditionnel. Enfourner sous le grill en badigeonnant la moitié des morceaux de cochon avec un mélange composé d'1/3 de gelée de piment et 2/3 de marinade, arroser de ce mélange régulièrement et humidifier les autres pièces de viande en arrosant de marinade.

Entretemps, ajouter 25 ml de marinade au jus de cochon et faire réduire, jusqu'à la consistance d'un jus dense.

Quand les pièces de viande sont dorées pour les unes, bien laquées pour le sautres, dresser avec le jus de cuisson et les accompagnements (ici, les carottes glacées). Bon appétit !

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 07:12

Le jour du poulet n'est pas chez nous le dimanche, car les filles l'adorent mais leur père moins. Du coup, je prépare un poulet rôti le lundi midi, cela leur donne du coeur à l'ouvrage et de l'énergie pour reprendre l'école après le dimanche. A l'exception près de ce dernier week-end, où il n'y avait pas grand chose dans le réfrigérateur. Du coup, le poulet du lundi a été le bienvenu, à condition que je le flanque de "bonnes choses", comprenez une farce très riche en viande (j'ai épousé un carnassier !).

Avec les cadeaux d'affaire ou de comité d'entreprise (voire caeau commercial), il se trouve toujours une petite boîte de foie gras dont on ne sait que faire, à part s'en tartiner deux tranches de pain... Au fond d'un placard, il y en avait une de l'an dernier (déjà !), mais le recyclage idéal est bien de l'intégrer dans une farce, cela donnera du moelleux et de la saveur. Cette farce a donc été faite à l'arrache avec de la chair à saucisse, des châtaignes, du Cognac, mais on pourrait enrichir de champignons, voire de truffe, mais là, on change de registre. On est bien ici dans la cuisine du placard, certes avec un avant-goût de Noël. Cette farce au foie gras et aux châtaignes n'en demeure pas moins une farce très bon marché !

J'en ai fourré le poulet avec un quignon de pain pour empêcher que la farce ne se déssèche (et c'ets très bon le quignon gorgé de jus, un peu grillé !). L'accompagnement, également très modeste, était une mijotée de chou et de carotte. Vous savez quoi ? On s'est tout simplement régalé ! Avec un vin des collines rhodaniennes, Ripa Sinistra d'Yves Cuilleron. Vous noterez que le sujet est en phase avec Fureur des Vivres qui traite actuellement de volaille !

Ingrédients (pour 1 poulet moyen)

- 50 grammes de mie de pain (pesée après humidification !) + 1 quignon pour le croupion

- 60 grammes foie gras (1 petite boîte de conserve)

- 150 grammes de saucissettes

- 60 grammes de châtaignes (ici des "bouches rouges", tout juste épluchées)

- 2 cuillères à soupe de bon vieux Cognac (ou Armagnac ou rhum)

- 1 échalote

- un peu de thym

- huile d'olive

- sel (peu), poivre

Préparation

Faire revenir l'échalote émincée dans l'huile d'olive, avec un peu de thym. Laisser refroidir.

Bien mélanger ensemble le pain ramolli, le foie gras, la chair à saucisse, le Cognac, l'échalote, en fourrer le ventre du volatile et bloquer le croupion avec un quignon de pain. Faire rôtir et déguster !farcefacilepourvolaille.jpg

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 06:54

eddusilver.jpgVous connaissez maintenant mon addiction au sarrasin, j'ai eu envie de composer une croûte gourmande sur du boeuf. Il me restait un beau panais (déjà testé avec le sarrasin), l'accompagnement était tout trouvé ! Rien de compliqué avec ces cubes de boeuf en croûte de sarrasin, whisky breton, purée de panais, personnellement je me suis régalée ; lui moins, mais le sarrasin n'est pas son fort et le whisky n'a pas recueilli tous ses suffrages. Le whisky utilisé dans la marinade du boeuf et dans la sauce crémée est l'Eddu Silver, un whisky breton pur blé noir est élaboré à partir de 80 % de blé noir non malté et de 20% de blé noir malté, un alcool fin, aromatique, plutôt fruité, une relative fraîcheur en bouche (NB je ne suis pas grande amateure de whisky en général et je les connais mal). La sauce était délicate et conviendrait tout autant à un poisson de caractère, nous l'aurions bien vu sur un cabillaud par exemple...

NB pour les fans de sarrasin, je vous conseille d'équilibrer chapelure de brioche et farine de blé noir. J'ai gardé un mélange plus doux car LUI n'en est pas fan...

C'est une première aussi que de cuisiner au whisky, mais je compte bien me pencher davantage sur le sujet. En revanche, ni une première, ni dernière pour le blé noir, que je vous recommande autant sur du maquereau comme ici, que marié à la viande, comme ces ravioles de queue de veau.

boeufcroutesarrasinwhiskypureepanais.jpg

Ingrédients

- 200 grammes de boeuf

- 200 grammes de panais

- 2 cl de whisky breton

- 5 cl de crème liquide

- sel, maniguette

pour la marinade du boeuf

- 1 cuillère à soupe de whisky breton

- 1 cuillère à soupe de miel de sarrasin

- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive

- maniguette

pour la croûte de sarrasin

- 3 cuillères à soupe de brioche rassise réduite en poudre (ou chapelure de pain)

- 1 cuillère à soupe de farine de sarrasin

- 2 à 3 cuillères à soupe de jus de cuisson du boeuf déglacé au whisky

- sel, maniguette

Préparation

Couper la viande en cubes et la faire mariner une nuit dans le mélange miel/whisky/huile d'olive/maniguette.

Cuire le panais coupés en gros morceaux, couverts à hauteur d'eau. Saler, mixer et réserver cette purée de panais.

Réduire la brioche (ou le pain) en poudre et mélanger avec sel, maniguette moulue, le sarrasin.

Poêler vivement les cubes de boeuf, saler légèrement. Poser les cubes de boeuf dans un récipient allant au four. Déglacer au whisky, en prélever 2 ou 3 cuillères à soupe et mélanger à la chapelure pour obtenir une pâte épaisse. L'étaler sur les cubes de boeuf et passer quelques minutes sous le grill du four.

Réduire un peu le jus de boeuf déglacé au whisky, crémer, laisser épaissir.Réchauffer la purée de panais.

Servir les cubes de boeuf avec la purée de panais et la sauce au whisky.boeufcroutesarrasinwhiskypureepanais2.jpg

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 07:28

Je vous propose aujourd'hui une recette signée Alain Ducasse, tirée de son livre Nature, parfaite pour un dîner rapide, surtout quand on rentre de plusieurs jours en vadrouille ! J'ai aimé la saveur de cette galette de sarrasin au poireau et à l'andouille de Guéméné autant que son esthétique qui n'est pas sans rappeler les sublimes "roses" de la tarte aux pommes d'Alain Passard... C'est l'effet du poireau qui s'ouvre en corolle et des rondelles d'andouille qui s'épanouissent de même.

NB je vous redonne les quantités données dans le livre pour 4 personnes mais n'hésitez pas à les adapter...

La crêpe de sarrasin se sert aussi dans la soupe comme ici et si vous aimez l'andouille en mélange terre-mer, je vous conseille cette recette, un délice !

galettesarrasinpoireauandouille.jpg

Ingrédients (4 personnes)

- 75 grammes de farine de sarrasin (T110)

- 40 grammes de farine (ici T65)

- 2 oeufs

- 35 cl de lait

- 40 grammes de beurre demi-sel fondu

- 2 petits poireaux

- 12 tranches d'andouille de Guéméné

- huile d'olive

- sel, poivre

Préparation

Mélanger les farines, ajouter les jaunes d'oeufs et le lait, puis le beurre fondu. Incorporer les blancs d'oeuf en neige. Laisser reposer 1 heure.

Faire revenir le poireau coupé en "sifflets" (morceaux en biseau de 4 mm d'épaisseur environ) dans l'huile d'olive. Saler et suer en gardant croquants. Réserver.

Dans l'huile chaude, disposer les tranches d'andouille et les sifflets de poireau, verser dessus la pâte à crêpe et cuire à feu pas trop vif. Retourner la crêpe. Quand elle est cuite recto-verso, réserver au chaud et cuire les autres crêpes.

Vous pouvez réaliser plusieurs formats. Déguster bien chaud !

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 07:36

La saison de la bigarade (orange amère) redémarre mais je n'ai trouvé que de toutes petites, de la taille de clémentines, alors pas d'inquiétude si la recette en requiert plusieurs ! L'accord avec le canard est assez évident mais la façon l'est ici un peu moins. Le sirop d'érable vient parfumer cette fausse sauce bigarade. Quant à l'accompagnement, le chou rouge à la grenade, c'est la version chaude de cette salade colorée. Et pourtant, cette dernière suit chronologiquement cette recette (on s'y perdrait...). Ce magret de canard érable/bigarade, chou rouge, perles de grenade s'accompagne d'un jurançon demi-sec ou un vin type tariquet ou Uby, conseil a priori car non testé, mais c'est ce que suggére mon palais... A vous de tester si vous en avez en cave ! Je vous recommande également la bigarade avec le panais comme dans cette version gnocchi. ET bien évidemment, en marmelade, nature ou parfumée (au whisky par exemple). 

magreterablebigaradechourougegrenade.jpg

Ingrédients

- 1 magret de canard

- 1/2 bigarade

- 1/2 cuillère à soupe de miel

- sel, poivre

pour le chou rouge à la bigarade

- 1/2 chou rouge

- 1/2 bigarade*

- 2 cuillères à soupe de jus de bigarade

- 1 cuillère à soupe de miel

- 1 cuillère à soupe de vinaigre de miel

- sel, poivre

pour la sauce érable/bigarade

- 2 cuillères à soupe de sirop d'érable

- 1 cuillère à soupe de vinaigre de miel

- 2 cuillères à soupe de jus de bigarade

- zeste d'1/2 bigarade*

- 100 ml de bouillon de volaille (ou mieux, de canard !)

*ici, bigarade de la taille d'une clémentine

Préparation

Pour le chou rouge

Mélanger le jus de bigarade, le miel, en badigeonner la chair du magret  et faire mariner 1 bonne heure.

Entailler la peau du magret et faire "dégraisser" dans une poêle chaude. Marquer côté chair et enlever du feu. Saler, poivrer et cuire à 75/80°C une heure et demi.

 

magreterablebigaradechourougegrenade2.jpg

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 06:15

Une fillette malade, un emploi du temps serré, une météo "frigo", rien de tel pour se coller aux plats mijotés. C'est reparti pour les daube, boeuf bourguignon et poule au pot. Rien qu'hier, j'ai préparé simultanément du boeuf mijoté et une blanquette (plus accompagnements et une bonne soupe pour le soir), cela fait de l'avance pour ce week-end où je serai en partie absente, et cela me rappelle ma maman qui cuisinait le samedi et le dimanche pour la semaine. J'ai choisi de parfumer la blanquette à la verveine, pour utiliser les feuilles fraîches du jardin avant qu'elles ne dépérissent tout-à-fait (je voulais déjà préparer une poule au pot à la verveine comme, vous vous rappelez ?). Et comme légumes, ayant gardé les carottes et le navet pour le boeuf, j'ai cuisiné cette blanquette de veau avec du panais et un reste de chou rave.Vous l'accompagnerez de tagliatelles ou de riz. Et pourquoi pas de riz noir si bon pour la santé !

Une autre blanquette qui réchauffe et qui régale ? Celle-ci plus "classique", aux coings...blanquetteveauverveinepanaischourave

Ingrédients

- 800 grammes environ de veau

- 10-12 belles feuilles de verveine

- 1 panais

- 1/2 chou rave (ou 1 entier, selon la taille)

- 15 cl de crème liquide

- 2 cuillères à soupe de fécule

- 1 belle pincée d'agar-agar

- 10 grains de poivre vert (ici de Malabar offert par TOC)

- gros sel

Préparation

Couper le veau en morceaux, mettre dans une cocotte avec 4 feuilles de verveine et le poivre vert concassé, les légumes coupés en gros dés et/ou en rondelles. Couvrir d'eau et porter à ébullition, écumer. Cuire à frémissement environ 2 heures.

Entretemps, faire infuser 6/8 feuilles de verveine dans la crème bouillante, jusqu'à refroidissement.

Verser 40 cl de bouillon dans une casserole et faire épaissir du tiers voire de la moitié, faire épaissir à la fécule et à l'agar-agar. remettre la viande dedans. Servir la blanquette avec sa sauce à la verveine et du riz blanc ou du noir.

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 06:56

origan_sauvage_chyos.jpgLa langue de veau ou de boeuf en rebute plus d'un, la faute à la cuisson, trop brutale, et à l'apparence du morceau. Pour la première, pas de secret : seule une cuisson lente et douce peut donner une chair tendre, presque fondante. Pour le reste, vous pouvez ne pas servir la langue entière et la couper en tranches fines voire en dés, la mélanger à une sauce délicieuse, tout le monde n'y verra que du feu ! Ce plat savoureux a séduit autant les enfants (qui ont juste un peu goûté) que leur père, pourtant hautement réticent au départ ! Ici la sauce a des accents grecs : tomate, origan et huile d'olive grecque "Cardiofilo", originaire de l'île de Thassos, achetée chez Quai des Oliviers. L'origan sauvage de Chios (celui-ci) est très parfumé, nul doute qu'il fera aussi bien des sauces savoureuses que des pizze "slurpissimes" !

Une recette toute simple mais fera des émules, j'en suis sûre, de quoi vous réconcilier avec ce morceau tripier ! Une autre recette ? La langue sauce piquante, un classique "canaille" !langueveaualagrecque.jpg

Ingrédients

- 250 grammes de langue de veau cuite longuement au court-bouillon (voir ici)

- 15 cl de coulis de tomate maison (ou passata)

- 1 cuillère à soupe d'origan de Chios* (île grecque des Cyclades)

- 6 ou 7 olives noires (si vous avez des Kalamata, c'est bien, sinon j'adore les tanches de Nyons)

- huile d'olive grecque (j'avais acheté celle-là, excellente, c'est celel utilisée dans ces aubergines marinées, notamment)

- 1/2 oignon

- 1 gousse d'ail

- sel, poivre

*produit offert par le magasin et site de vente en ligne TOC

Préparation

Une fois la langue cuite et débarssaée de sa "peau", la couper en petits dés. Réserver.

Cuire les pommes de terre en robe des champs et les peler.

Faire revenir l'ail et l'oignon hachés (ou émincés) dans l'huile d'olive, ajouter le coulis de tomate ou la passata et l'origan, faire mijoter et laisser épaissir. Ajouter les olives noires, les pommes de terre coupées en morceaux et la langue, laisser mijoter à feu doux encore 15 minutes avant de servir.

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