Quand j'étais petite, je n'aimais pas le vert de blette, amer, terreux (alors que j'aimais l'épinard, allez comprendre...). Je triais le blanc que j'acceptais de manger s'il était bien tendre, et je laissais le vert aux autres membres du foyer. Parfois, j'en prenais une feuille pour faire preuve d'obéissance voire de dévotion (dans mon cerveau de piaf) et je le mangeais du bout des lèvres, à regret, ou alors, j'ingurgitais en une fois et j'avalais d'une traite pour m'en débarrasser... Aujourd'hui, à l'âge adulte, je mange avec plaisir le blanc et le vert de blette. Et mes filles aussi ! Pourtant, j'ai isolé cette fois les feuilles des blettes pour réaliser ce risotto vert de Printemps (sur le modèle de cet autre, aux épinards) que j'ai aussi parsemé de pimprenelle, une "simple" cultivée depuis l'an dernier dans mon coin potager...
Vous souhaitez mettre de la couleur dans votre risotto ? Du rose avec la betterave ou du jaune avec le safran !
Ingrédients
- 50 grammes de riz à risotto (ici Carnaroli)
- 2 poignées de vert de blettes
- 5 cl de vin blanc sec
- 15 cl de bouillon de volaille maison
- 1 belle cuillère à soupe de crème fraîche
- 1 petite échalote
- QS pimprenelle
- huile d'olive
- sel, poivre
Préparation
Ebouillanter 3 minutes les feuilles de blettes et les plonger dans l'eau glacée. Egoutter, mixer et réserver.
Faire revenir l'échalote émincée dans l'huile d'olive puis ajouter le riz, le laisser s'enrober d'huile une ou deux minutes en remuant. Mouiller avec le vin blanc et laisser absorber. Mouiller de bouillon et laisser absorber le liquide, en mélangeant bien. Saler, poivrer. Poursuivre la cuisson en ajoutant le bouillon de volaille en plusieurs fois.
En fin de cuisson du risotto, ajouter le coulis de vert de blettes, bien remuer, et hors du feu, lier avec la crème fraîche. Servir aussitôt, bien chaud, parsemé de pimprenelle.
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