1 février 2012
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06:53
Les Kaiserschmarrn (ou Kaiserschmarren) sont une variété de Palatschinken, sortes de crêpes d'Autriche et de Bavière (mais on retrouve le nom d'origine latine en Hongrie, et le même genre de spécialités dans d'autres pays d'Europe centrale) ; en allemand classique, on dit plutôt Pfannkuchen pour les crêpes. Les Kaiserschmarrn sont une variété de crêpe épaisse, soufflée et enrichie de raisins secs (ou pas), poudrée de sucre glace et servie coupée en morceaux. Elle est souvent accompagnée de compote de prune.Selon plusieurs légendes, qui placent l'action tantôt dans un ferme de montagne, tantôt dans les cuisines du palais impérial, l'Empereur François-Joseph 1er de Habsbourg aurait trouvé très à son goût une crêpe ratée (ou une omelette sucrée ?), qui aurait accroché à la poêle et qu'on aurait déchiré en morceaux afin que le souverain puisse la déguster. Ces crêpes délicieuses auraient alors pris le nom de Kaiserschmarrn, qui évoque quelque chose qui ne ressemble à rien, quelque chose juste bonne à mettre à la poubelle (le mot s'emploie en allemand pour désigner un navet au cinéma), bref un "ratage". Mais cette crêpe ratée est très bonne, croyez-moi !
J'en ai fait une aux raisins secs, accompagné d'exotiques morceaux d'ananas flambés au Rhum.
Ingrédients
- 70 grammes de farine
- 2 oeufs
- 80 ml de lait
- 2 cuillères à soupe de crème fraîche liquide
- 1 cuillère à sucre
- 1 pincée de sel
- 2 poignées de raisins secs
- beurre
pour l'accompagnement ananas-Rhum
- 1 petit ananas
- 2 cuillères à soupe de Rhum
Préparation
Mélanger les jaunes d'oeufs, le sucre, la farine en ajoutant le lait et la crème. Battre les blancs en neige et les incorporant délicatement. Verser dans une poêle bien beurrée sur feu moyen, laisser cuire d'un côté avant de retourner dans la poêle. Découper en carrés et terminer la cuisson.
Entretemps, couper l'ananas en morceaux et faire flamber au Rhum. Servir les Kaiserschmarrn tiède et poudrés de sucre glace avec l'ananas.
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17 janvier 2012
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Seconde galette des rois proposée, celle-ci utilise une base de pâte feuilletée inversée que j'avais congelée avant notre escapade franc-comtoise. Encore quelques difficultés pour la manipulation des deux détrempes, je devrais sans doute arrêter d'utiliser de la farine T65 pour préparer la pâte feuilletée ! J'ai testé une crème d'amande "légère", non plus une vraie frangipane, chipée à Carole. Et je l'ai parfumée à la limette ou citron bergamote, un agrume dont c'est la pleine saison (mais si vous avez la chance de trouver de la vraie bergamote, elle est encore plus rare !).
La saveur de la crème d'amande est douce, délicatement parfumée mais il faut absolument la manger refroidie, je la trouve plus lourde en bouche, tiède, que la frangipane classique. Refroidie, elle reste ferme, texture comme saveur sont très bonnes (NB la seconde photo a été prise au sortir du four, la crème se tenait donc nettement moins bien). Son grand avantage est celui d'être sans oeuf, pour les intolérants et allergiques c'est parfait ! Et elle est considérablement allégée en beurre également, ce qui contre-balance bien la richesse de la pâte...Ingrédients
pour la pâte feuilletée inversée, voir ici
+1 jaune d'oeuf
pour la crème d'amande à la bergamote
- 1 limette
- 40 cl de lait
- 125 grammes de poudre d?amandes
- 30 grammes de fécule de maïs ou Arrow root
- 75 grammes de sucre en poudre
- 30 grammes de beurre
Préparation
Torréfier la poudre d'amandes : la faire revenir quelques minutes dans une poêle, à sec (ou au four ).
Faire chauffer le lait avec le zeste de la limette. Verser chaud sur la poudre d'amandes. Laisser infuser et refroidir.
Ajouter le sucre et la fécule. Faire épaissir sur feu moyen ou au bain-marie. Laisser tiédir et réserver au frais.
Abaisser la pâte feuilletée en deux cercles. Déposer la crème d'amande sur l'abaisse de dessous, penser à y déposer la fève ! Passer du jaune d'oeuf sur le pourtour sur 2 cm environ et coller la seconde abaisse, chiqueter, passer au froid puis dorer et décorer.
Enfourner à 180°C environ 30 minutes.
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11 janvier 2012
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Bonne nouvelle, le Quark, le fromage blanc allemand dense et crémeux à la fois, se congèle bien ! Résultat, un gâteau fromager au Quark délicieux, humide à souhait, avec une touche de citron dans l'appareil et servi avec un coulis aux fruits de la passion (et quelques dés de cette gelée passion). Mais sans le socle de pâte - ohne Boden -. On peut le faire en grand format (doubler alors les quantités comme dans la recette originale) ou en version individuelle...
Je pense que le Quark doit se rapprocher du séré suisse. On peut le remplacer par un fromage blanc dense, épais, crémeux, mais surtout bien égoutté !
D'autres recettes au Quark ? Ces Brötchen ou ce bouillon au raifort et nouilles d'épeautre et Quark aux herbes... Ingrédients
- 2 oeufs
- 125 grammes de sucre
- 60 grammes de beurre
- 1 cuillère à café de poudre à lever
- 1/2 citron
- 1 petit paquet de poudre à flan (parfum vanille)
- 500 grammes de Quark (ou un fromage blanc en faisselle, dense, bien égoutté)
- 30 grammes de purée de fruits de la passion+sirop d'agave au goût
Préparation
Faire fondre le beurre. Battre les oeufs et le sucre, puis ajouter la poudre à flan, la poudre à lever et le zeste de citron. Incorporer le Quark en fouettant bien l'appareil, puis le beurre fondu et refroidi.
Verser dans un moule beurré et fariné (idéalement amovible : dans un moule individuel il peut se démouler facilement mais dans un moule plus grand, ce sera lux complexe).
Enfourner environ 45 minutes à 185°C, laisser refroidir et servir avec le coulis passion.
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6 janvier 2012
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L'an dernier, ma toute dernière galette destinée à recycler de la pâte feuilletée était une drôle de galette noire et blanche. Cette année, elle sera ma première (ou devrais-je dire mes premières, puisqu'il y en a eu 2 !), j'ai eu soin de retravailler ce premier essai de l'an passé, en modifiant certains détails, comme les biao-li (petits cercles noirs et blancs) du tàijí tú. Cette galette yin-yang dessine le symbole asiatique avec un double effet bicolore et bi-saveur : sous la pâte feuilletée nature se cache une frangipane au chocolat tandis que le feuilletage cacaoté dissimule une frangipane classique. la manipulation est un peu technique, il faut surtout de la patience et idéalement un patron (la première réalisée à main levée est quand même moins chouette que la seconde, pour laquelle j'ai dessiné un support cartonné...). Pour cette galette, il vous en faudra passer par un feuilletage "maison" (celui également employé pour ce millefeuille) puisqu'il n'existe aucune pâte feuilletée cacaotée dans le commerce !
NB le yin et le yang sont les éléments complémentaires dans la tradition asiatique : féminin-masculin, chaud-froid, blanc-noir, ces valeurs correspondent à l'équilibre de la vie. Le symbole du yin et du yang est le tàijí tú (ci-dessous) ; les points blancs et noirs ou biao-li, indique quee même dans le noir il y a du blanc et vice-versa (en médecine traditionnelle chinoise, l'un correspond à l'intérieur du corps, l'autre à l'extérieur) mais refermons cette parenthèse sino-médico-philosophique.
D'autres galettes suivront durant le mois de janvier, avec d'autres formes, d'autres parfums... A suivre donc ! Ingrédients
pour le feuilletage nature
- 250 grammes de farine + 50 grammes pour le beurre manié
- 1 cuillère à café rase de sel
- 125 grammes de beurre
pour le feuilletage cacao
- 250 grammes de farine + 15 grammes pour le beurre manié
- 1 cuillère à café rase de sel
- 35 grammes de cacao
- 125 grammes de beurre
pour la frangipane (pour 1 galette des rois pour 6 à 8 personnes)
- 50 grammes de beurre
- 50 grammes de sucre glace
- 50 grammes de poudre d'amandes
- 1 oeuf
- 1/2 cuillère à café de fécule
- 80 grammes de crème pâtissière
- 40 grammes de chocolat noir
pour la crème pâtissière
- 170 ml de lait
- 40 grammes de sucre blond
- 2 jaunes d'oeufs
- 15 grammes de fécule de maïs
- 12 grammes de beurre
+ 1 jaune d'oeuf pour l'assemblage de la galette
Préparation
Pour les pâtes feuilletées, mélanger la farine avec 125 grammes d'eau, le sel, mélanger et mettre en boule cette détrempe. Mélanger le beurre et le reste de la farine ainsi que le cacao pour la pâte feuilletée noire, réserver ce beurre manié de sorte qu'il ait la même consistance que la détrempe. Réaliser le feuilletage en réalisant plusieurs tours, avec une pause de 30 minutes minimum entre chacun. Réserver au frais sous film alimentaire.
Faire bouillir le lait pour la crème pâtissière ; battre les jaunes d'oeufs avec le sucre et la fécule, verser le lait bouillant dessus, remettre à épaissir dans la casserole. Hors du feu, ajouter enfin le beurre dans la crème tiédie. Filmer au contact et réserver au frais. Battre le beurre pommade et le sucre glace, ajouter l'oeuf et la poudre d'amande, la fécule et la crème pâtissière. Séparer la frangipane ainsi réalisée en 2. Faire fondre le chocolat et incorporer à la moitié de la frangipane.
Confectionner la galette yin-yang : réaliser un socle de pâte feuilletée nature, découper les deux parties du tàijí tú dans les pâtes nature et cacaotée en intervertissant deux petits cercles de pâtes (correspondant au biao-li, noir dans la partie blanche, blanc dans la partie noire), en les resoudant bien. Dessiner les contours des deux parties noire et blanche sur le socle de feuilletage à l'aide d'un trait de jaune d'oeuf au pinceau. Disposer les frangipanes et appliquer les feuilletages cacao et nature en collant bien les pâtes sur le socle (je vous recommande de les faire l'une après l'autre : la frangipane chocolat couverte de feuilletage nature en premier, le reste ensuite). Dorer le dessus au jaune d'oeuf étendu d'eau.
Enfourner à 180°C environ 30 minutes. Laisser tiédir et déguster tiède ou froid. On peut lustrer en passant un sirop sur le galette encore tiède pour un rendu brillant (non fait ici).
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4 janvier 2012
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Comme j'ai préparé de la pâte feuilletée (classique) en prévision de l'Epiphanie (c'est déjà après-demain* !), j'ai décidé de réaliser tout simplement des millefeuilles, en reprenant la chantilly chocolat de Pierre Hermé déjà utilisée dans cette bûche et en réutilisant l'idée d'une gelée passion, comme dans cette verrine fruitée. Tout peut se préparer à l'avance, la veille du moins, ce qui est bien pratique ; il ne reste plus qu'à réaliser le montage le lendemain : on alternera la chantilly au chocolat au lait et des rectangles de gelée de fruits de la passion.
*Etes-vous plutôt pâte feuilletée classique ou inversée ? Rappelons que l'Epiphanie a lieu chaque année le 6 janvier mais que dans le calendrier religieux, on le fête le dimanche le plus proche, soit le 8 janvier cette année ! Ce qui peut expliquer que certaines boulangeries-pâtisseries proposent des galettes seulement à partir de ces dates... En ce qui me concerne, rendez-vous vendredi. Demain, on causera lièvre à la royale !
PS une newsletter partira ce week-end, si cela vous intéresse de la recevoir, n'hésitez pas à vous inscrire. Idem si vous ssouhaitez être alerté des articles quotidiens...
Ingrédients (pour 6 personnes)
- 1 plaque de feuilletage maison ou du commerce
- sucre glace
pour la chantilly chocolat au lait
- 70 grammes de chocolat au lait (Valrhona)
- 100 grammes de crème liquide
pour la gelée passion
- 150 grammes de purée de fruits de la passion
- environ 30 grammes de sirop d'agave
- 4,5 feuilles de gélatine
Préparation
Préparer la ganache chocolat au lait : faire bouillir la crème et verser sur le chocolat au lait haché (ou en pistoles), émulsionner et laisser refroidir. Filmer au contact et réserver au frais jusqu’au lendemain.
Faire chauffer doucement la purée de fruits de la passion avec le sirop d'agave et incorporer la gélatine ramollie préalablement dans l'eau froide. Couler sur un silpat sur une épaisseur de 2 mm maximum (pas trop fin non plus sinon, les rectangles risquent de se casser).
Couper la pâte feuilletée en rectangles (peut se faire avant ou après cuisson), piquer à la fourchette et poudrer de sucre glace ; poser un grille ou du papier sulfurisé et une plaque et enfourner à 190°C environ 15 minutes. Retourner, saupoudrer à nouveau de sucre glace et monter à 200/210°C environ 5 minutes pour faire caraméliser. Laisser refroidir.
Alterner feuilletage, crème chantilly au chocolat et rectangle de gelée de passion. Poudrer de sucre glace et servir.
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29 décembre 2011
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Après les Biberle d'origine suisse mais qui font partie des Plätzchen allemands, voici les Leckerlis de Bale, gourmandises suisses de Noël. Servies après Noël car la recette traditionnelle nécessite une pause d'une semaine de la pâte avant assemblage final et cuisson, ce que j'avais oublié. Il y a eu deux versions à partir de la base de pain d'épices, l'une traditionnelle au kirsch et à la poudre de noisettes, l'autre au limoncello et à la poudre d'amandes. Ingrédients
- 200 grammes de farine
- 50 grammes de farine complète
- 250 grammes de miel toutes fleurs
- 1 cuillère à café de cannelle en poudre
- 1 cuillère à café de poudre de 4 épices
- 50 grammes de poudre de noisettes ou d'amandes
- 50 grammes d'écorces de citrons confits
- 50 grammes d'écorces d'oranges confites
- 1 cuillère à café de bicarbonate de sodium
- 1 jaune d'oeuf
- 1 cuillère à soupe de kirsch ou de limoncello
pour le glaçage il vous faudra aussi :
- 2 cuillère à soupe d'eau
- 200 grammes de sucre glace
- 30 gammes de kirsch ou de limoncello
Préparation
Préparer la pâte de base une semaine à l'avance : Tamiser la farine et la farine complète dans un récipient, ajouter la cannelle en poudre et la poudre de 4 épices. Dans une casserolle faire tiédir le miel et l'incorporer aux farines et aux épices. Lorsque le mélange est homogène et la pâte bien consistante, couvrir d'un linge propre et laisser reposer une semaine à température ambiante.
Une semaine plus tard, récupérer la pâte de base et la couper en petits cubes, mettre le tout dans un saladier et réserver. Couper les écorces de citrons et d'oranges confits en petits dés et les réserver.
Dans un petit récipient, diluer 1/2 cuillère à café de bicarbonate de sodium avec le jaune d'oeuf, dans un autre la 1/2 cuillère à café de bicarbonate restante avec le kirsch (ou le limoncello). Les ajouter à la pâte de base et bien mélanger. Incorporer les noisettes en poudre puis les écorces de citrons et d'oranges confits. Travailler la pâte jusqu'à ce qu'elle devienne bien lisse, rassembler le tout en boule et laisser reposer 10 minutes au frais.
Préchauffer le four à 170°C, fariner le plan de travail et étaler la pâte sur une épaisseur de 5mm environ. Disposer une feuille de papier sulfurisé sur votre plaque de cuisson puis la pâte à lekerlis. Enfourner pour 12 à 15 minutes.
Pendant ce temps, réaliser le glaçage : dans un saladier, mélanger le Kirsch avec le sucre glace et l'eau.
Lorsque la pâte est cuite, la sortir du four en la laissant sur la plaque et la badigeonner de glaçage. Découper ensuite la pâte en bandes puis en petits carrés avant qu'elle ne refroidisse. Ou découper la pâte à l'emporte-pièce (ici en forme de coeurs).
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26 décembre 2011
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Cette année, j'ai troqué la bûche roulée contre une bûche pâtissière mais une facile, devenue double bûche. Pour cause de lombalgie le 24 et donc de non-cuisine ce jour là, la finalisation a un peu tenu de l'improvisation et j'ai du faire sauter le crémeux au caramel initialement prévu pour cette bûche chocolat aux noix caramélisées et riz soufflé. Globalement très bonne mais le praliné au riz soufflé est franchement raté ; ça fait deux fois que j'essaie d'incorporer du riz soufflé dans une recette et on a une impression de carton pâte en bouche, désagréable. Si quelqu'un a une astuce pour utiliser cet ingrédient (nb j'achète le riz soufflé en magasin bio). Bûche et embûches !
A boire avec un Macvin blanc de chez Tissot (poulsard/savagnin) initialement prévu même si le crémeux caramel faisait défaut...
Au menu d'aujoud'hui, du simple et léger, légumes, poisson et dessert fruité. Pareil chez vous ?Ingrédients
Pour le biscuit au chocolat sans farine (recette repérée chez Christophe)
- 3 œufs
- 90 grammes de sucre
- 35 grammes de cacao
- 10 grammes de fécule de maïs
Pour la chantilly chocolat au lait (recette Pierre Hermé, tirée de PH10)
- 140 grammes de chocolat au lait
- 200 grammes de crème liquide
Pour les noix caramélisées façon chouchou
- 100 grammes de noix
- 100 grammes de sucre
Pour le praliné au riz soufflé (recette Pierre Hermé-PH10 ou un classique croustillant praliné feuillantine)
- 150 grammes de riz soufflé
- 200 grammes de sucre
- 100 grammes de chocolat noir
- 80 grammes de pâte pralinée (50 g conseillé initialement)
Pour le glaçage (recette de Robert Linxe, in La Maison du Chocolat)
- 80 grammes de chocolat noir
- 80 grammes de crème liquide
- 5 grammes de cacao
-1/2 cuillère à café d’huile de noisette
Décor : perles argentées, flocons de neige en sucre
Préparation
La veille préparer le biscuit chocolat : battre les blancs en neige en ajoutant le sucre ne plusieurs fois, puis incorporer les jaunes d’œufs délicatement, ajouter ensuite le mélange tamisé cacao-fécule en soulevant la masse. Couler sur un silpat sur une épaisseur maximale de 5 mm et enfourner à 200°C environ 10 minutes. Laisser refroidir le biscuit et réserver.
Préparer le praliné au riz soufflé : cuire le sucre dans 75 grammes d’eau et cuire jusqu’à 118°C, verser sur le riz soufflé chauffé, sabler et caraméliser (mal réalisé à ce stade). Débarrasser sur une plaque. Faire fondre le chocolat et le praliné au bain marie, mélanger avec le riz soufflé et abaisser entre deux feuilles de papier sulfurisé. Réserver au froid.
Préparer les noix façon chouchou comme ici.
Préparer la ganache chocolat au lait : faire bouillir la crème et verser sur le chocolat au lait haché (ou en pistoles), émulsionner et laisser refroidir. Filmer au contact et réserver au frais jusqu’au lendemain.
Fouetter la ganache en chantilly. Tapisser la gouttière à bûche, chemisée de film alimentaire ou de rhodoïd, d’une bande de biscuit chocolat, couler la chantilly chocolat en incluant 3 ou 4 noix façon chouchou, concassées. Déposer le praliné au riz soufflé et terminer par une bande de biscuit chocolat. Réserver au frais 2 heures environ
Le jour J, démouler la bûche et la couper éventuellement en deux. Pour le glaçage, faire bouillir crème et cacao et verser sur la couverture chocolat, émulsionner en ajoutant l’huile de noisette. Couvrir la ou les bûches et décorer.
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25 décembre 2011
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Chaque année, nous confectionnons une maison en pain d'épices (enfin surtout moi, les filles aident à la décoration...). Après la tradition "Hansel & Gretel", les chalets de Noël ou le traineau du Père Noël, voici une maison inspirée du style victorien, ornée d'éléments de décoration féériques empruntées à Tim Burton.
La maison est un peu biscornue, ses avancées en façade, fenêtre de toit ou véranda, sont un peu "menaçantes", on imagine les plantes grimpantes carnivores ou vénéneuses... Mais elle a le charme et l'ambiance d'un conte de fée.
La structure de base est celle d'une maison victorienne et les détails, le toit etc.. sont venus au fur et à mesure. Pour la recette du pain d'épices et du glaçage royal, ce sont les mêmes qu'ici. Comptez quand même 3 ou 4 jours de boulot, davantage si vous échelonnez !
Et quand la nuit tombe, on allumera les lumières... quelques bougies sous le toit et le tour est joué.
C'est avec cette charmante bicoque comestible que je vous souhaite un joyeux Noël !
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23 décembre 2011
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Le calisson est un incontournable chez nous, un des 13 desserts de Provence fort attendu, dans sa version classique (ou presque), ou dans des versions revisitées avec des saveurs différentes, comme ce calisson citron/cédrat. La version 2011 dévoile un parfum subtil floral et fruité composé de gelée de jasmin, eau de rose, et de clémentine, un mariage raffiné et gourmand. Nous les dégusterons demain soir.
NB la rose s'invite aussi parfois dans la pâte de coing...
Ingrédients
- 180 grammes de melon confit
- 120 grammes de mandarine confite*
- 35 grammes de gelée de jasmin
- 300 grammes de poudre d'amande
- 300 grammes de sucre glace
- 1 à 2 cuillères à café d'eau de rose
pour le glaçage
- 1 blanc d'oeuf battu en neige ferme
- 150 grammes de sucre glace
*mais on peut en mettre davantage et diminuer d'autant celle de melon confit, mais j'ai gardé des clémentines confites pour ces demoiselles les gourmandes...
Préparation
Mixer le melon confit, la mandarine confite et la gelée de jasmin avec l'eau de rose. Mélanger avec la poudre d'amande et le sucre glace jusqu'à ce que la pâte forme une boule non collante.
Si elle l'est trop, faire dessécher la pâte dans une casserole sur feu doux.
Mettre la pâte d'amande entre deux feuilles de papier sulfurisé et l'abaisser à 1 centimètre d'épaisseur. Retirer la feuille du dessus et laisser sécher la pâte pendant 2 heures au moins. Découper à l'emporte-pièce les calissons, d'une part, l'azyme d'autre part et déposer chaque calisson sur les découpes d'azyme. Couvrir de glaçage et laisser sécher la nuit, puis stocker dans une boîte métallique.
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21 décembre 2011
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