Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTIVITES PROFESSIONNELLES

Conseil culinaire et
Accords mets-vins


Atelier enfants et adultes 

 

Blog sur les vins de la Vallée du Rhône  logo_cdrnews.jpg 

Blog de cuisine pour enfants
Trois petits tours et cuisinons !


PARTENARIAT 
Maison d'hôte les Santolines 

 

Translation
In english
Auf Deutsch

Liens à suivre
blogs, communautés et sites...

Pour ne rien manquer
 
twitter.jpg Follow Me on Pinterestfacebook.jpg

Au Fil Des Mois...

PANEM ET CIRCENSES !

Jeux glou et miam
de la blogosphère
 

Jeux à retrouver ici

18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 06:33
A l'origine, ces tartelettes auraient du être des figues moelleuses, des grises de la Saint Jean de mon jardin, prises dans une gelée de framboises, celles du jardin de mon père, transitant en direction du Sud via son congélateur. Mais il y avait aussi des cerises Montmorency. C'est donc celles-là que j'ai décongelées et dont j'ai utilisé le seul jus pour cette gelée sublime. Cette dernière ne fait pas l'unanimité, c'est sûr mais frais (pas glacé !), c'est délicieux sur une pâte sablée (celle sans oeuf, que j'ai déjà expérimentée ici). Et oui, le Mistral frigorifique a laissé la place à un temps radieux, chaud et qui rend les gourmandises bien fraîches tout à fait bienvenues !

Pas de Montmorency ? Il faut bien sur remplacer par des framboises, la pulpe, plus épaisse nécessitera un peu moins d'agar-agar...

Ingrédients (pour environ 6/8 tartelettes)
- 16 petites figues
pour la pâte sablée
- 100 grammes de sucre
- 200 grammes de beurre mou
- 300 grammes de farine
- sel
pour la gelée Montmorency
- 350 ml de jus de cerises Montmorency, 100% naturelle (mais un peu diluée après décongélation...)
- 200 grammes de sucre
- 1,5 gramme d'agar-agar

Préparation
Mélanger les ingrédients de la pâte sablée, mettre en boule et réserver une heure au réfrigérateur. Tasser dans des cercles d'environ 6/7 cm de diamètre environ et enfourner à 170°C durant 20 minutes. Laisser refroidir.
Faire chauffer le jus de cerises aigres et le sucre avec l'agar-agar durant 2 minutes. Couper les figues en rondelles d'environ 5 mm d'épaisseur. Les disposer sur les fonds de tartelettes cerclés et ,quand la gelée rouge commence à prendre, verser sur les fruits. Réserver au frais une petite heure. Sortir 15 minutes avant de servir.


Partager cet article

Repost0
10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 06:43
Le melon jaune dit "canari" est légèrement sucré, moins aromatique que le melon de Cavaillon ou le charentais. Très hydratant, il est excellent en soupe, en boisson mais ici, il fera un délicieux tiramisu, marié au thé vert et à la verveine. Beaucoup de subtilité, le crémeux du mascarpone et la saveur du matcha, les morceaux fondants de melon et le léger parfum de la verveine, c'est un dessert délicat, avec beaucoup de fraîcheur.
Et comme c'est de saison, sur les étals et chez Lavande, je lui dédie cette recette, idéale pour un récap tout en gourmandise !



Ingrédients
(pour deux, vois plus si l'on sait être très raisonnable !)
- 80 grammes de melon jaune "canari"
- 100 grammes de mascarpone
- 1 oeuf
- 1/2 cuillère à café de thé vert matcha
- 40 grammes de sucre + 40 grammes pour le sirop de verveine
- 5/6 feuilles de verveine
- 6 biscuits à la cuillère

Préparation

Faire chauffer le sucre avec 50 ml d'eau, faire bouillir pui y faire infuser la verveine durant 20 minutes.
Peler une tranche de melon jaune, le couper en morceaux et les faire pocher dans le sirop de verveine encre 20/30 minutes, puis réserver les morceaux de melon.
Mélanger le mascarpone avec le jaune d'oeuf, le sucre et le thé vert matcha. Battre le blanc en neige et l'incorporer à la crème.
Tremper les biscuits dans le sirop de pochage et en tapisser le fonds et les parois d'un petit plat. Poser une première couche de crème puis le melon jaune en tout petits morceaux, terminer par de la crème et saupoudrer de matcha et de sucre glace. S'il en reste, une version sans biscuit fera l'affaire !



Partager cet article

Repost0
3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 06:56

Mon premier essai de Makiowiec (tout au début de ce blog) avait été un relatif échec. j'ai donc opté pour une recette de blogueuse et tant qu'à faire une autochtone (et après vérification, il y a aussi chez elle, la recette du Sernik !). Chez Natalia Kriskova (Du chant dans les casseroles), il y a de belles recettes, notamment d'Europe de l'Est mais aussi de plein d'autres régions, et puis des histoires de tous les jours, souvent livresques ou artistiques au détour de certaine bibliothèque... Et il y a cette recette de Makiowiec !

A déguster à l'heure du thé, au petit déjeuner ou en dessert, avec des cerises de Montmorency et un peu de crème à la cannelle, c'ets parfait !




Ingrédients
Pour la pâte

- 250 grammes de farine (j'ai bien ajouté 50 grammes de farine !)
- 75
grammes de sucre
- 1 oeuf entier + 3 jaunes
- 75
grammes de beurre
- 5 cl de lait
- 1 sachet de levure de boulangerie ou 20g de levure fraîche

Pour la farce
- 250
grammes de graines de pavot
- 1 oeuf entier + 1 blanc
- 25
grammes de beurre fondu
- 1 cuillère à soupe d'essence de vanille
- 4 cuillères à soupe de zestes d'orange confits en petits dés
- 40
grammes de petits raisins de Corinthe que l'on aura fait gonfler (dans un mélange eau/rhum...)
- 25
grammes de noix ou d'amandes moulues
- 100
grammes de sucre


Préparation

Faire tremper les graines de pavot (étape indispensable pour ramollir les graines ; peut se faire la veille) : ébouillanter les graines de pavot 5 minutes ; retirer du feu et laisser gonfler au moins 2 heures. Egoutter soigneusement à l'aide d'une étamine ou d'un torchon propre. Mixer longuement les graines de pavot pour les faire éclater et réserver.

Préparer la pâte : délayer la levure dans le lait tiédi. Mélanger à un peu de farine, puis ajouter le reste de farine, le sucre, le beurre à température ambiante, l'oeuf et deux jaunes d'oeufs. Former une boule qui doit être souple mais pas collante, sinon ajouter encore un peu de farine. Couvrir et laisser reposer la pâte à 23°C-25°C pendant 2 heures.
Préparer la farce au pavot : mélanger les graines de pavot mixées avec le sucre, le beurre fondu, l'oeuf et les blancs, la vanille, les raisins secs, les écorces confites et les amandes ou les noix moulues.
Dégazer la pâte et l'étaler sur 1 cm de hauteur environ. Elle ne doit pas être trop fine sinon la farce fera éclater le gâteau à la cuisson. Etaler la farce au pavot sur la pâte en laissant 2 cm sur les bords. Rouler sans trop tirer sur la pâte pour ne pas la fragiliser. Souder les bords. Dorer le dessus avec un jaune d'oeuf ou du lait. Parsemer éventuellement de gros sucre.

Faire cuire le makowiec environ 40 minutes à 160°C. Pour éviter qu'il ne s'affaisse sous le poids de la farce on peut l'enfermer dans une feuille de papier cuisson fermée par des épingles (j'ai utilisé des pics en bois).


Partager cet article

Repost0
29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 06:39
Lisanka l'a dit, pas facile de "pâtisser" sans oeuf, peut être même plus difficile que sans gluten ou sans PLV (protéines au lait de vache)... Pourvu que ce mal nécessaire ne s'éternise pas ! Mais pour qui a de la ressource, Internet est une plateforme fabuleuse où l'on trouve presque tout. Pour le reste, il suffit de tester et de mettre soi-même au point des recettes. Mais pour la pâtisserie, je vous l'accorde, ce n'est pas mon fort.
C'est encore du côté de chez Bergamotte que j'ai trouvé la pâte sablée sans oeuf, presque aussi bonne que d'autres et en tout cas, simplissime, et surtout, facile à mémoriser ! C'est la pâte sablée "1-2-3". Merci Bergamotte, pour cette recette inattendue !

Pour le reste, la "crème d'amande" est réalisée à base de lait végétal d'amande et de fécule. Les groseilles viennent de chez mon père et la gelée de groseille blanche achetées ici, termine joliment , avec cet effet de transparence que j'apprécie, ce dessert qui a fortement épaté mon père. "Meilleur que dans les pâtisseries" a-t-il décrété ! Je me suis donc améliorée et il doit être également sensible à un dessert plus acidulé que sucré !
Evidemment, pas aussi joli que ces pétales sur une tarte pêche-groseille
comme celle-ci.



Ingrédients
- 500 grammes de groseilles
pour la pâte sablée
- 100 grammes de sucre
- 200 grammes de beurre mou
- 300 grammes de farine
- sel
pour la crème parfumée à l'amande
- 400 ml de lait d'amande
- 40 grammes de sucre
- 2 cuillères à soupe de fécule (ici de l'arrow-root)
- quelques gouttes d'extrait d'amande amère
pour la gelée de groseilles blanches
- 1 barquette de groseille blanches
- sucre au goût
- 1/2 cuillère à café d'agar-agar


Préparation
Mélanger les ingrédients de la pâte sablée, mettre en boule et réserver une heure au réfrigérateur. Tasser dans un cercle d'environ 18 cm de diamètre environ et enfourner à 170°C durant 20/25 minutes. Laisser refroidir.
Mettre sur feu doux le lait d'amande, le sucre, pui la fécule. Quand celle-ci est incorporée, porter à ébullition et faire épaissir en remuant. Laisser refoidir puis couler sur le sablé et faire prendre au frais.
Préparer la gelée de groseilles blanches : écraser les fruits au dessus d'un tamis et récolter le jus, le sucrer légèrement et mettre à chauffer avec l'agar-agar durant 2 minutes.
Sortir le sablé, déposer les groseilles sur la crème d'amande, puis couler la gelée de groseilles. Réserver au frais jusqu'au service et sortir 15 minutes avant.



Partager cet article

Repost0
27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 06:19
Lisanka l'a dit, pas facile de "pâtisser" sans oeuf ! Et quant à faire des madeleines sans oeuf, est-ce un leurre ? Et sont-ce encore des madeleines ? Ce n'est pas le moule qui fait le gâteau mais la recette. Sans beurre, sans oeuf, je crains qu'on en soit loin. Tout comme les clafoutis : sans oeuf, je n'obtiens qu'une pâte à moitié crue, ou alors qu'il faut cuire le double de temps... Je vais continuer bien sûr mes diverses expérimentations "sans oeuf".

Mais pour l'heure, voici des madeleines tout ce qu'il y a de normales. Je suis partie de la base et surtout du "truc" des Frangines pour leur faire pousser une belle bosse. A l'origine, j'ai préparé la quantité entière (recette ci-dessous) de pâte puis l'ai séparée en deux pour parfumer différemment les deux appareils. Mais j'ai omis la levure, trop tard, la première version au wasabi et pamplemousse confit était déjà dans son moule et enfournée ! Voyez plutôt :


J'ai rectifié le tir sur la seconde version et j'ai obtenue de très honnêtes (concernant la "pousse") madeleines à la chicorée, aux noix et à la fleur de sel. Entre les deux mon coeur balance, le piquant du wasabi était savoureux et fonctionnait très bien avec l'amertume du pamplemousse confit. Contre toute attente, les deux hommes l'ont préféré aux autre madeleines et pourtant ce mélange subtil chocorée/noix et le croustillant de la fleur de sel (qui les a manifestement gênés), j'adore !

Ces madeleines sont pour Audrey qui organise cette fois-ci le
KKVKV #26 dédié à ce petit gâteau proustien !



Ingrédients
- 2 oeufs
- 100 grammes de beurre
- 3 cuillères à soupe de miel
- 60 grammes de sucre
- 120 grammes de farine
- 1 cuillère à café de levure
- 1 pincée de sel
- 1 cuillère à soupe bombée de  chicorée
- 5/6 noix
- QS fleur de sel
- QS cassonade

Préparation
Faire fondre le beurre et y incorporer le miel.
Battre les oeufs avec une pincée de sel et le sucre.
Mélanger les deux préparations puis ajouter progressivement la farine et la chicorée avec la levure.
Concasser les noix et les mélanger à la pâte, ou mieux verser l'appareil dans les moules et déposer les éclats de noix, pui couvrir de pâte. Saupoudrer de cassonade et fleur de sel, en quantité suffisante pour avoir ce craquant délicieux. On peut aussi saupoudrer à mi-cuisson !
Remplir le moule avec la pâte (au 3/4 de chaque alvéole environ).
Pour des madeleines avec une belle bosse et pas toutes plates (le truc des frangines), il faut suivre cette astuce : enfourner d'abord 5 à 8 minutes jusqu'à ce que vos madeleines se transforment en dromadaires, puis baisser à 180°C en poursuivant la cuisson environ 5 minutes. Laisser refroidir sur une grille et déguster avec un bon café, chicorée oblige, le meilleur accord qui soit !


Partager cet article

Repost0
25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 06:37
Le fromage se plaît en de nombreuses compagnies, il relève les poissons, réveille les viandes, câlinent les pommes de terre et habillent les fruits dans des mélanges sucrés-salés qui tirent tantôt sur le fromage tantôt sur le dessert... Petite variation autour du fromage et du fruit, des recettes gourmandes qui démarrent par une mousse de mozzarella, melon et fenouil confit. Un délice pour peu que la mousse ne soit pas trop sucrée, elle deviendrait alors écoeurante, à mon goût bien sûr... Le melon et la note anisée apportée par le fenouil confit (dont j'ai toujours un petit pot d'avance, car je l'adore !) et quelques graines d'anis vert répondent parfaitement à la saveur de la mozzarella. Un accord que l'on retrouve d'ailleurs ici, en entrée salée, ou là, en salade complète.

Et comme le melon est le fruit vedette chez Lavande à partir du 1er septembre, je lui dédie avec un peu d'avance, cette recette...



Ingrédients

- 125 grammes de mozzarella
- 40 grammes de ricotta (de petits suisses ou de fromage blanc)
- 20 grammes de sucre
- 1 ou 2 tranches de melon
- quelques tranches de fenouil confit (voir la recette ici)
- quelques graines d'anis vert

Préparation

Mixer la mozzarella avec le sucre et la ricotta et réserver au frais. Creuser des billes de melon à la cuillère parisienne, déposer sur la mousse de mozzarella parsemée de fenouil confit (ou semi-confit) coupé en petits morceaux et parsemer d'anis vert. Servir aussitôt.


Partager cet article

Repost0
23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 06:36
Depuis quelques semaines déjà, une des minettes supporte un régime "sans oeuf", afin de vérifier une éventuelle allergie. Du coup, plus d'omelette, d'oeuf cocotte, frit ou à la coque, ni mollet, ni dur. Et pour la pâtisserie, me direz-vous ? Et bien c'est un casse-tête quasi-quotidien ! heureusement pour ces cupcakes, j'ai dégoté, dans une Feuille de chou, THE recette. Vegan, donc sans oeuf ! Pour le reste, c'est que mon père qui, lui aussi, déstocke son congélateur, nous a apporté des cerises Montmorency du jardin (que j'avais prises pour des framboises, d'où une déconvenue lors d'une autre recette sucrée, à venir...). Cette saveur aigrelette alliée à la force du chocolat noir suggère inévitablement ce dessert allemand qui est mon favori, mais auquel je ne me suis jamais frottée que par inspiration interposée (comme cette "confiture" par exemple...) : le gâteau Forêt Noire.
Pour leur faire plaisir, j'ai marié chocolat noir, crème au fromage frais et chocolat blanc, cerises aigres et gelée "kirshée". Mais pour moi (j'ai testé, figurez-vous !), je le referais avec un glaçage à la ricotta voire au mascarpone !
Le résultat mais pas réellement "vegan" mais sans oeuf et à la hauteur de nos espérances ! Et du coup, la recette va faire un tour du côté du concours de cupcakes d'Obiwi...

Ingrédients
pour la base des cupcakes
- 350 ml de lait de riz
- 1 cuillère à soupe de vinaigre de riz
- 250 grammes de farine
- 2 cuillères à café de levure chimique
- 1/2 cuillère à café de bicarbonate
- 1/2 cuillère à café de sel
- 150 grammes de sucre
- 120 ml d'huile de pépin de raisin
- 1 cuillère à café de vanille en poudre
pour le glaçage "Forêt noire"
- 100 grammes de chocolat + quelques copeaux pour la décoration
- 3 cuillères à soupe de kirsh
- 50 grammes de fromage frais à la crème (ici, St Moret)
- 50 grammes de chocolat blanc
- 40 grammes de sucre glace + 10 grammes pour la gelée de cerise
- 15 à 20 cerises Montmorency
- 20 cl de jus de ces cerises aigres
- 1/2 cuillère à café d'agar-agar

Préparation
Mettre le vinaigre de riz dans le lait de riz, bien mélanger et réserver au moins 5 minutes (le mélange doit “cailler” un peu, à la façon du buttermilk).
Mélanger la farine, le sucre, la levure, le bicarbonate, la vanille et le sel. Dans un autre récipient, mélanger le lait de riz, l'huile, . Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre vigoureusement.
Mettre des caissettes en papier dans les empreintes genre à muffins (j'ai réparti sur deux types de moules souples, certains ont la collerette, d'autre non). Remplir les caissettes aux 2/3 et enfourner à 180°C pour 25 minutes environ. Laisser refroidir.

Entretemps, faire fondre le chocolat noir au bain marie, ajouter 1 cuillère à café de kirsh et laisser tiédir, puis en couvrir les cupcakes.
Faire fondre le chocolat blanc, battre avec le fromage frais et le sucre glace et réserver une bonne heure au frais avant de superposer sur le chocolat noir.
Faire chauffer le jus de cerise avec le sucre glace, le reste de kirsh et l'agar-agar durant 2 minutes. Laisse tiédir et quand le mélange commence à prendre, déposer un peu de jus de cerise ainsi qu'une ou deux cerises sur le dessus. Laisser refroidir, décorer de copeaux de chocolat. Ready !


Partager cet article

Repost0
19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 07:04
Pas précisément diététique ce dessert, et pourtant au départ il l'était : un carpaccio d'ananas mariné à l'huile d'olive vanillée et à la fleur de sel, c'est tout ce qu'il y a de léger non ? Mais c'était sans compter un reste de mascarpone et de confiture de lait... Sic ! Ajoutons une goûte de rhum pour relever la saveur d'une crème glacée à la mascarpone, hic. Voilà un dessert aussi riche, volupteux et... calorique, que les derniers réalisés par le belge Mark (Passion Cuisine)... Lavande, fuis ce lieu de perdition !



Ingrédients (pour trois personnes)
pour le carpaccio d'ananas
- 1 petit ananas
- QS d'huile d'olive vanillée
- QS de fleur de sel
pour la crème glacée mascarpone, confiture de lait et rhum
- 100 grammes de mascarpone
- 30 grammes de confiture de lait
- 1 cuillère à soupe de rhum ambré vieux
Et pour la petite sauce qui va bien...
- 4 ou 5 cuillères à soupe de confiture de lait
- 1 cuillère à café de rhum ambré vieux

Préparation
Eplucher l'ananas et couper de fines rondelles. Les arroser d'huile d'olive vanillée et parsemer de fleur de sel. Réserver au frais.
Mélanger le mascarpone avec la confiture de lait et le rhum, mettre en congélateur en mélangeant régulièrement. Préparer la sauce en mélangeant la confiture de lait et rhum, réserver.
Au moment du service, parsemer le carpaccio d'ananas de fleur de sel, arroser de la sauce au rhum et servir avec une boule de crème glacée au mascarpone.


Partager cet article

Repost0
17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 06:42
Petite crème plutôt pour les grands mais ces saveurs sont autant séduisantes pour les adultes que pour les enfants, surtout la crème à la verveine car le cassis peut sembler trop acidulé pour les jeunes palais... Toutefois, cette crème est péparée sans oeuf, des fois que ma grande la trouve à son goût. C'est une crème qui peut également habiller un fond de tarte comme ici !



Ingrédients (pour 4 petits pots ou 2 gros)
- 200 ml de lait
- 25 grammes de sucre
- 5 ou 6 feuilles de verveine
- 1 cuillère à soupe de fécule (arrow-root ici, que l'on trouve en magasin bio)
- 1 barquette de cassis

Préparation
Faire bouillir le lait et y faire infuser la verveine jusqu'à refroidissement, puis enlever les feuilles de verveine. Remettre sur le feu et y dissoudre le sucre, puis ajouter la fécule. Faire chauffer à feu vif jusqu'à épaississement. Mettre en pot et laisser refroidir puis ajouter les baies de cassis, environ 15 par pot, selon la taille.

Partager cet article

Repost0
12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 13:46
Cétait vendredi dernier... J'escomptais quitter Piolenc vers 19h00 et rouler "à la fraîche" en direction de Sète, mais Mr Lavande fait remarquer qu'il risque d'y avoir du monde. En effet, il est recommandé de rouler avant 15h00 ! Je quittais prématurément la Provence en oubliant un certain nombre de choses, inévitablement : un cake, quelques éléments de garde-robe, et plus embêtant, le téléphone mobile ! Mais bon j'ai beau être une cyber-quiche-conductrice, j'ai trouvé le chemin qui mène au domicile de Lavande, dans la petite ville de Mèze.
NB certaines photos proviennent du blog de Lavande. Et pour en voir plus, allez faire un tour
chez elle, ici !

C'était précisément de jour de l'inauguration de la Fête du coquillage de Mèze (me-too de la Foire aux huîtres de Bouzigues). Première excellente soirée passée sur le port avec la famille "Lavande" : tielle, moules marinière et frites, huîtres bien entendu accompagnées du blanc de la région. Coucher à pas d'heure pour mes minettes habituées à des horaires plus stricts. Mais c'est la fête ! Autre lieu, autres moeurs... Le lendemain, papotage non-stop et cuisine évidemment, parfois à 4 mains, voire plus, ces demoiselles pâtissant bien volontiers.

Photo de LavandeIMG_5435

Lavande prépare sa "harira bidaouia", soupe de pois chiche, un pur délice, généreux, une soupe complète et acidulée, dans laquelle on ajoute un oeuf poché par convive (ce que ne fait pas ma belle-mère, qui met bien un oeuf pour enrichir la soupe mais pas plus) !

Photo de LavandeIMG_4701
Puis les fameuses zézettes de Sète, un coup de coeur de toute la famille (comme prévu, IL a adoré et te remercie, Lavande).  Rapide et facile à faire avec l'aide des petites mains puisqu'il s'agit de rouler des boudins de pâtes en les affinant à chaque bout. Un peu de la pâte à modeler en somme...

La fin d'après midi s'est passée devant l'étang de Thau, pleine vue sur les parcs à huîtres entre baignades dans la piscine pour les enfants, balançoire et pâtés de sable, avant de terminer par des grillades improvisées : saucisses "légères" et de taureau. Encore une soirée prolongée et une nuit écourtée pour les enfants. En soirée Miss Ligne et Papilles s'active devant le four pour préparer les desserts du lendemain : carrés divins à la framboise et à l'aube, le lendemain,
0% de complexe et taboulé. Blessée au pouce (jusqu'où ira cette solidarité bloguesque ?), à cause non pas d'un mixer plongeant mais plus classiquement d'un coteau à viande (je crois), Lavande poursuit ses préparatifs du pique-nique  avec une thoïonade (oubliée, mais Lavande n'était pas la seule !), je me colle aux boulettes agneau/boeuf à la coriandre et leur sauce au yaourt et aux herbes, mais je prends par erreur le yaourt à la vanille. Obligation de refaire la sauce, et ma toute petite puce dort toujours. Flûte c'est l'heure ! Branle-bas de combat, les Lavande partent en avant au rendez-vous du pique-nique, je les rejoins avec mes filles.

Excellent déjeuner sur une plage de Bouzigues en compagnie de Mélinda (Carnet Gourmand), sa moitié et leurs enfants,
Virginie (Mon p'tit coin gourmand), son futur, une nièce et une amie blogueuse (non culinaire), Jocelyne (Delice eyes) et son groupe d'amis bons vivants et joyeux lurons ainsi que Corinne (dans la cuisine de Corinne), tous gourmands de l'Hérault, où je suis la pièce rapportée provençale !  Mais accueillie à bras ouvert, je peux vous le confirmer (et puis Mélinda est à l'origine du Nord Vaucluse...).

J'avais apporté des crackers mais vu l'abondance, ils sont restés dans leur boîte... et des
cookies à la mélasse, gourmandises assez improbables car tellement typées. Mélinda a beaucoup aimé... Ces biscuits assez peu ordinaires sont une interprétation version chataigne (farine et flosons) de ceux aperçus chez Flo, la munichoise de Bretzel et café crème, et à l'origine une recette d'Anne (P&P). J'ai aussi zappé le temps de pause au frais : aussitôt mélangé, aussitôt cuit, sans aucun problème !



Ingrédients
- 110 grammes de farine de blé
- 150 grammes de farine de chataigne
- 2 cuillères à soupe de poudre de cacao
- 115 grammes de beurre mou
- 60 grammes de cassonade
- 125 ml de mélasse foncée
- 1 cuillère à café de bicarbonate de soude
- 100 grammes de flocons de chataigne

Préparation
Tamiser les farines et la poudre de cacao. Battre en crème le beurre mou. Ajouter la cassonade et bien l’incorporer. Ajoutez la mélasse (huiler le verre doseur avant d’y verser la mélasse, elle ne collera pas aux parois selon les conseils de Flo et Anne). Verser la moitié du mélange de farine. Ajouter le bicarbonate dilué dans 1,5 cuillère à café d'eau bouillante et mélanger. Ajouter le reste de la farine. Ajouter enfin les flocons de chataigne et mélanger. Sur une plaque de pâtisserie couverte de papier sulfurisé, étaler des boules de pâte légèrement aplaties avec la paume, enfourner à 160°C environ 10 minutes. Laisser refroidir sur une grille.

Contre toute attente, les filles ont aimé ! Et moi aussi car j'aodre la saveur "réglissée" de la mélisse...
Merci encore Lavande pour ton hospitalité et cette chouette parenthèse ! J'espère qu'on se verra à nouveau, bientôt !

Partager cet article

Repost0

Article ? Recette ?