16 mai 2012
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Je suis issue d'une filiation de gourmands autant que de gens proches de la terre et de la nature. Mes grands-parents paternels étaient paysans dans le Haut-Poitou, la cuisine y était celle du potager et du verger, saine et goûteuse, de la saveur des produits frais. Mon grand-père maternel était garde-chasse en Sologne, autant dire que le gibier était à foison dans la cuisine de ma grand-mère maternelle qui nous régalait de terrines, de pâtés et de daubes... Là encore, une cuisine simple, de terroir.
Chez mes parents en région parisienne, il y avait (et il y a toujours) également potager et verger, que cultive toujours mon père (je vous parle souvent de son oseille, de la rhubarbe, des framboises de chez lui...). Ma mère cultivait, elle, les fiches cuisine de magazines, sans toutefois en réaliser les recettes, la plupart du temps (qui affirmerait que je poursuis la même voie ?). Elle cuisinait simplement une cuisine variée et équilibrée mais les jours de fête, cela devenait pantagruélique et bien arrosé ! Mes parents buvaient un peu de vin tous les soirs. J'ai donc grandi avec du vin sur la table, d'ailleurs souvent du vin de table ! Sauf occasions spéciales donc où ma mère réservait dans sa cave pas mal de bons flacons. Sans être connaisseuse (je l'ai même vue stocker du vin en cartons), elle appréciait le bon vin et la bonne chère, et m'en a donné le goût ! Vous l'aurez compris, ce billet-hommage a un parfum de gratitude et la saveur subtile des souvenirs passés...
A part les confitures, bocaux et autres conserves de ménage, elle ne m'a pas transmis réellement de recettes. Il faut dire qu'elle cuisinait à l'ancienne, sans mesurer au gramme près, ce que je faisais aussi avant le blog. Depuis, il m'a fallu apprendre un peu plus la rigueur et noter surtout le plus précisément possible les quantités et écrire une recette n'est pas chose aisée quand on a de tout temps pris des libertés avec la balance !
Ce clafoutis aux cerises de Montmorency, du jardin de mon père, est donc une relative rareté familiale. A transmettre absolument ! Ce n'est sans doute pas le meilleur clafoutis mais c'est celui qui a un parfum d'enfance. C'est le clafoutis des anniversaires, des kermesses et autres moments festifs, c'est le dessert d'été par excellence. On peut le manger tiède, mais il est encore meilleur très frais, après une réfrigération de quelques heures...
Edit 16 mai 2012 : je réédite et j'envoie la recette à Hellofresh pour un concours "Partagez la recette de votre maman que vous préférez".
Ingrédients
- une "poche" de cerises Montmorency (non pesée, car ELLE ne l'aurait pas fait)
- 6 à 8 cuillères à soupe de sucre
- 3 cuillères à soupe de farine
- 3 oeufs
- 1 verre de lait
- 1 sachet de levure
Préparation
Battre les oeufs et incorporer la farine, la levure et le sucre en ajoutant le lait peu à peu.
Beurrer et fariner un moule, y verser l'appareil et déposer les crises, dénoyautées ou non, à vous de voir !
Enfourner à 180°C pour 20/25 minutes.
Chez mes parents en région parisienne, il y avait (et il y a toujours) également potager et verger, que cultive toujours mon père (je vous parle souvent de son oseille, de la rhubarbe, des framboises de chez lui...). Ma mère cultivait, elle, les fiches cuisine de magazines, sans toutefois en réaliser les recettes, la plupart du temps (qui affirmerait que je poursuis la même voie ?). Elle cuisinait simplement une cuisine variée et équilibrée mais les jours de fête, cela devenait pantagruélique et bien arrosé ! Mes parents buvaient un peu de vin tous les soirs. J'ai donc grandi avec du vin sur la table, d'ailleurs souvent du vin de table ! Sauf occasions spéciales donc où ma mère réservait dans sa cave pas mal de bons flacons. Sans être connaisseuse (je l'ai même vue stocker du vin en cartons), elle appréciait le bon vin et la bonne chère, et m'en a donné le goût ! Vous l'aurez compris, ce billet-hommage a un parfum de gratitude et la saveur subtile des souvenirs passés...
A part les confitures, bocaux et autres conserves de ménage, elle ne m'a pas transmis réellement de recettes. Il faut dire qu'elle cuisinait à l'ancienne, sans mesurer au gramme près, ce que je faisais aussi avant le blog. Depuis, il m'a fallu apprendre un peu plus la rigueur et noter surtout le plus précisément possible les quantités et écrire une recette n'est pas chose aisée quand on a de tout temps pris des libertés avec la balance !
Ce clafoutis aux cerises de Montmorency, du jardin de mon père, est donc une relative rareté familiale. A transmettre absolument ! Ce n'est sans doute pas le meilleur clafoutis mais c'est celui qui a un parfum d'enfance. C'est le clafoutis des anniversaires, des kermesses et autres moments festifs, c'est le dessert d'été par excellence. On peut le manger tiède, mais il est encore meilleur très frais, après une réfrigération de quelques heures...
Edit 16 mai 2012 : je réédite et j'envoie la recette à Hellofresh pour un concours "Partagez la recette de votre maman que vous préférez".
Ingrédients
- une "poche" de cerises Montmorency (non pesée, car ELLE ne l'aurait pas fait)
- 6 à 8 cuillères à soupe de sucre
- 3 cuillères à soupe de farine
- 3 oeufs
- 1 verre de lait
- 1 sachet de levure
Préparation
Battre les oeufs et incorporer la farine, la levure et le sucre en ajoutant le lait peu à peu.
Beurrer et fariner un moule, y verser l'appareil et déposer les crises, dénoyautées ou non, à vous de voir !
Enfourner à 180°C pour 20/25 minutes.