10 mars 2008
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07:15
Encore une semaine de décalage entre le repas de filles du samedi soir et la transmission on-blog... Encore un duo pour cause de troisième copine absente. La lâcheuse a des excuses, elle travaille beaucoup. Reste la blonde noctambule avec qui je suis allée chez William Ledeuil, en ayant déjà hésité avec Alberto Herraiz, chef d'El Fogon, restaurant de gastronomie espagnole installé quai des Grands Augutins à Paris. Encore une seconde partie de soirée, nous y voilà un peu avant 22h00.
Les produits, les vins et même l'eau gazeuse, Monbaris, provenant de Galice, ce sont tout à la fois les produits espagnols et l'art de vivre ibérique qui se trouvent à l'honneur...
Au programme, menu "tapas", mais tapas gastronomiques ! Mais avant toute chose, une assiette de jamon iberico accompagné d'une Manzanilla sélectionnée par le chef : une cuvée spéciale, réservée au restaurant El Fogon, du domaine Bodega Arguëso de Sanlucar de Barrameda, en Andalousie. Je me suis laissée guidée par mon envie de manzanilla et mon intuition : en plein dans le mille, accord fabuleux, le jambon est sublimé, totalement mis en valeur par ce vin sec et aromatique. Nous ne sommes pas loin de l'extase...
Ce premier des trois vins testés (et les deux autres, s'il veut) est dédié au Grand Maître du Vendredi du Vin#11, roi du méli-mélo gastronomique... Comme promis, voici mon clin d'oeil postérieur à l'échéance puisque notre cave affichait un néant navrant en matière de vins ibériques...
Vient ensuite le menu tapas, que nous avons raisonnablement accompagné de tempranillo de La Mancha, plutôt agréable et d'un si joli nom, "Mano a mano", même si mon oeil louchait sur des rioja... La carte des vins est attractive mais vraiment chère.
Première "mise en bouche" puisqu'il s'agit de petites choses à déguster, ou plutôt, de plats à déguster en petite quantité, un velouté de chou fleur à la morue, excellent : très doux, la morue se cache avant de s'épanouir totalement en fin de bouche.
Puis, de la sucrine farcie d'un mélange de poisson séché, radis noir, coriandre, aneth, graines de moutarde (de ce qu'il m'a semblé), savoureux et rafraichissant quoiqu'amer.
Venaient ensuite de la saint jacques marinée à l'orange, délicieuse, du saumon au raifort, accord parfait, du jambon serrano, très fin, et une crème de topinambour, sans surprise.
Ensuite, une étonnante tortilla façon nem, composée d'une crêpe de pomme de terre enfermant l'omelette, amusant et assez bon.
Les gambas frite, sole farcie à la racine de persil et l'agneau au chocolat, trois plats réussis, sont cependant repartis en cuisine car arrivés froids, après une assez longue attente. C'est LE point noir en dépit d'un service plutôt attentif... Mais j'ai l'impression que l'on prête plus d'attention aux couples, qu'à un duo de copines, non ?
Pour le dessert, une assiette de tapas sucrés composé d'une tartelette ultra fine au citron meringuée, très bonne, d'une crème au chocolat, espuma au café, dont je n'ai pas été fan, en revanche un fabuleux pudding aux fruits secs sur une croûte de speculoos, très réussi et un curieux "vin de messe", un vin doux naturel de Tarragone à base de moscatel, qui accompagnait parfaitement le pudding.
Elle a tenu a goûter la crème catalane, pas aussi bonne que dans son souvenir de Barcelone mais je l'ai trouvée très subtile, avec une belle texture.
Next, lors de ma prochaine venue où nous testerons toutes les deux (les trois, j'espère), une nouvelle table parisienne, à moins que nous ne retournions chez Jean Chauvel au Perreux...
Les produits, les vins et même l'eau gazeuse, Monbaris, provenant de Galice, ce sont tout à la fois les produits espagnols et l'art de vivre ibérique qui se trouvent à l'honneur...
Au programme, menu "tapas", mais tapas gastronomiques ! Mais avant toute chose, une assiette de jamon iberico accompagné d'une Manzanilla sélectionnée par le chef : une cuvée spéciale, réservée au restaurant El Fogon, du domaine Bodega Arguëso de Sanlucar de Barrameda, en Andalousie. Je me suis laissée guidée par mon envie de manzanilla et mon intuition : en plein dans le mille, accord fabuleux, le jambon est sublimé, totalement mis en valeur par ce vin sec et aromatique. Nous ne sommes pas loin de l'extase...
Ce premier des trois vins testés (et les deux autres, s'il veut) est dédié au Grand Maître du Vendredi du Vin#11, roi du méli-mélo gastronomique... Comme promis, voici mon clin d'oeil postérieur à l'échéance puisque notre cave affichait un néant navrant en matière de vins ibériques...
Vient ensuite le menu tapas, que nous avons raisonnablement accompagné de tempranillo de La Mancha, plutôt agréable et d'un si joli nom, "Mano a mano", même si mon oeil louchait sur des rioja... La carte des vins est attractive mais vraiment chère.
Première "mise en bouche" puisqu'il s'agit de petites choses à déguster, ou plutôt, de plats à déguster en petite quantité, un velouté de chou fleur à la morue, excellent : très doux, la morue se cache avant de s'épanouir totalement en fin de bouche.
Puis, de la sucrine farcie d'un mélange de poisson séché, radis noir, coriandre, aneth, graines de moutarde (de ce qu'il m'a semblé), savoureux et rafraichissant quoiqu'amer.
Venaient ensuite de la saint jacques marinée à l'orange, délicieuse, du saumon au raifort, accord parfait, du jambon serrano, très fin, et une crème de topinambour, sans surprise.
Ensuite, une étonnante tortilla façon nem, composée d'une crêpe de pomme de terre enfermant l'omelette, amusant et assez bon.
Les gambas frite, sole farcie à la racine de persil et l'agneau au chocolat, trois plats réussis, sont cependant repartis en cuisine car arrivés froids, après une assez longue attente. C'est LE point noir en dépit d'un service plutôt attentif... Mais j'ai l'impression que l'on prête plus d'attention aux couples, qu'à un duo de copines, non ?
Pour le dessert, une assiette de tapas sucrés composé d'une tartelette ultra fine au citron meringuée, très bonne, d'une crème au chocolat, espuma au café, dont je n'ai pas été fan, en revanche un fabuleux pudding aux fruits secs sur une croûte de speculoos, très réussi et un curieux "vin de messe", un vin doux naturel de Tarragone à base de moscatel, qui accompagnait parfaitement le pudding.
Elle a tenu a goûter la crème catalane, pas aussi bonne que dans son souvenir de Barcelone mais je l'ai trouvée très subtile, avec une belle texture.
Next, lors de ma prochaine venue où nous testerons toutes les deux (les trois, j'espère), une nouvelle table parisienne, à moins que nous ne retournions chez Jean Chauvel au Perreux...