20 janvier 2007
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Dès l’âge néolithique, on trouve en Europe du Nord des traces de ce qui pourrait s’avérer être les premières soupes, à base de feuilles de bouleaux. Au premier siècle, des grains de blés bouillis en font un mets consistant qui ressemblerait sans doute au porridge anglais d’aujourd’hui. Puis, l’arrivée du pain dans notre alimentation révolutionne la soupe à laquelle il a donné son nom, de "suppa" en francique hérité du néerlandais "sopen" qui signifie "tremper". La soupe est bien caractérisée par le morceau de pain arrosé d’un bouillon cuit dans un pot (d’où le terme de potage…). Une tradition qui se perpétue encore dans les milieux paysans.
Au Moyen-Age, la soupe est présente autant chez les petites gens qu'au cours des gangantuesques repas en cinq services de la seigneurie. On la consomme à base de végétaux divers (poireaux, oseille,chou, oignon, ortie, arroche...) : c'est la "soupe trempée" ; ou l'on y ajoute du miel, des épices ou du vin (on faire encore "chabrot" dans de nombreuses régions de culture vigneronne).
Au XVIIème siècle, la soupe reçoit ses lettres de noblesse en devenant consommé, crème, velouté ; on voit également l'arrivée en France des potages de pâtes d'Italie.
La soupe est mise à l'honneur sur les tables des monarques et des grandes familles à travers toute l'Europe (parla suite, on dénombrera même jusqu'à trois ou quatre soupes pour débuter un repas !) avec pour but d'exciter les papilles et de mettre en appétit.
Au XIXème siècle, des médecins tentent d’améliorer l’alimentation des ouvriers par l’apport de légumineuses nutritives et l’ère industrielle voit l’avènement des soupes instantanées. En 1883, un suisse Julius Michaël Johannes Maggi élabore des farines à base de lentilles ou de pois et remporte un franc succès avec ces potages "minute". Une réussite enviée par un dénommé Heinrich Knorr qui se lance peu après dans la soupe toute prête.
Dans les années 1980 apparaît un nouvel emballage préservant les qualités nutritionnelles de la soupe : le pack (on dit encore la brique) qui protège de la lumière favorise un regain d’intérêt pour ce plat traditionnel et les industriels nous servent des recettes de plus en plus élaborées. Et ce d'autant plus depuis les recommandations officielles des "10 fruits et légumes par jour" !
Soupes, potages, bouillons, veloutés sont de plus en plus cuisinés et savourés, froids ou chauds. Même les plus grandes toques les remettent à leur carte avec toujours plus de sophistications, d'associations de textures et de mélanges de saveurs... Et les produits "nobles", comme la truffe, le homard ou le caviar investissent désormais les soupes, sans complexe !
Au Moyen-Age, la soupe est présente autant chez les petites gens qu'au cours des gangantuesques repas en cinq services de la seigneurie. On la consomme à base de végétaux divers (poireaux, oseille,chou, oignon, ortie, arroche...) : c'est la "soupe trempée" ; ou l'on y ajoute du miel, des épices ou du vin (on faire encore "chabrot" dans de nombreuses régions de culture vigneronne).
Au XVIIème siècle, la soupe reçoit ses lettres de noblesse en devenant consommé, crème, velouté ; on voit également l'arrivée en France des potages de pâtes d'Italie.
La soupe est mise à l'honneur sur les tables des monarques et des grandes familles à travers toute l'Europe (parla suite, on dénombrera même jusqu'à trois ou quatre soupes pour débuter un repas !) avec pour but d'exciter les papilles et de mettre en appétit.
Au XIXème siècle, des médecins tentent d’améliorer l’alimentation des ouvriers par l’apport de légumineuses nutritives et l’ère industrielle voit l’avènement des soupes instantanées. En 1883, un suisse Julius Michaël Johannes Maggi élabore des farines à base de lentilles ou de pois et remporte un franc succès avec ces potages "minute". Une réussite enviée par un dénommé Heinrich Knorr qui se lance peu après dans la soupe toute prête.
Dans les années 1980 apparaît un nouvel emballage préservant les qualités nutritionnelles de la soupe : le pack (on dit encore la brique) qui protège de la lumière favorise un regain d’intérêt pour ce plat traditionnel et les industriels nous servent des recettes de plus en plus élaborées. Et ce d'autant plus depuis les recommandations officielles des "10 fruits et légumes par jour" !
Soupes, potages, bouillons, veloutés sont de plus en plus cuisinés et savourés, froids ou chauds. Même les plus grandes toques les remettent à leur carte avec toujours plus de sophistications, d'associations de textures et de mélanges de saveurs... Et les produits "nobles", comme la truffe, le homard ou le caviar investissent désormais les soupes, sans complexe !