Chaque printemps est l'occasion de glaner des fleurs sauvages dans la campagne, le coquelicot et la fleur de sureau sont en pleine floraison en ce moment, c'est le temps des cueillettes et des préparation culinaires : gelées et sirops, glace et vinaigre, limonade "maison" (pour cette dernière, quand le temps le permet : sec et chaud ; sinon rien n'empêche d'en faire de la fausse avec un sirop parfumé et de l'eau gazeuse du commerce).
J'ai récolté durant la semaine des pétales de coquelicot (on laisse le coeur, on ne cueille que les pétales), j'en ai fait de la gelée, et ce dimanche, à l'occasion d'une randonnée et d'un pique-nique en famille dans les Dentelles de Montmirail, j'ai cueilli des ombelles de fleur de sureau. Au programme, sirop et crème glacée, ainsi que le vinaigre de fleur de sureau ou vinaigre "surard" (on trouve aussi "surat"), une recette traditionnelle piochée il y a quelques temps déjà chez Canotte. Plus digeste que le vinaigre classique, il n'irrite pas l'estomac, procure une saveur délicate. Outre ses qualités médicinales, le vinaigre surard s'utilise en cosmétique, dilué, pour adoucir la peau et calmer les inflammations.
Ingrédients
- 10 grammes de fleurs de sureau
- 1 litre de vinaigre de vin
Préparation
Enlever les tiges des ombelles pour ne récupérer que les fleurs, faire infuser dans le vinaigre, dans un bocal propre et sain les fleurs mi séchées environ 15 jours. Filtrer et mettre en bouteille.
Certains préconisent de faire reposer le mélange au soleil avant filtration. Et l'on précise ici : "si on laissait le vinaigre surard sur son marc sans le passer, pour s'en servir au besoin, loin d'avoir plus de qualité, il se détériorerait bientôt".
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