On est mercredi, généralement le jour des petites douceurs sucrées, joli gâteau et autres friandises, mais non, il s'agit aujourd'hui de terrine charcutière ! L'histoire du jour est à tiroirs, je vais vous parler d'une fausse bonne idée, d'une terrine ratée, de conseils d'un chef et au final d'un repas gratuit ! L'histoire a commencé par l'achat d'une pintade pour en faire une terrine, avec l'idée aussi de "passer" des restes comme des saucissettes, un fond de shiitake (séchés mais avec de la saveur ? Rien n'est moins sûr), du pain rassis. Avec du Rhum pour changer et du 4 épices. Mais je ne vous donnerai pas la recette car c'était raté, notamment en raison du principal ingrédient : le pied de cochon.
La fausse bonne idée était de se dire que cela apporte du moelleux et que cela ferait donc merveille dans une terrine. Que nenni ! Au final cette terrine "était sèche comme un coup de trique" dixit le principal dégustateur.
Marie disait un jour qu'elle ne publiait pas les essais avortés et ratages sur son blog, là c'est le cas. Notamment pour signaler aux novices en préparations charcutières, comme moi, que le pied de cochon n'est pas une bonne idée, si toutefois celle-ci traversait leurs esprits...
Comme je subodore que l'ingrédient "mystère" est ici le fautif sans en avoir la preuve, je décide de poser la question à un chef. J'appelle donc Christian Etienne, le chef avignonnais. Mais pas chez lui ni au restaurant, je ne suis pas intime. Non, sur l'antenne de France Bleu Vaucluse, et ça tombe bien, ce matin-là il présente une terrine terre-mer. Ses explications sont claires :
1/ le pied de cochon apporte du moelleux, mais à chaud seulement, sinon il y a un phénomène de resserrement des chairs qui permet la tenue mais contribue à "dessécher" l'ensemble.
Sur une terrine de pied de cochon prise à froid dans la gelée, cette dernière permet d'apporter du moelleux et de contrebalancer cet effet (enfin, sur ce second point, c'ets moi qui le dis ;
2/ pour réussir une terrine de volaille il faut 1/3 de chair de volaille, 1/3 de chair de porc ou de veau, 1/3 de matières grasses (gras de porc ou crème fraîche).
Sur ce, on m'annonce que j'ai gagné un tablier de cuisine (qui va venir compléter ma collection) et un repas pour deux offert par une ferme-auberge de la région de Sault. Promotion d'un événement oblige, la "Fête des saveurs d'automne" à Sault le 17 octobre. J'irai avec Melle E et on en profitera pour visiter la nougaterie Boyer...
En attendant, comme certains seront frustrés en ce mercredi sucré, je vous laisse avec un gâteau-chateau fort pour chevaliers affamés ! Pour la recette cliquez sur l'image...