8 mai 2007
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D'un point de vu agronomique, la fraise est ce que l'on appelle un faux fruit. Elle est issue de l'accroissement du réceptacle de la fleur qui devient charnu et comestible. Les fruits du fraisier sont en fait les petits grains durs, appelés akènes et répartis sur la surface de la fraise.
Le fraisier aime les sols humides et bien drainés, un climat tempéré et un bon ensoleillement (sauf le fraisier des bois qui préfère une exposition plus ombragée). Il existe deux types de fraisiers : les non remontants, qui ne portent des fruits qu’une fois dans l’année (mai/juin) sont les plus nombreux et les remontants qui assurent une production régulière de juin au premières gelées.
Aujourd’hui, il existe plusieurs centaines de variétés à travers le monde, certaines très récentes quand d’autres sont des créations anciennes, datant parfois du XVIIIème siècle !
De nos jours la fraise joue la carte de la diversité, tant en ce qui concerne ses saveurs, ses formes, ses teintes et sa précocité. Les variétés sont nombreuses dans les jardins familiaux. En revanche, les exploitations à vocation commerciale procèdent à une sélection rigoureuse qui réduit l'assortiment à quelques variétés principales souvent cultivées sous tunnel : Gariguette, Pajaro, Elsanta, Selva, Mara des bois…
Le fraisier aime les sols humides et bien drainés, un climat tempéré et un bon ensoleillement (sauf le fraisier des bois qui préfère une exposition plus ombragée). Il existe deux types de fraisiers : les non remontants, qui ne portent des fruits qu’une fois dans l’année (mai/juin) sont les plus nombreux et les remontants qui assurent une production régulière de juin au premières gelées.
Aujourd’hui, il existe plusieurs centaines de variétés à travers le monde, certaines très récentes quand d’autres sont des créations anciennes, datant parfois du XVIIIème siècle !
De nos jours la fraise joue la carte de la diversité, tant en ce qui concerne ses saveurs, ses formes, ses teintes et sa précocité. Les variétés sont nombreuses dans les jardins familiaux. En revanche, les exploitations à vocation commerciale procèdent à une sélection rigoureuse qui réduit l'assortiment à quelques variétés principales souvent cultivées sous tunnel : Gariguette, Pajaro, Elsanta, Selva, Mara des bois…
Viennent d'abord les fraises primeurs que l’on peut trouver dès avril/mai : la Garriguette bien sûr, créée en 1976 par l'INRA et qui représente maintenant 20 % de la production ; tout le monde connaît désormais sa forme oblongue, sa couleur rouge orangé et sa saveur légèrement acidulée ! La Pajaro, créée en 1979 aux USA en forme de coeur (origine Provence et Aquitaine). On trouve également la précoce Cigaline, créée en 1996 par le Ciref (Centre interrégional de recherche et d’expérimentation de la fraise) : une fraise oblongue, juteuse, avec une touche de fraise des bois.
On trouve ensuite les fraises de pleine saison, sur les étals à partir de mai : l’Elsanta, grosse fraise ronde et sucrée à la pulpe rouge, d'une bonne tenue (issue d'un croisement entre les variétés américaines gorella et holiday) ; la Darselect, rouge rubis, conique et charnue, avec son gros fruit régulier ; la Cirafine, sucrée, acidulée et d’une couleur rouge vermillon, est une fraise d’été «remontante», obtenue tout récemment à partir de Mara des Bois ; la Ciflorette, au parfum très développé, juteuse et très sucrée, vendue dans une barquette spéciale en forme de cœur (a été lancée par le Ciref en 1996). Autres variétés créées par le Ciref : la Ciloë, la Cireine ou la Cigoulette créées en 1996, la Cilady, la Cirano, en 1997. Mais combien subsisteront jusqu’à la prochaine obtention ? La Capriss est la dernière née, mise en marché à la saison 2010.
On trouve enfin les fraises d'été mûres à souhait, dès le début du mois de juillet. La Seascape est une grosse fraise rouge et ronde, très productive, d’origine californienne (créée en 1992). Petite, rouge vif et ferme, la Selva a été créée en 1983 en Californie ; plutôt pourpre au fruit petit et délicat, la remontante Mara des bois, au subtil parfum sylvestre, est une création française de 1992 ; c’est une fraise particulièrement fragile, de marché de proximité.
Si les efforts se sont portés en France sur la qualité gustative, la recherche variétale et les objectifs majeurs en matière d’obtention sont régis par la rentabilité et la rude concurrence entre fraisiculteurs. Pour déguster une fraise à la saveur incomparable, rien ne vaut de la cultiver soi-même ! Par l’intermédiaire de conservatoires ou de pépiniéristes spécialisés, on peut dénicher des merveilles, des variétés rares et assurément parfumées, telles que Sannié, Vicomtesse Héricard de Thury, Capron Royal ou encore Madame Moutot.
Quant aux fraises des bois sauvages, elles se ramassent dans les bois en juin-juillet en plaine, en août-septembre en montagne. Elles sont petites, dépassant rarement 12 millimètres de long, rouge foncé et très parfumées. Cultivées, elles sont plus grosses, plus claires et moins parfumées. Ce sont des fruits particulièrement fragiles qu’il faut consommer rapidement : les fraises des bois ne supportent pas le réfrigérateur et ne doivent jamais être lavées.