La lime douce de Palestine est un agrume peu courant sous nos latitudes, celle-ci nous vient du Portugal, le petit paradis terrestre de Jean-Paul Brigand, Lugar do Olhar Feliz, via Marie-Claire qui a joué les messagères-livreuses ! Cet agrume est un citron doux de couleur jaune avec un mamelon marqué ; son zeste a le parfum de la bergamote, son jus et sa pulpe n'ont aucune acidité ! Si visuellement et olfactivement, la lime de Palestine rappelle la limette, la saveur est donc nettement différente, la seconde étant acide (certes moins qu'un citron jaune), tandis que la première est franchement douce et désaltérante.
Alors que faire de cette lime de Palestine en cuisine ? Pas de tarte à la lime sans acidité, trop fade. Premier test avec des fraises et cette crème au chocolat blanc. Le principe : une gelée de lime de palestine non sucrée avec pour seule saveur la note de bergamote, surmontée de fraises type Pajaro ou Gariguette (Mara ou Charlotte sont moins intéressantes, leur saveur "des bois" ne se situe pas dans le même registre que la bergamote). Avoir la main douce sur le chocolat blanc et plutôt avec du mascarpone en base, plus neutre et moins puissant en goût, il n'effacera pas le duo fraise-lime de Palestine (contrairement au fromage frais salé). Autre possibilité : sans le chocolat blanc, on peut sucrer légèrement la gelée de lime de Palestine (au sirop d'agave par exemple).
Ingrédients
- 10 fraises
- crème de chocolat blanc, voir ici
- 1 lime de Palestine
- 2 bonnes pincées d'agar-agar
Préparation
Cuire la lime de Palestine coupées en 6 quartiers couvert d'eau. Egoutter et mixer le fruit entier. Prélever 50 ml de jus de l'agrume et chauffer avec l'agar-agar environ 2 minutes, ajouter 3 cuillères à soupe de pulpe mixée, mélanger.
Etaler dans le fond d'une petite assiette, surmonter de fraises coupées (ici en tranches), ajouter quelques "points" de crème au chocolat blanc.