Calamity-SNCF, vous connaissez ? La grève est-elle la seule solution ? La négociation est un partage de responsabilité, même si on croit de moins en moins en l'esprit de la fonction publique (voyez la Poste, EDF, GDF qui après France Télécom ont pris le chemin d'entreprises privées). Les cheminots refusent cette évolution du marché, ils sont sans doute en partie raison. Et on peut trouver dommage l'abandon relatif par la SNCF du frêt.En tant que voyageur occasionnel, je déplore bien sûr les retards répétés des trains que j'emprunte, les suspensions progressifs de trains directs depuis la gare d'Orange. Il est fort probable qu'à l'avenir, seule la ville d'Avignon sera desservie par les TGV dans le Nord-Vaucluse !
Résultat, des mouvements de grève qui perdurent. Et la SNCF qui pousse à reporter des voyages, annonçant des trains bondés pour ce week-end de "grands départs", congé scolaire oblige.
Du coup, on se retrouve avec enfants et bagages, un train supprimé, un autre dont les 5 ou 6 wagons de tête sont vides et fermés au public, le stress de se retrouver dans une voiture qui risque d'être prise d'assaut... Et l'obligation de changer de train à Lyon au lieu de l'habituel direct.
Certes nous étions dans une première classe, mais le train m'a eu l'air relativement vide, il a donc "contenu" assez facilement les usagers-clients qui n'avaient pu en prendre un autre. Pas trop de retard et un TER au départ de Lyon, affiché près d'une demi-heure à l'avance (contre 10 minutes à Paris pour un TGV !), cela nous a permis de nous installer assez facilement aussi.
Etait pourtant annoncé un "retour à la normale sauf dans le Sud-Est", mais on a l'impression que du côté des grévistes comme du côté de la direction, c'ets le règne de la désinformation. Et les salariés qui travaillent eux effectivement en guichets notamment, peinent à démêler le vrai du faux et ne semblent au courant de rien !
Et calamity-RATP, ça sonne aussi, non ?
Heureusement, après ce voyage quand même fatigant, un mari attentionné avait tout préparé. Reste que la maison a besoin d'un bon ménage de Printemps, dont le réfrigérateur, avant de le remplir à nouveau. Pas de légumes à l'horizon, pas grand chose à vrai dire, alors vous ne m'en voudrez pas de vous servir une vieille (enfin de 15 jours...) mais néanmoins délicieuse assiette... Un "risotto d'Ebly" au chorizo, morue, ail et sauge, à base de vin rouge. Le concours Ebly où je partiicpais avec cette recette de seiche panée aux algues, est terminé, cette recette n'y participe pas mais je l'ai bien aimée également. Elle était réalisée à base d'Ebly et de vin rouge, servi avec de l'ail confit au vin rouge et à la sauge, beau support pour de la morue juste pochée, et une sauce au vin rouge qui diffère beaucoup de ce poisson au jus de daube.
NB Poisson et vin sera un des thèmes que j'aborderai sur Fureur des Vivres dont le thème mensuel est justement la cuisine au vin.
Ingrédients (pour 4 personnes)
- 1 beau filet de morue à dessaler
- piment d'Espelette
pour l'Ebly façon risotto
- 1 sachet d'Ebly Méditerranée
- 10 cl de vin rouge
- environ 300 ml de bouillon de volaille maison
- 50 grammes de chorizo
- 3 ou 4 petites feuilles de sauge
- 2 gousses d'ail confites (voir ci-dessous)
- sel (si besoin)
pour l'ail confit au vin rouge et à la sauge
- 1 tête d'ail
- 6/8 feuilles de sauge
- 5 cl de vin rouge
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
- sel
pour la sauce au vin et à la tomate confite
- 10 cl de vin rouge
- 10 cl de bouillon de volaille
- 15 grammes de tomate confite
- sel, poivre
Préparation
Faire dessaler la morue à l'avance (ici 40 heures environ). La pocher quelques minutes dans l'eau frémissante et la désarêter.
Cuire la gousses d'ail en chemise avec huile, vin rouge, sauge et sel environ 1 heure au four à 150°C.
POur la sauce, mettre le vin et le bouillon avec la tomate confite coupée finement dans une casserole. Cuire un bon quart d'heure et mixer. Passer et remettre sur le feu pour faire réduire la sauce.
Faire revenir le blé dans l'huile d'olive, mouiller avec le vin rouge et laisser absorber comme pour un risotto, puis ajouter le bouillon en plusieurs fois et cuire le blé par absorption, en ajoutant la sauge ciselée à mi cuisson, l'ai confit et le chorizo coupé fin. Rectifier l'assaisonnement et servir avec la morue nappée de sauce au vin rouge et à la tomate confite, avec l'ail confit.