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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 05:53

Pour le goûter, je propose un gâteau renversé à la pomme verte et à la rhubarbe. Je l'ai préparé pour emporter chez mon amie Geneviève et j'ai trouvé qu'il y avait trop de pâte, j'ai donc rectifié le tir et je vous propose une version plus fruitée. La pomme verte est rare dans ce genre de gâteau de ménage car elle y perd sa fraîcheur, et on lui préfère souvent la Golden. Pourtant, je trouve l'acidulé qu'elle apporte, aux côtés de celui de la rhubarbe, très agréable et harmonieux.
Ingrédients
- 60 grammes de poudre d'amande
- 80 grammes de farine blanche
- 100 grammes de de faisselle de chèvre
- 2 œufs
- 50 grammes de sucre blond
- 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 1/2 sachet de levure chimique
- 1 pommes (Granny)
- 1 grosse tige de rhubarbe

- 4 cuillères à soupe de sucre complet bio
Préparation
Couper la pomme et la rhubarbe pelées en petits dés. Chemiser un moule carré de papier cuisson, disposer les fruits et poudre de sucre complet. Enfourner à 180°C environ 15/20 minutes.
Fouetter les oeufs avec le sucre, ajouter la faisselle, les poudres et bien mélanger. Verser sur les fruits et réenfourner pour 20/25 minutes environ. Laisser tiédir avant de démouler.

Gâteau renversé à la pomme verte et à la rhubarbe

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 06:31

Les fraises sont délicieuses mais parfois un peu chères, on les déguste implement ou elles accompagnent un goûter gourmand comme ce gâteau au mascarpone, avec un parfum de bergamote (des limettes dont j'ai conservé jus et zeste au congélateur...), et un peu de crème mascarpone acidulée et parfumée... Mascarpone est le thème du jour !

Ingrédients
- 1 barquette de fraises
pour le gâteau (recette originale ici)
- 2 œufs
- 125 grammes de sucre en poudre
- 150 grammes de farine
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 125 grammes de mascarpone
- 1 sachet de poudre à lever
- 2 pincées de zeste de limette (dit "citron bergamote", ou 2 gouttes d'HE de bergamote)
pour la crème mascarpone-limette
- 30 grammes de mascarpone
- 3 cuillères à café de jus de limette (ou citron)
- un peu de zeste de limette
- 1,5 cuillère de sirop d'agave
Préparation
Blanchir les oeufs et le sucre, incorporer le mascarpone, la crème et le zeste ou les huiles essentielles, en fouettant. Ajouter la farine et la poudre à lever, Verser dans un moule beurré et enfourner environ 30 minutes à 180°C. Laisser tiédir 5 minutes avant de démouler.
Pour la crème, mélanger les ingrédients, vérifier la texture et la saveur acidulée-sucrée. Servir le gâteau avec la crème et des fraises.

 

Gâteau au mascarpone, fraises, limette

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 14:17

Après une purée de pomme de terre d'anniversaire (une vraie avec les pommes de terre passées au presse purée, lait cru entier, beurre), dont il est resté pas mal car j'avais sous estimé la gourmandise de ma tablée, voici un premier recyclage sous forme de brioche, ou plutôt gâteau brioché extrêmement moelleux ! Idéal pour le goûter ou le petit déjeuner...
Ingrédients
- 300 grammes de purée de pomme de terre
- 400 grammes de farine (en ajouter un peu au besoin)
- 100 grammes de sucre blond
- 50 grammes de beurre
- 120 grammes de lait
- 2 oeufs
- 1/2 cuillère à café de sel
- 1 sachet de levure sèche instantanée
Préparation
Pétrir la farine, le sucre, la levue, le sel, ajouter la purée, puis le lait tiède et les oeufs. Bien mélanger. Incorporer le beurre peu à peu en pétrissant. Poursuivre encore 5 minutes puis laisser lever une heure. Dégazer, verser dans un moule et laisser lever encore une demi heure environ.
Enfourner 25/30 minutes à 180°C. Laisser tiédir avant de démouler. Déguster encore tiède avec du beurre, de la confiture ou de la pâte à tartiner...

 

Reste de purée de pomme de terre ? Un gâteau brioché pour le goûter

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 08:04

Je voyageais. Le paysage au milieu duquel j’étais placé était d’une grandeur et d’une noblesse irrésistibles. Il en passa sans doute en ce moment quelque chose dans mon âme. Mes pensées voltigeaient avec une légèreté égale à celle de l’atmosphère ; les passions vulgaires, telles que la haine et l’amour profane, m’apparaissaient maintenant aussi éloignées que les nuées qui défilaient au fond des abîmes sous mes pieds ; mon âme me semblait aussi vaste et aussi pure que la coupole du ciel dont j’étais enveloppé ; le souvenir des choses terrestres n’arrivait à mon cœur qu’affaibli et diminué, comme le son de la clochette des bestiaux imperceptibles qui paissaient loin, bien loin, sur le versant d’une autre montagne. Sur le petit lac immobile, noir de son immense profondeur, passait quelquefois l’ombre d’un nuage, comme le reflet du manteau d’un géant aérien volant à travers le ciel. Et je me souviens que cette sensation solennelle et rare, causée par un grand mouvement parfaitement silencieux, me remplissait d’une joie mêlée de peur. Bref, je me sentais, grâce à l’enthousiasmante beauté dont j’étais environné, en parfaite paix avec moi-même et avec l’univers ; je crois même que, dans ma parfaite béatitude et dans mon total oubli de tout le mal terrestre, j’en étais venu à ne plus trouver si ridicules les journaux qui prétendent que l’homme est né bon ; — quand la matière incurable renouvelant ses exigences, je songeai à réparer la fatigue et à soulager l’appétit causés par une si longue ascension. Je tirai de ma poche un gros morceau de pain, une tasse de cuir et un flacon d’un certain élixir que les pharmaciens vendaient dans ce temps-là aux touristes pour le mêler dans l’occasion avec de l’eau de neige.

Je découpais tranquillement mon pain, quand un bruit très-léger me fit lever les yeux. Devant moi se tenait un petit être déguenillé, noir, ébouriffé, dont les yeux creux, farouches et comme suppliants, dévoraient le morceau de pain. Et je l’entendis soupirer, d’une voix basse et rauque, le mot : gâteau ! Je ne pus m’empêcher de rire en entendant l’appellation dont il voulait bien honorer mon pain presque blanc, et j’en coupai pour lui une belle tranche que je lui offris. Lentement il se rapprocha, ne quittant pas des yeux l’objet de sa convoitise ; puis, happant le morceau avec sa main, se recula vivement, comme s’il eût craint que mon offre ne fût pas sincère ou que je m’en repentisse déjà.

Mais au même instant il fut culbuté par un autre petit sauvage, sorti je ne sais d’où, et si parfaitement semblable au premier qu’on aurait pu le prendre pour son frère jumeau. Ensemble ils roulèrent sur le sol, se disputant la précieuse proie, aucun n’en voulant sans doute sacrifier la moitié pour son frère. Le premier, exaspéré, empoigna le second par les cheveux ; celui-ci lui saisit l’oreille avec les dents, et en cracha un petit morceau sanglant avec un superbe juron patois. Le légitime propriétaire du gâteau essaya d’enfoncer ses petites griffes dans les yeux de l’usurpateur ; à son tour celui-ci appliqua toutes ses forces à étrangler son adversaire d’une main, pendant que de l’autre il tâchait de glisser dans sa poche le prix du combat. Mais, ravivé par le désespoir, le vaincu se redressa et fit rouler le vainqueur par terre d’un coup de tête dans l’estomac. À quoi bon décrire une lutte hideuse qui dura en vérité plus longtemps que leurs forces enfantines ne semblaient le promettre ? Le gâteau voyageait de main en main et changeait de poche à chaque instant ; mais, hélas ! il changeait aussi de volume ; et lorsque enfin, exténués, haletants, sanglants, ils s’arrêtèrent par impossibilité de continuer, il n’y avait plus, à vrai dire, aucun sujet de bataille ; le morceau de pain avait disparu, et il était éparpillé en miettes semblables aux grains de sable auxquels il était mêlé.

Ce spectacle m’avait embrumé le paysage, et la joie calme où s’ébaudissait mon âme avant d’avoir vu ces petits hommes avait totalement disparu ; j’en restai triste assez longtemps, me répétant sans cesse : « Il y a donc un pays superbe où le pain s’appelle du gâteau, friandise si rare qu’elle suffit pour engendrer une guerre parfaitement fratricide ! »

Nature morte avec pichet et pain - Pablo Picasso (1921)

Nature morte avec pichet et pain - Pablo Picasso (1921)

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