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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 07:49

On connaît généralement Vaison La Romaine pour sa romanité, les vestiges antiques à visiter, un peu moins pour le vieux village médiéval dont on arpente les pavés un peu comme à Séguret, après avoir passé le pont gallo-romain qui surplombe l'Ouvèze.

vieuxVaison.jpg

C'est là que nous avons retrouvé l'ancien bistro à vin créé par Raoul Reichrath (chef du Grand Pré à Roaix), récemment repris par un jeune couple prometteur, Gaëlle et Philippe Zemour. Elle est en salle, il est en cuisine aux côtés d'un seul commis qui le seconde. Le couple s'est rencontré à Genève à la table de l'hôtel EastwestbistroduO_stjo.JPG (dont la direction était alors sous l'égide des frères Pourcel et où Philippe était second de cuisine). Puis, ce natif de la région a choisi de s'installer dans le Vaucluse en prenant les rênes du Bistro du'O.
Nous nous sommes tout de suite rendus compte que nous avions affaire à un chef d'expérience et de talent, ce n'est qu'après le
repas que nous avons su son parcours : les frères Pourcel, Anne-Sophie Pic, Eric Fréchon, Hélène Darroze... Pas de doute, l'homme sait cuisiner ! Et Gaëlle remplit admirablement son rôle d'hôtesse et de sommelière, avec sourire et attention. Nous avons testé le menu "découverte" à 45 euros, arrosé d'un Saint Joseph 2011 du domaine Bernard Gripa. Très joli vin : ample et gras, beurré, un peu toasté, avec une bouche complexe, longue et suave, beaucoup d'élégance.
Premier mets du menu, des noix de Saint Jacques rôties, mousseline de salsifis à la vanille Bourbon. Très belle cuisson de la Saint Jacques, le signe évident d'une vraie cuisine de grande qualité. Netteté des saveurs, joli accord avec le vin, cela augure tout d'un repas réussi !bistroduO_stjacques.JPGSecond opus, des ravioles de foie gras, bouillon à la truffe Mélanosporum, les premières de l'année*. Pas vraiment un bouillon, plutôt une émulsion crémeuse avec un filet d'huile délicieusement parfumée. La raviole est fine, le foie gras d'un fondant infini et l'émulsion divine, d'une grande persistance. Accord un peu en deça avec le vin mais le plat est tellement bon !bistroduO_raviolfoiegrastruffe.JPGTroisième plat, des ris de veau meunières, fricassée de cèpes. Là encore, assez belle cuisson des ris, des cèpes fermes, un peu croquants comme j'aime, caramélisés par la cuisson, excellent jus. Et là, l'accord est juste sublime !bistroduO_risveau.JPGEn dessert, un nem croustillant au chocolat, glace à la vanille. Un classique mais le chocolat est très bon et la glace très vanille, là encore des saveurs précises, et gourmandes.bistroduO_nem.JPG
*Cette année sera a priori une grande année à truffe, qu'on se le dise ! Et ce n'est que le début...
NB puisqu'on parle de truffe, le Bistro du'O propose des déjeuners retour de Richerenches tous les samedis midi à partir de celui-ci : brouillade aux truffes et salade, coulommier truffé pour 21 euros. On y va ?
NB2 toujours au sujet de truffe, si vous êtes à Vaison ne manquez pas ce pecorino tartufato chez la fromagère MOF Josiane Déal.
Edit Février 2014 : bravo pour le Bib Gourmand !

Bistro du'O

La Haute Ville
Rue du Château
84110 Vaison-la-Romaine
Tel 04 90 41 72 90
Site Internet

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 06:33

Impossible d'aller à Paris sans visiter une nouvelle pâtisserie... Carl Marletti a installé sa boutique en 2007 au 51 rue de Censier non loin du quartier Mouffetard, où nous avions déjeuné coréen, au Miam-Miam, en juillet. Fermée ce mois d'août, la pâtisserie ré-ouvre demain, qu'on se le dise !
Nous avions partagé avec mon frère, ma belle-soeur, mon père et les filles, plusieurs pâtisseries signées Carl Marletti, dans un esprit de dégustation : la tarte au citron (l'une des meilleures de Paris, dit-on), le Saint-Honoré à la violette "Lily Valley" (création CM), l'éclair à la fraise, la religieuse à la pistache, le millefeuille au praliné, l'éclair au chocolat.carlmarlettiMon trio de tête :carlmarletti tartecitron

La tarte au citron est superbe, sa réputation n'est pas usurpée ! La pâte est croustillante à souhait, pas trop épaisse et la crème citron et très équilibrée entre acidulé et sucre, extrêmement fondante en bouche tout en se tenant bien. Probablement une des meilleures tartes au citron goûtées à ce jour.carlmarletti eclairfraiseEn seconde position, à l'unanimité, l'éclair fraise, pour la texture de la pâte à chou, son glaçage pas trop sucré, une crème gourmande au goût de fraise, renforcée par un élément gélifié qui apporte de la concentration et de la fraîcheur. Très réussi !carlmarletti religieuseLe "Lily Valley", Saint-Honoré à la violette enfin, très décoratif, et aussi bon que beau. Même si le nom est trompeur (Lily of the valley désigne le muguet en anglais), la saveur violette se fait douce, présente sans être écoeurante.
Gros coup de coeur également pour le millefeuille praliné : pâte feuilletée excellente et crème pralinée ultra-gourmande. L'éclair chocolat est délicieux mais réservé aux amateurs de chocolat "extra noir", la crème est puissante, profonde en bouche. Déception en revanche pour la religieuse pistache, texture un peu grasse de la crème et surtout un manque cruel de saveur. Et pourtant il y avait parmi les dégustateurs un amateur de pistache.
Il reste encore de nombreuses créations du pâtissier à découvrir. Une prochaine fois !

Carl Marletti
51, rue Censier
75005 Paris

Site Internet

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 06:45

Seconde belle adresse étoilée de cet été au pays basque, la table des Frères Ibarboure est réputée pour son classicisme et la qualité de son accueil. Nous avons apprécié la cuisine, raffinée, malgré quelques erreurs décevantes.
En amuse-bouche, une cotriade aux algues, émulsion de citron, qui titille nos papilles délicieusement : salé, iodé, acidulé, parfaite entrée en matière.
Ibarboure_meb.JPG

En entrée, des fleurs de courgette de notre jardin, soufflées à la langoustine, langoustine en croustillant et consommé aux crustacés. Goûteux, bien relevé, bien assaisonné, très belle entrée comme j'aime.Ibarboure_fleurcourgette.JPG

Le croustillant de langoustine est servi à part pour ne pas être détrempé par le consommé...

Ibarboure fleurcourgette2Les huîtres "Excellence" de Charente servies chaudes, caviar d'Aquitaine et oeufs de saumon auraient pu être délicieuses mais pourtant gratinées, elles sont arrivées en salle à peine tièdes !Ibarboure_huitresgratinees.JPGLes filets de rouget de St Jean de Luz dorés sur la peau, caviar d'aubergine et tomate confite piquillos, piment doux de Guernika en tempura, ttoro safrané est savoureux, concentré dans ses parfums, ponctué de billes de gélification étonnantes, non identifiées. Le ttoro est servi en salle, à bonne température cette fois. En revanche, pas de tempura de piment de Guernika, pointe de déception car cet élément du plat avait piqué ma curiosité...J'ai accompagné le plat d'un verre de Jurançon sec 2011 de Bru-Baché, aromatique et gras en bouche qui s'est plutôt bien marié au poisson.

105.JPGLe mets d'anthologie du repas, le cochon "Kintoa" à l'honneur : poitrine laquée, filet mignon rôti au chorizo, oreilles en millefeuille et croustillant canaille. Du fondant, du croustillant, la saveur du Kintoa, bien mis en valeur par les cuissons, précises. Le vin qui accompagnait était un Béarn 2009 du Domaine Lapeyre.

Ibarboure_plat.JPG4 sauces pour déguster le cochon : de gauche à droite, jus réduit de cochon, sauce au piment d'Espelette (sucré), sauce à l'olive, sauce béarnaise
104.JPGEt en accompagnement, une émulsion toute douce de pomme de terre (au parmesan, je pense)

Ibarboure_puree.JPGLes filles ont savouré une pièce de viande d'une grande tendreté, l'une de la volaille avec un jus gourmand, l'autre du veau avec un jus de veau bien concentré, les deux assiettes servies avec de grosses frites "au carré" !

Ibarboure_platenfant.JPGPour ces demoiselles, un moelleux coulant au chocolat en dessert.

Ibarboure_dessertenfant.JPGJ'ai adoré le soufflé chaud à la fleur de sureau et granité, parfait glacé à la framboise, excellent, avec une couche gourmande de framboise au fond du soufflé, d'une grande légèreté, réussi à la perfection ! L'ensemble est d'une belel suavité et d'une harmonie remarquable.

Ibarboure_soufflefleursureau.JPGPour lui, une douceur au chocolat "guanaja" et caramel vanillé, glace au lait, sacristain à la cazette, avec une verre de Banyuls Domaine de la Rectorie 2011, excellent accord !

108.JPG Frères Ibarboure
Chemin Ttalienea
64210 Bidart

Site Internet

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17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 09:31

3 offres dans un mêmeaguiazabal_huileolive.JPG site à deux pas de la gare d'Hendaye : la maison Eguiazabal est à l'origine (années 1920) importateur de vins espagnols, puis négociant ; la Cave Ez Kecha, c'est aujourd'hui 1500 références de vins de toutes régions, avec toujours un joli choix de vins espagnols, des spiritueux, mais également quelques produits d'épicerie fine. Côté restauration, deux types de cartes : sur le zinc, porc basque, poulpe, chipirons, txistorra s'accompagnent de vins bien choisis au Lieu-dit vin, le bar à vin d'Eguiazabal. Ou vous préférerez peut-être le confort du restaurant ambiance rn'b-soul-rock dans un décor pop-art, pour mieux goûter la cuisine (récemment récompensée d'une étoile par le guide rouge) du sympathique chef Vivien Durand et les vins sélectionnés par la non moins sympathique sommelière Aurélie Campion... C'est le choix que nous avons fait, mais attention, c'est copieux !
D'entrée de jeu, nous avons goûté une huile d'olive à base de picual d'Andalousie (Malgarejo, province de Jaén) beaucoup de caracatère, avec la foccacia du chef, des tranches d'avocat à la plancha et de la tête de veau gribiche, avec des pickles d'oignon rouge, joliment canaille et délicieux !

  eguiazabal amusebouche
Puis, en amuse bouche un ceviche à boire ! Saveur fraîche de poisson et de citron vert, bien condimenté. eguizabal-cevicheboire.JPG

Avant l'entrée, une mise en bouche : chipirons, courgette jaune, condiment ail noir, superbe cuisson des chipirons déglacés au Chipister ; le mets est léger et gourmand, chaque saveur apporte du relief à l'ensemble du plat. eguiazabal_meb.JPGArrive alors la véritable entrée : oeuf basse température, foie gras, ravioles de pomme de terre à la truffe d'été, bouillon Boulangère. Excellent, bien cuit, beaux produits. La touche en plus de Vivien Durand : un bouillon servi en salle, acidulé pour donner du peps à l'ensemble. Cette note vinaigrée, on aime, ou pas. J'ai adoré ! eguiazabal_oeuf.JPGLes plats. L'un, le merlu, pâtes à l'encre, sauce tomate, accord classique que j'aime beaucoup et qui a beaucoup plu à celui qui l'a pris... En accord avec le poisson, un vin blanc IGP Pays du Mont Caume 2012 (appellation près de Bandol) du domaine Ray-Jane, vin fruité, bien fait, du gras et de l'équilibre (nb la sommelière m'indique que le cépage est inconnu).060.JPGMelle E a choisi l'agneau, fenouil, jus corsé, pulpe d'aubergine. Pour avoir testé, l'agneau était goûteux, fondant, le jus savoureux, le fenouil cru et cuit, braisé, simple et bon ; quant à l'aubergine confite au sucre et sel, elle est très joliment présentée en rosace, comme une fleur épanouie qui apporte une note esthétique au plat. eguiazabal_agneau.JPGEt merveille, le pigeon, artichauts, mélisse, pomme de terre. Avec un verre de Ribera del Duero de Convento Oreja "Roble". Fruits noirs, épices, vin gourmand qui s'accorde bien aux notes anisées-réglissées du plat. Le pigeon est superbe, sa sauce concentrée, l'artichaut moelleux, un grand plat qui a de la profondeur et de la longueur en bouche, une persistance remarquable !eguiazabal_pigeon.JPGAvait-on encore faim pour un dessert ? Plus guère... mais nous avons beaucoup apprécié le coulant chocolat-piment d'Espelette, sorbet café ; ce dernier est un peu fort pour Mlle E mais j'aime beaucoup, il apporte du caractère et de la puissance ainsi que de la fraîcheur bien sûr à ce chaud-froid doucement pimenté...
eguiazabal_dessertchoc.JPG

Et pour Miss L, la tarte framboise, glace citron, meringue-pistache, dont elle n'a pas laissé une miette, surtout de meringue, qui à ses dires, était un pur délice !eguiazabal_tarteframboise.JPGPour clore le repas, un léger et lacté sorbet mamia et son coulis d'abricot, guimauve coco et mousse de fromage blanc. NB le mamia est un caillé de lait frais de brebis, différent du greuil (obtenu à partir du petit lait).

eguiazabal_finrepas.JPGOn ne quitte pas la maison Eguizabal, sans repartir avec quelques flacons, notamment du Ribera del Duero, dont celui dégusté à table...
eguizabal
Eguiazabal - Lieu-dit Vin - Ez Kecha

3 route de Béhobie
64700 Hendaye
Tel 05 59 48 20 10
Site Internet

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 07:08

Notre dernière journée parisienne s'est déroulée Rive Gauche : Notre Dame avec Melle E, balade le long des quais, côté bouquinistes, Sorbonne, cour du Musée Cluny, Jardin des Plantes, Grande Galerie de l'Evolution, arênes de Lutèce... A notre pause déjeuner, nous avons mangé coréen en compagnie de Valérie au restaurant Miam-miam dans le quartier Mouffetard que je fréquentais souvent lorsque j'étais jeune étudiante...
Au menu, bibimbap, nouilles sautées, kimchi... Le menu du midi est bon marché et l'accueil chaleureux et discret, tout sourire !
En entrée, nous avons dégusté les crêpes coréennes et des raviolis grillés "maison" ressemblant aux gyozas.
J'ai pris le bibimbap, riz cuisiné aux légumes avec oeuf et sésame, bien cuit et parfumé.miammiam_bibimbap.JPGL'autre plat (Valérie et Melle E) se compose de riz blanc et de nouilles sautées au boeuf grillé et champignons noirs, très bon.
miammiam_nouilleboeuf.JPGNous avons voulu goûter le porc au kimchi, mais c'était avant de voir les accompagnements ! Très copieux, nous n'en sommes pas venues à bout...miammiam_kimchiporc.JPG
En effet, les plats sont accompagnés de divers accompagnements, frais, délicieux  : racines de lotus, haricots verts, germes de sojamiammiam_accompagnements.JPGDu kimchi de chou fermenté et épicé, du kimchi  de daikon peut-être (une racine, genre de navet ou de radis blanc) et des sauces... Vous comprendrez donc que nous n'ayions pu terminer !miammiam_accompagnementkimchi.JPG

En boisson un thé coréen aux céréales torréfiées, orge et maïs, avec une saveur fine et grillée que j'ai beaucoup aimée, qui rappelle le soba-cha en plus léger.
A tester également les spécialités du soir ou le BBQ coréen (bulgogi, galbi). Nous n'avions plus faim mais j'aurais bien goûté certains desserts comme la glace au thé vert et azukis, ou le dessert au thé vert kaki-cannelle (de mémoire), ou d'autres spécialités très locales que je n'ai pas retenues...
Miam Miam
6 rue Thouin
75005 Paris 
Tel 01 43 29 88 88

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 06:45

cafepouchkine.JPGEn dehors des vrais restaurants russes parisiens, il est un endroit où l'on peut déguster quelques spécialités russes et surtout des pâtisseries russes, dont les typiques Napoléon ou Medovick, arrosées de boissons typiques : morse, kvas, thés russes... entre autres : le Café Pouchkine, version parisienne  du sweetpushkin (maison Dellos de Moscou). Dans un décor très "XVIIIème" évoquant la Russie des tsars, le salon thé à la russe propose des pâtisseries superbes, certaines à base de produits typiquements russes comme le tvorog, fromage frais russe (dont j'avais testé une recette), la sgouchonka, confiture de lait russe, le miel de sarrasin, le pavot, le cassis et autres fruits rouges...
Melle E et moi avont dégusté des pirojkis à la viande, aux légumes confits et à la choucroute, tous délicieux mais c'est le dernier qui nous a séduit le plus : pâte moelleuse, garniture équilibrée, chou acidulé, très bon. cafepouchkine_pirojki.JPGPrécisons en revanche que nous étions surtout là pour les pâtisseries ! La demoiselle a jeté son dévolu sur la chouquette gourmande, garnie d'une crème fondante à la vanille. cafepouckine_chouquette.JPGJ'ai choisi la rose délicate de chocolat blanc garnie d'une compotée de fraise à l'hibiscus et coeur glacé de feijoa (et basilic ?) sur biscuit amande.cafepouchkine_rose.JPG

NB Le feijoa est le fruit du goyavier du Brésil qui donne un fruit de la forme d'un avocat, vert à l'intérieur comme à l'extérieur. Son goût oscillerait entre goyave, fraise et ananas. Je n'ai jamais goûté, hormis dans ce dessert, je ne peux donc pas vous dire... ce que je peux vous dire en revanche, c'ets la délicatesse et le fruité, la fraîcheur et la gourmandise de cette pâtisserie aux saveurs harmonieuses. Je vous montre l'intérieur ?cafepouchkine_rose2.JPGNous avons accompagné cette dînette de kvas, la "bière de pain" russe (à base de pain de seigle) pour moi et de morse, délicieuse boisson fuitée au cassis,  que nous avons partagés sur les desserts.
Nous avons également rapporté quelques viennoiseries, un pain au chocolat, bien feuilleté, un bostock à la myrtille et un roulé (pâte à croissant) au pavot et au cassis, excellent, gros coup de coeur pour ce dernier ! Le bostock est également savoureux mais un peu trop riche pour le petit déjeuner...cafepouchkine_viennoiseries.JPGNB le pâtissier à l'origine de cette jolie collection en partenariat avec le russe Andrei Dellos, est le champion du monde 1999 et MOF glacier en 2000 Emmanuel Ryon, aujourd'hui chez Anne-Sophie Pic et qui sort justement un livre sur L'art de la glace et des sorbets (Ed Bellouet).

Café Pouchkine
64, boulevard Haussmann
75009 Paris
(Rez-de-chaussée du Printemps Mode)
Site Internet

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 06:50

110taillevent.JPGEn spécialiste passionnée par les accords mets-vins, il me tardait de découvrir les 110 de Taillevent, "brasserie" chic ouverte en 2012 (anciennement l'Angle du Faubourg). Proposant des vins au verre en accord avec les mets, les 110 sont en fait 110 verres de vin proposés avec des plats à la carte ou en menu unique (midi et soir, à 39 euros). La particularité du concept des 110 de Taillevent est d'associer à chaque mets, 4 vins différents à des prix différents, et chacun dans deux contenances, 7 cl ou 13 cl. La carte sommelière mâche le travail en salle mais explications en terme d'origine, de cépage etc..., sont toujours les bienvenus et l'équipe d'Olivier Le Guyader est à l'écoute. Cette souplesse de l'offre est séduisante et les accords évidemment très réussis. J'ai beaucoup apprécié le lieu, le concept et sa traduction dans l'assiette et le verre, en compagnie de Marie.
A noter, un élément détachable en sous-main, que l'on peut annoter en indiquant ses commentaire de dégustation...
Le 110 propose des thématiques régulières mettant en lumière des gastronomies de région et de pays divers : l'Italie est ainsi à l'honneur jusqu'au 4 août, entre mets et vins italiens. Je vous recommande cet "été italien" aux 110 de Taillevent ! Ce fut, nous concernant, un menu de bonne bistronomie en compagnie de vins italiens.

En entrée, une terrine de saumon, poireau et aneth en gelée, sauce gravlax, accompagné d'un verre de Pecorino "Giocheremo con i Fiori" 2012 Torre dei Beati, Abruzzo. Le plat comme l'entrée sont bien faits et pleins de fraîcheur, vertus "apéritives" évidentes et une agréable entrée en matière. Issu du cépage pecorino (autochtone des abbruzzes, ainsi nommé car les moutons raffolent des baies), le vin est bien équilibré : élégance florale au nez, ample et gras en bouche, mais avec une tension minérale et des notes anisées en accord avec la terrine.
110taillevent_entree.JPGPuis, nous avons dégusté une brandade, poulpes caramélisées, moules, champignons et lard croustillant avec  un Colli Orientali del Friuli "Illivio" 2011 L. Felluga, Friuli. Le plat terre-mer est excellent, très bien cuisiné, gourmand, très "umami" mais avec beaucoup de finesse. Le vin italien en accord est un assemblage de Pinot Blanc, Chardonnay et Piccolit, d'un vigneron célèbre du Frioul, Livio Felluga. Riche, presque exubérant au nez, floral, le vin offre une bouche complexe, d'épices et d'herbes, romarin, sauge, et une belle minéralité se concluant par une légère amertume qui prolonge la finale d'une note un peu "sauvage". Ce vin ne ressemble à aucun autre connu, j'ai vraiment beaucoup aimé !110taillevent_plat.JPG

En dessert, le cheesecake, framboises, sorbet fromage blanc conclut le repas sur une note fraîche et légère, joliment accordé à un verre de Maremma Toscana "Aleatico" S.A. Massa Vecchia, Toscana, vin passerillé 100% Aleatico, un cépage rare qui donne des vins doux et fruités ; celui dégusté est gourmand sur les épices teinté de fruits exotiques, plutôt frais en bouche, aucune lourdeur. Bon accord avec l'acidulé du fromage blanc et la douceur lactée du cheesecake.
110taillevent_dessert.JPGNous terminons le repas sur un verre de Bracchetto d'Acqui 2011 Sant'Evasio, Piemonte, qui nous est offert. Pétillant et doux, des notes de fruits rouges, fraises écrasées, bulles persistantes comme du côté d'Asti, ce vin de dessert (servi sur le tiramisu si mes souvenirs sont bons) n'est pas sans rappeler le Bugey-Cerdon...
Le tandem Olivier le Guyader et Emile Cotte (chef de cuisine) des 110 bénéficient de l'expertise et de
la sublime cave du restaurant gastronomique Taillevent (partage de compétence et économies d'échelles) ; la découverte de vins italiens était un vrai "plus" et le moment partagé savoureux à plus d'un titre !
NB désolée pour la piètre qualité des photos, l'ambiance est intime et la lumière très tamisée...

Les 110 de Taillevent
195, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Tél. 01 40 74 20 20
Site internet Taillevent

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 15:55

J'aime les macarons à petite dose, mais je dois avouer que ceux de Pierre Hermé frôlent la perfection : coque craquante mais très moelleuse, garniture équlibrée, fraîche et généralement pas trop sucrée. Notre été gourmand à Paris nous a conduit à l'un des corners "Pierre Hermé" des Galeries Lafayette, pour y découvrir la collection des Jardins, sans oublier quelques classiques...

PH_jardins.jpg

Parmi les nouveautés, citons Jardin Potager et Jardin Fleuri, ainsi que les macarons veloutés, ces derniers garnis d'une "ganache" à base de yaourt que réveille un coulis fruité, avec une saveur pleine de fraîcheur et subtilement acidulée. Jardin potager associe la pomme, le concombre, la menthe et la roquette dans une crème onctueuse, légère et très fraîche en bouche. Etonnant mais exquis. Jardin fruité (ci-dessous) marie le citron vert et les fruits rouges : crème zestée et confit fruité, un pur délice !

PH macarons jardin

Parmi les classiques, la rose et le jasmin ont eu ma faveur, aux côtés du mythique Mogador (chocolat au lait/passion) et Infiniment chocolat de la collection "les Incontournables de Paris"...

PH_macarons.JPG

Les macarons étaient rangés dans une ravissante boîte, je ne résiste pas au plaisir de vous la montrer :

PH macarons boite

Pierre Hermé

Corners Grands magasins et boutiques (liste ici)
Vente en ligne sur le site Internet

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:30

Comme l'an passé, ce début de vacances à Paris fut gourmand et amical, salé et sucré, bistronomique et exotique. Voici quelques bonnes adresses, dont ce bistro simple, bons produits et cuissons justes, central : Pantruche non loin des grands boulevards, près de la rue des Martyrs (M° Saint Georges) est d'un très bon rapport qualité prix (entrée/plat du jour 18 euros au déjeuner) et de surcroît, avec un service très sympathique ! Je recommande l'adresse de ce "bistro gourmand" bien sûr, testé en très bonne compagnie...
Au menu, des entrées fraîches et "raw" avec un tartare de veau bien relevé pour l'une et du maquereau "punché" de raifort, sablé parmesan et émulsion d'oseille, excellent, très bien équilibré, une entrée qui claque bien sur les papilles.pantruche_entree.JPGLe plat du jour était une volaille sauce suprême et raviole de champignons, très bien cuisinée : la volaille, d'une grande tendreté, est cuite à basse température et grillée au moment, à la plancha. Pousses diverses, de moutarde notamment et mouron des oiseaux, apporte un petit plus plein de saveur à ce plat classique.pantruche_plat.JPG
Le Pantruche
3 Rue Victor Massé
75009 Paris ‎

Tel 01 48 78 55 60

Sit Internet

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 06:48

C'est avec Pascale et son mari Olivier, que je suis allée déjeuner un midi de la semaine dernière au Temps de Vivre , restaurant situé dans le hameau Les Farjons à Uchaux (je vous en avais déjà parlé ici, bonne adresse le midi).
Nous étions à proximité, partis déguster les vins de la Guicharde et découvrir d'un peu plus près la biodynamie. La météo s'est avérée suffisamment favorable pour que nous déjeunions en extérieur, d'un repas agréable, sans chichi mais avec de bons produits ; repas arrosé d'un Côtes-du-Rhône blanc, d'un domaine que nous apprécions toutes les deux : le Côtes-du-Rhône blanc Confidence 2010 du domaine du Pourra. Il accompagnait une morue méridionale aux tomates confites et légumes de saison et des ris de veau grillés aux asperges vertes (mieux avec ces derniers qu'avec la morue cependant).tempsvivre_mai2013_risveau.jpg

En dessert, l'ananas rôti au rhum et caramel, glace coco s'avère délicieux, pas trop sucré, gourmand et fruité avec la fraîcheur bienvenue de la glace. tempsvivre_mai2013_ananas.jpg


Le Temps de Vivre

Hameau Les Farjons - 84100 Uchaux
Tel 04 90 40 66 00

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