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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 06:42

On trouve toujours des anchois frais, à savourer frits, cuisinés, marinés, tant qu'il y en a, profitons-en, la saison va bientôt se terminer... Une fois encore, je les ai fait mariner, un peu comme ici et je les ai mélangés dans une salade de pomme de terre, toute simple, avec des poivrons crus, des olives noires et de la ciboulette. Une salade de fin d'été...

La Newsletter vous sera envoyée ce week-end voire en tout début de semaine, vous avez encore le temps de vous inscrire...

Ingrédients

- 4 ou 5 pommes de terre

- 10 anchois frais environ

- 2 cuillères à soupe de poivrons coupés en petits morceaux

- 8 olives noires

- 7 ou 8 brins de ciboulette

- huile d'olive

- 1 trait de jus de citron

- sel, poivre

Préparation

Préparer les anchois marinés comme ces sardines, en laissant reposer plusieurs heures.

Cuire les pommes de terre en robe des champs, les peler et les couper en rondelles. Laisser refroidir et mélanger avec les anchois. Ajouter poivron, olives noires, ciboulette ciselée, huile d'olive et jus de citron, quelques fleurs de ciboulette si vous en avez encore. Assaisonner. C'est tout !saladepdtanchoismarinespoivronoliveciboulette.jpg

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 05:54
Certains se rappellent peut-être les jolies billes d'escargots à l'agar-agar qui m'avait valu le clin d'oeil  d'Hervé This pour le concours de cuisine moléculaire 2009 (cela ne date pas d'hier, il est vrai), dont le  thème était la "tradition revisitée" auquel répond bien aussi cette seconde recette. Cette fois, c'est l'un des plus célèbres porte-drapeaux de la gastronomie ibérique qui se trouve agar-agarisé, il s'agit en effet d'une terrine de paella ! On la sert coupée en tranches, accompagnée d’une écume de chorizo et décorées de billes d’encre de seiche. L’agar-agar doit conserver le moelleux du riz en bouche et ne pas altérer les saveurs de la paella... qui y reste très concentrées !  J'ai gardé quelques morceaux de calamars et de moules pour la "mâche", c'est plus agréable en bouche. Et j'ai moulé un peu de l'appareil dans des coquille vides de moule pour un côté ludique évident. Ajoutons-y encore une émulsion de chorizo et des billes d'encre de seiche, et vous aurez un total-look moléculaire ! L'exercice était intéressant et la saveur étant bien celle de la paella, ce fut une réussite en bouche, mais tout le monde n'aimera pas cette présentation atypique... Alors, pour les amateurs de vraies paellas, je vous engage à jeter un oeil à celle d'hier, qui joue simplement sur la présentation, et pour du plus conivivial, il y en a d'autres sur le blog (chercher à gauche à paella, ou via l'index...). Pour la paella pas-à pas, c'est par là !

Ingrédients
Pour la paella traditionnelle

- 200 grammes de riz
- 4 gousses d’ail
- 80 grammes de poivron rouge
- 1 calamar (environ 110 grammes de chair)
- 80 grammes de chorizo
- ½ litre de moule d’Espagne
- ½ sachet de colorant alimentaire
- 500 ml de fumet de crustacés (à base de carcasses de crevettes)
- huile d’olive
- sel
Terrine de paella

- 300 grammes de mélange riz/ail/poivron cuisinés de façon traditionnelle
- 250 ml de fumet de crustacés
- 2,5 g d’agar-agar
- 2 cuillères à soupe de calamar cuit haché grossièrement
- 2 cuillères à soupe de moules
Billes d’encre de seiche

- 50 ml de fumet de crustacés
- 1 gramme agar
- ½ c café encre seiche
- QS huile de pépins de raisins
- 1 seringue ou 1 pipette à médicament
Emulsion de chorizo

- 5 ml fumet crustacé
- 5 ml lait (ou crème)
- 1 cuillère à café de lécithine
- 8 grammes de chorizo (celui cuit dans la paella)

Faire ouvrir les moules, décoquiller et réserver le jus.
Cuire la paella traditionnelle en faisant revenir chaque ingrédient séparément dans l’huile d’olive. Réserver tous ces ingrédients. Faire revenir le riz, ajouter le colorant, saler et mouiller avec le bouillon. Cuire le riz par absorption en ajoutant jus de moule et fumet de poisson.  Incorporer les ingrédients, y compris les moules.
Prélever 300 grammes de riz, ail et poivron rouge. Mixer.
Chauffer le jus de crustacés avec l’agar-agar 2 minutes, mixer avec le mélange précédent. Verser dans une terrine souple en intercalant avec les moules hachées, puis avec le calamar coupé en petits morceaux et laisser prendre.
Mouler également dans quelques coquilles un peu de « crème de paella ».
Démouler, couper des tranches et conserver au four à 65°C (à cette température, la terrine ne se délitera pas). Vous pouvez aussi choisir de la manger froide. Il faudra alors la sortir un peu à l'avance et la garder un bon quart d'heure à température ambiante...

Préparer les billes d’encre de seiche : faire chauffer le fumet avec l’agar-agar, ajouter l’encre de seiche, laisser tiédir puis verser dans la pipette. Laisser tomber des gouttes noires dans l’huile bien froide. Récupérer les billes, les poser sur du papier absorbant et réserver.
Faire chauffer le fumet et le lait avec le chorizo, mixer et passer. Remettre sur le feu avec la lécithine de soja, chauffer quelques minutes, mixer au mixeur plongeant.

Réchauffer quelques fruits de mer, quelques tranches de chorizo et décorer les assiettes de billes d’encre de seiche et d’émulsion au chorizo.


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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 05:28

Je suis amoureuse de la paella de longue date, j'ai appris à la faire dans une grande famille d'Elche, près d'Alicante, où l'on préparait parfois ce plat espagnol pour une trentaine de personnes, voire plus ! Cuisinée dans le plat qui lui a donné son nom, la paella se sert généralement dedans ; c'est un mets familial et convivial, et c'est ainsi que nous la mangeons généralement : chacun de sert et se ressert dans la paella (j'en ai deux de taille différente, selon le nombre de gourmands). Toutefois, on peut dresser dans l'assiette pour une présentation plus soignée, comme dans certains restaurants en Espagne. J'ai notamment un fabuleux souvenir d'une paella noire (un peu comme cell-ci), très joliment servie et dégustée devant une petite crique pas bien loin de Cadaqués, le village dont Dali est originaire... Aujourd'hui, je vous offre une "paella tirée à quatre épingles", une chic-paella aux rougets et coulis de poivron. La paella est préparée comme d'habitude (revenez donc demain pour une paella en pas-à-pas...), mais avec un jus façon bouillabaisse à base des parures de rougets pour la parfumer , les filets de rougets, cuits séparément, et le coulis de poivron relevé apporte une touche de couleur et une note pimentée à l'ensemble ! 

NB le chorizo n'est pas l'élément central et certains espagnols le proscrivent mais ce serait une cause de divorce s'il n'y en avait pas ! Une autre paella de poisson ? Avec de la lotte et des gambas, délicieux !

paellarougetcoulispoivron1.jpg

Ingrédients

- 4 rougets

- 1 calamar ou 1 blanc de seiche

- 500 grammes de moules

- 6 tranches de chorizo (ici, chorizo basque "large", tranches coupées en 4)

- 6 crevettes

- 350 grammes de riz à paella (riz espagnol)

- 1 poivron rouge

- 8 gousses d'ail environ

- colorant à paella

- huile d'olive

- sel

pour le jus de "bouillabaisse"

- parures des 4 rougets

- 2 belles pincées de graines de fenouil (ou anis vert)

- 10 pistils de safran

- 1 petit oignon

- 1 belle gousse d'ail (ou 2 petites)

- 1 tomate

- 1/2 feuilles de laurier

- 1 brin de thym

- 1 trait de vin blanc sec

- huile d'olive

- sel, poivre

pour le cpoulis de poivron

- 1 petit poivron pelé et épépiné

- QS de jus de moule

- piment d'Espelette

- sel

assiette décorée de pourpier

Préparation

Lever les filets de rouget et les désarêter (ou faire lever par votre poissonnier). Faire revenir les parures dans l'huile d'olive avec oignon et ail émincé, graines de fenouil, laurier, mélanger, ajouter la tomate pelée et mouiller d'eau et de vin blanc. Cuire 10 minutes à gros bouillon et baisser le feu. Couvrir et poursuivre la cuisson 15/20 minutes. Laisser tiédir avant d'incorporer le safran. Laisser refroidir complètement, laisser infuser le safran encore 2 heures (voire la nuit) avant de mixer et de passer le bouillon parfumé. Réserver.

Faire ouvrir les moules et réserver les moules décoquillées d'une part, le jus de cuisson d'autre part.

Faire revenir séparément dans la paella, gousses d'ail entières ou coupées en 2, lamelles de poivron, lanières et tentacules du calamar, dés ou rondelles de chorizo. Réserver les ingrédients. Verser le riz dans la paella, saler (peu), ajouter le colorant, puis mouiller du "jus de bouillabaisse" et du jus de moule, en plusieurs fois. En cours  de cuisson du riz, ajouter ail et poivron, et en fin de cuisson, les autres ingrédients. Cuire les filets de rougets au four ou à la poêle (plus croustillant). Mixer le poivron avec du jus de moule et un peu d'eau, pimenter, saler si besoin. Dresser la paella avec l coulis de poivron  réchauffé et les filets de rougets.

La touche finale à faire mais oubliée, une émulsion "bouillabaisse"...

paellarougetcoulispoivron.jpg

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 05:22

Le mercredi ou le samedi, je fais souvent d'une pierre deux coups : ma poissonnière et une de mes productrices de légumes (enfin jusqu'à octobre, la ferme Bourchet reprendra ensuite son rythme d'automne). En l'occurence, avec de jolis supions bien frais j'avais aussi trouvé de petits artichauts poivrades tendre et bien frais, extra ! D'où ce plat de supions, jeunes poivrades & poivrons, bouillon de citronnelle, que l'on peut accompagner de lentilles noires, de riz ou de pâtes à l'encre. A l'origine, j'avais prévu de poêler des petits poivrons entiers (ou coupés en deux), genre petits marseillais mais jaunes. Heureusement que je les ai goûtés ! Ils se sont avérés être des piments, pas très forts mais mes papilles et mon nez ont eu du mal à s'en remettre. Du coup, je me suis rabattue sur des lamelles de poivrons rouges en dernière minute.

Si vous trouvez d'aussi parfait poivrades, testez-les crus, au basilic par exemple, excellent ! Et avec des petites seiches, j'adore cette paella. NB La paella sera à l'honneur dès lundi prochain.

supionartichautlentillebouilloncitronnelle.jpg

Ingrédients (pour deux personnes)

- 8 supions

- 5 petits artichauts poivrades

- quelques lamelles de poivron rouge

- 1/2 gousse d'ail

- huile d'olive

- sel, poivre

pour le bouillon

- 1 tige de citronnelle

- 4 feuilles de renouée (si vous trouverez plus facilement, basilic thaï)

- 5 mm de gingembre frais

- 1/2 gousse d'ail

- sel, piment d'Espelette

Préparation

Tourner les artichauts, les couper en 2 et réserver dans une eau citronnée ou vinaigrée.

Nettoyer les supions et enlever la "plume"

Faire bouillir 300 ml d'eau avec ail, gingembre émincés finement, citronnelle et renouée émincées, saler, pimenter. Baisser le feu et plonger les artichauts dans le bouillon, cuire à frémissement jusqu'à ce que les artichauts soient bien tendres.

Cuire les lentilles, le riz ou les pâtes et réserver.

Faire sauter les supions et les lamelles de poivron à l'ail, dans l'huile d'olive. Saler, poivrer. Dresser sur le bouillon avec les artichauts poivrades, les lentilles (riz ou pâtes). Servir aussitôt.

supionartichautlentillebouilloncitronnelle2.jpg

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 06:07

Encore largement le temps de faire le plein d'iode, même si vous êtes rentrés d'une île joliment nommée, des côtes bretonnes ou d'un littoral méditerranéen, bref du large ! Et si vous êtes déjà engoncé dans des tours urbaines devant un ordinateur, il vous suffira d'une poignée d'algues comme de la laitue de mer par exemple, et de quelques moules...  En plus fait frisquet, vous ne trouvez pas ? même ici, le matin et le soir, car le Mistral souffle fort et froid. Alors rien de tel que cette soupe à la laitue de mer et aux moules pour se réchauffer, très simple et rapide. Pour varier les plaisirs, se régaler et se réchauffer avec des moules, vous pouvez tester ce cassoulet de la mer ou cette divine croustade de moules (une excellente recette d'Hélène). Autre recette "travaillée" pour faire le plein d'iode, du rouget avec de l'oursin et de l'escargot de mer.

Ingrédients (pour deux)

- 1 petite pomme de terre

- 30 moules (sur 1 kilo de moules ouvertes avec ail et herbes, comme d'habitude)

- 40 ml de jus de moule

- 1 cuillère à soupe de laitue de mer dessalée et bien essorée (ou autre algue)

- 2 cuillères à soupe de crème liquide

- piment d'Espelette

Préparation

Dessaler et bien essorer la laitue de mer. Cuire la pomme de terre  puis mixer avec l'algue et le jus de moule, allonger d'un peu d'eau, crémer et réchauffer doucement. Ajouter les moules. Parsemer de piment d'Espelette au moment du service.soupealguemoule.jpg

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 06:06

Le maquereau est un poisson que j'aime beaucoup : diététique, une chair savoureuse, plutôt facile à cuire et qui se prête à beaucoup de recettes, c'est de surcroît un poisson économique ! Toutefois, quand l'an passé, j'en trouvais encore à 5 ou 6 euros le kilo, cette année, il n'a pas décollé des 12/14 euros. Or, c'est la pleine saison. Je m'interrogeais et j'interrogeais ma poissonnière qui m'a expliqué que les maquereaux se faisaient rares, du moins en Méditerrannée. Partant, avec le transport en sus, l'offre-et-la demande poussait les prix vers le haut tandis que les ressources plongeaient vers le bas. On en est a priori pas encore à un stade criqtique mais elle pense que dans quelques années, à moins de faire attention, le maquereau pourrait bien être confronté au même problème que plusieurs espèces aujourd'hui. J'aimerais que Patrick nous apporte son éclairage...

Quoiqu'il en soit, il y avait avant-hier sur l'étal, de très beaux maquereaux, certains très gros. J'en ai pris un moyen (chaque filet pesait ses 110 grammes) pour une recette l'associant à des ingrédients bretons : crevettes grises, cidre, chou fleur. La recette repose sur un bouillon de cidre dans lequel on poche le maquereau, le chou fleur est croquant et mariné dans du cidre/vinaigre de cidre (ou de miel), le tout est accompagné de nouilles soba fondantes et croquantes, clin d'oeil au sarrasin breton. Cuisine fusion donc entre inspiration japonaise et hommage au terroir breton !

Cette recette de maquereau poché, crevettes grises, bouillon de cidre et chou fleur est enfin dédiée à 750g et au label cidrier "Cidres de France", qui m'ont envoyé trois bouteilles de cidre demi-sec. Plutôt un cidre de dessert, me direz-vous ? Il apporte en effet une légère sucrosité au plat (qui peut le plus peut le moins, la recette fonctionne aussi avec un cidre brut). En revanche, vous ne le boirez pas avec, mieux vaut le réserver à une tarte aux mendiants et son granité de pomme, un quatre-quart breton ou un kouign amann (avec des pommes au lieu des coings) !maquereaucrevettegrisebouilloncidresobachoufleur.jpg

Ingrédients (pour 2)

- 1 maquereau (4 demi filets de 50 grammes, ou un peu moins...)

- 1 grosse poignée de crevettes grises

- quelques bouquets de chou fleur

- 110 grammes de cidre (demi-sec ici, ou du brut)

- 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre ou de miel

- 4 lamelles très fines de poivron (après passage sous le gril, mi-cuit)

- 40 grammes de soba

- huile d'olive (pour frire quelques sobas)

- sel, poivre

Préparation

Séparer les bouquets de chou fleur en petites sommités, les plonger dans l'eau bouillante salée, elles doivent être cuites mais rester très fermes. Les faire mariner avec le vinaigre et 3 cuillères à soupe de cidre.

Lever (ou faites lever) les filets de maquereaux, les recouper en deux dans la longueur. Les rouler sur eux-mêmes et les fixer avec un pic en bois.

Décortiquer les crevettes grises. Couvrir leurs carapaces d'eau et faire bouillonner 15 minutes. Mixer et passer au tamis. Réserver. Pour 150 grammes de ce bouillon de crevette, ajouter 100 grammes de cidre. Saler, poivrer et faire chauffer doucement, à couvert. Par ailleurs, cuire les nouilles soba. Les égoutter en gardant quelques-uns que l'on fait frire dans l'huile d'olive et que l'on réserve sur papier absorbant.

Pocher les maquereaux dans le bouillon de cidre, éteint, quelques minutes de chaque côté.
Dresser dans des assiettes creuses le bouillon et les nouilles soba, crevettes groses et chou fleur mariné, ôter les pics des maquereaux et les poser au centre, ajouter une lamelle de poivron et un croutillant soba.

maquereaucrevettegrisebouilloncidresobachoufleur2.jpg

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 06:24

Toute simple recette, je n'ai pas osé proposer celle-ci, à la sicilienne, un peu sucré-salée, à mon père. Un peu au pif, je dois bien le dire, j'ai suivi mon instinct, qui s'est avéré excellent guide ! Il y a en la matière deux façons de procéder : d'abord passer les filets dans du gros sel, peu de temps, avant de laisser mariner dans les aromates, soit directement comme ici, dans l'huile d'olive, le jus de citron, l'ail et les herbes. Dans le permier cas, on aura un effet un peu saumuré (comme les sardines en conserve) ; dans le second cas, on obtient un résultat plus fin, une chair fondante. Mon père a, je crois, bien aimé, mon mari a été très enthousiaste !

Vous pouvez ajouter du cumin à la marinade, cette épice sied bien aux sardines, également dans cette omelette !

Ingrédients

- 10 sardines fraîches

- 1 petite gousse d'ail

- 6 brins de ciboulette

- 1 petite cuillère à soupe de persil ciselé

- 5 cuillères à soupe d'huile d'olive

- 3 cuillères à soupe de jus de citron

- sel fin

Préparation

Lever les filets des sardines, nettoyer et sécher sur papier absorbant. Mélanger l'huile d'olive, le jus de citron, l'ail émincé très finement et les herbes ciselées, saler légèrement. Alterner dans une terrine en verre (ou autre contenant), les filets et la marinade. Couvrir de film alimentaire et réserver 24 heures minimum au frais (ici 2 jours).sardinemarineeailcitronherbes.jpg

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 05:44

Les anchois frais ont la cote parce que moins d'arête que les sardines, il est plus facile d'en faire manger à tout le monde. Facile et très gourmand, ce plat de pasta aux anchois frais à la sicilienne s'inspire de ces sardines marinées, une même note (peu) sucrée-salée vraiment délicieuse : olives noires câpres, raisins secs, logo mammamiamtomate confite, menthe. Le tout sur de très jolies pâtes qui dessinent des vagues, d'une longueur d'environ 40 cm ! Dans le sachet, elles sont repliées et se dénouent à la cuisson. Ces fusilli lunghi (marque Garofalo) semblent une longue chevelure de femme d'un portrait Renaissance, de Raphaël ou Botticelli, vous ne trouvez pas ? Avec cette recette, je participe au jeu italianissime organisé par Mélanie.

Les anchois frais, je les aime beaucoup en tarte fine comme celle-ci, ou en boquerones, éventuellement aux groseilles blanches (ou pas)... 

Pas frais, à l'huile, les anchois dans une salade composée : un pique nique aux Saintes-Maries-de-la-mer, côté Camargue et côté mer pour une journée en famille ! Et ce soir, ma foi, on jettera un oeil à Masterchef, pas vous ?

pastaanchoissicilienne1.jpg

Ingrédients

- 100 grammes de fusilli lunghi (marque Garofalo)*

- 5-6 anchois frais

- 1 belle tomate

- 1 poignée d'olives noires (ici des tanches de Nyons)FusilliLunghi125GAROFALO.jpg

- quelques pétales de tomate confite/séchée

- 1 cuillère à soupe de câpres

- 1 cuillère à café de raisins secs

- 1 cuillère à café bombée de menthe ciselée

- 1 gousse d'ail

- 1/2 oignon

- huile d'olive

- sel, poivre

*produit offert

Préparation

Faire revenir l'ail et l'oignon émincé dans l'huile d'olive, laisser fondre à couvert. Ajouter la tomate pelée coupée en morceaux, les câpres les raisins secs. Faire compoter à feu doux. Ajouter les filets levés des anchois frais et les olives noires. Cuire les pâtes al dente. Ajouter la menthe ciselée à la sauce aux anchois frais et servir avec les pâtes.

pastaanchoissicilienne.jpg

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 05:57

Pressé ou terrine ? Le pressé est comme son nom l'indique, un assemblage de différents éléments, viande ou poisson et légume ou fruits, tenus ensemble en étant pressés, tandis que la terrine suggère un appareil liant, à base d'oeuf et/ou de lait ou crème mais qui peut aussi utiliser d'autres ingrédients comme les pois chiche, les lentilles, les cocos, la pomme de terre, voire la semoule comme ici ou la polenta comme là (tout féculent peut contribuer à la tenue d'une terrine).NB je m'étais posé la question au sujet des appellations pressé ou marbré de foie gras, question qui reste ouverte, avis !

Parce que les saveurs sont généralement plus marquées, j'ai une préférence pour les pressés, comme celui au poivron et à la feta, délicieux Les terrines savent être décoratives mais j'aime l'effet "bayadère" des pressés.

Il y avait longtemps que je voulais faire un pressé de rouget.  Même si la terrine de rouget de mon boucher-charcutier est délicieuse, je pensais plus volontiers "pressé" pour les rougets, et ce d'autant que Les Editions de l'Epure viennent de sortir un nouveau livre "10 façons de le préparer" sur le rouget ! Il y a notamment un pressé de rouget au safran et pimento del piquillos, qui a aussi tapé dans l'oeil d'Isa-Marie. Mais je voulais d'abord tester la façon avant d'y mettre des ingrédients plus onéreux... J'ai donc tenté un pressé de rouget aux légumes confits et basilic et son coulis, ce dernier étant une émulsion de poivron au jus de "bouillabaisse" (réalisé avec dechets des rougets, quelques arêtes et têtes d'anchois et ceux de crevettes roses). Le pressé est relevé de piment d'Espelette. Bémol, les feuilles de basilic ne sont pas suffisamment savoureuses : à refaire, j'intercalerais un pesto, en gardant des feuilles pour l'esthétique. Pour que ce soit plus pratique au démoulage, j'ai réalisé deux pressés individuels.presserougetlegumeconfitbasilic.jpg

Ingrédients

- 8 rougets (ici de Méditerrannée, généralement plus iodés)

- 3 ou 4 "pétales" de tomate confite maison

- la même quantité de poivron confit maison

- environ 20 feuilles de basilic

- piment d'Espelette

- huile d'olive

- sel

pour le coulis

- 50 grammes de poivron confit

- 50 ml de jus de "bouillabaisse"

- piment d'Espelette

- sel

pour le jus de "bouillabaisse"

- Les têtes et arêtes des rougets

- têtes et arêtes de 5 ou 6 anchois frais

- têtes et carapaces de 10 crevettes roses

- 2 pincées d'anis vert (ou graines de fenouil)

- laurier, thym

- 10 filaments de safran

- 1/2 oignon

- 2 gousses d'ail

- huile d'olive

- sel, poivre

Préparation

Lever les filets des rougets, les badigeonner d'huile d'olive, saler et enfourner 10 minutes à 150°C.  Poudrer de piment d'Espelette à la sortie et laisser refroidir. Tapisser les contenants de film alimentaire et alterner les ingrédients en démarrant par les filets de rouget, puis tomate confite, basilic, à nouveau rougets, poivron, basilic et terminer par le rouget. Rabattre le film alimentaire et presser sous un poids. Réserver au frais au moins 4 à 5 heures.

Pour le jus de bouillabisse, faire revenir ail et oignon émincés dans l'huile d'olive, ajouter les herbes et l'anis vert, faire revenir. Puis, ajouter les déchets de poisson et crevettes. Mouiller d'eau et faire bouillonner 20 à 30 minutes. Couper le feu, laisser reposer et ajouter le safran. Couvrir et laisser refroidir. Garder au frais la nuit pour bien infuser le safran. Faire tiédir, mixer et passer au tamis.

Mixer 50 ml de jus de bouillabaisse avec le poivron confit à l'huile , saler et pimenter, et servir ce coulis froid avec les pressés de rouget démoulés. Décorer de basilic ou d'olive noire.

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 06:47

chipscourgettesilvia-copie-2.jpgLa saveur du sarrasin, j'adore. Il entre dans la composition de sablés, de madeleines, blinis, crumble, clafoutis, dans la pâte à pizza (mais je me rends compte que cette dernière ne figure même pas sur le blog)... La farine de sarrasin donne aussi une légère saveur à des chips de courgettes (voir ci-contre), selon la recette de Silvia (Savoirs et Saveurs), tirée de son livre Apéros à l'italienne.

 C'est donc naturellement que le sarrasin se retrouve dans cette assiette de maquereau-sarrasin, bouchots, "huile noire", déclinaison d'aubergines. Le sarrasin se marie idéalement avec une note fumée comme dans ce dessert (le sorbet au thé fumé...) et avec l'aubergine notamment grillée, dont j'ai goûté la chair avec délectation chez Michel Bras, lors de ce dîner, et dont je peux suivre la manière de faire chez Mamina. L'aubergine prend alors un petit goût fumé, tandis que d'autres aubergines sont cuites pour être plus moelleuses, et quelques-unes, comme des chips, bien croustillantes ; les légumes sont délicieusement relevés par le jus noir (huile+olive+anchois) également inspiré de Michel Bras ; le sarrasin est ici l'enrobage "meunière" d'un filet de maquereau qui lui confère une saveur subtile mais délicieuse, les bouchots apportent une note sucrée à l'ensemble et la touche de couleur qui manque à l'assiette (camaïeu de brun pas forcément appétissant). N'empêche, l'ensemble était délicieux, la saveur de sarrasin pas trop marquée est passée comme une lettre à la poste auprès des filles ! Pour une saveur plus typée, vous pouvez servir du kasha, des sobas ou du boulgour de sarrasin...

NB 2 recettes la même matinée, grosse fatigue !


maquereausarrasinaubergineolivenoire.jpg

Ingrédients

- 2 petits maquereaux

- 3 cuillères à soupe de farine de sarrasin

- fleur de sel

- quelques moules de bouchot ouvertes avec quelques herbes et de l'ail, comme ici.

pour l'huile noire

- 3 olives noires, ici des tanches de Nyons

- 1 anchois

- 5 cl d'huile d'olive

pour les aubergines

- 1 violette

- 1 longue noire

- 1 blanche

- huile d'olive

- sel

Préparation

Mixer l'huile avec les olives noires et l'anchois, réserver.

Couper les aubergines violette et blanche en rondelles, les plonger dans l'eau froide, légèrement citronnée ou vinaigrée. Puis les faire revenir dans l'huile d'olive. Garder la plupart moelleuses et poursuivre la cuisson de quelques chips... Poser sur du papier absorbant, saler et poivrer, réserver.

Couper la grosse aubergine noire, badigeonner d'huile et griller à vif quelques minutes côté chair, retourner côté peau, légèrement huilée aussi et laisser cuire, jusqu'à ce que la chair soit tendre.

Ouvrir les moules de bouchot juste avec une gousse d'ail et des herbes.

Lever les filets de maquereau (attention aux arêtes !), poudrer de farine de sarrasin et faire revenir dans l'huile d'olive, façon meunière.

Dresser le filet sur l'aubergine grillée, monter un "millefeuille" de rondelles d'aubergine blanche et violette en intercalant un peu de l"huile noire", ajouter les bouchots, un trait d'huile noire et un peu de poudre de sablé de sarrasin (celui-ci).

maquereausarrasinaubergineolivenoire2.jpg

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