Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTIVITES PROFESSIONNELLES

Conseil culinaire et
Accords mets-vins


Atelier enfants et adultes 

 

Blog sur les vins de la Vallée du Rhône  logo_cdrnews.jpg 

Blog de cuisine pour enfants
Trois petits tours et cuisinons !


PARTENARIAT 
Maison d'hôte les Santolines 

 

Translation
In english
Auf Deutsch

Liens à suivre
blogs, communautés et sites...

Pour ne rien manquer
 
twitter.jpg Follow Me on Pinterestfacebook.jpg

Au Fil Des Mois...

PANEM ET CIRCENSES !

Jeux glou et miam
de la blogosphère
 

Jeux à retrouver ici

6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 08:10

oeuflardocolonnata22012 fut à nouveau riche en découvertes, rencontres, expériences. Beaucoup de recettes et au 6ème anniversaire de Saveur Passion, plus de 3000 billets ! Il est donc toujours difficile d'opérer un tri des événements marquants et des recettes préférées...
Côté salé, soulignons le lièvre façon "royale", le brie fondant à la truffe noire melanosporum, une exquise recette de ratatouille transmise par un corse d'origine, la meilleure de ma vie, ci-contre avec un oeuf et du lard de Colonnata ; des pommes de terre au coeur coulant de Mont d'Or et vin jaune de Marc Faivre, chez qui j'ai aussi eu l'occasion de déjeuner lors de ce concours de cuisine ; une cuisse de pintade des Landes farcie au piquillo, ricotta, chorizo, jus au piment d'Espelette, recette lauréate du concours organisé par le piment d'Espelette qui m'a donné l'occasion de passer quelques jours au pays basque, notamment ici, à Ainhoa, et à Espelette. J'ai beaucoup aimé ce pintxo tout simple piperade/chorizo , lui a adoré le chorizo pané ; Melle E a découvert le panini cet été et a adoré la version salée que nous avons reproduite.


Côté sucré, l'esthétique galette des Rois yin yang ; le riz au lait très crémeux de Stéphane Jégo (l'Ami tatinconticini3.jpgJean), de régressifs scones accompagnés d'une marmelade fraise-rose, de savoureuses guimauves au rapadura (lire aussi cet article sur les différents types de "sucres" alternatifs, non raffinés), un addictif sorbet aux feuilles de figuier, un redoutable parfait chocolat, piment d'Espelette et noisettes caramélisées, une divine brioche (faite et refaite) et en toute fin d'année, un sommet de la gourmandise : le Mont Blanc version mini ; la tarte tatin a fait l'objet de plusieurs versions dont celle aux petites pommes farcies de baies d'été et la tarte tatin de Philippe Conticini, orgasmique !


Parmi les belles rencontres de 2012, Laurent Deconinck du restaurant l'Oustalet à Gigondas, avec Charles Perrin ; citons encore ce billet-hommage à Eric Sapet, chef que j'aime beaucoup pour sa cuisine et pour ses qualités humaines...
Et à l'invitation du pâtissiere Philippe Conticini, la dégustation de la collection automne-hiver à la Pâtisserie des Rêves, dans sa boutique aux merveilles kadaif2.jpg! Parmi d'autres expériences gustatives marquantes, celle du chocolat cru, la découverte des thés de la boutique Cha Yuan à Avignon, et parmi les billets "produit", celui sur le kadaïf, sur la pérille ou shiso, le condiment anglais Marmite, le cochon ibérique, le safran, la carde ou le cardon, et côté ustensile, la poêle à fonte Skeeshult, sans oublier cet article sur les bienfaits des baies d'été... Entre autres !

Côté vin, retenons le Vacqueyras Minéral du domaine Montirius mais aussi une découverte de vins grecs et celle du saké... Et parmi les beaux accords, du cochon-aubergine-miso-nashi avec un saké léger et ce navarin de homard au Champagne. Et pour les vins de Gigondas, un concours de cuisine a été proposé, à suivre en 2013...
Coup de coeur pour ce site, le domaine de la Verrière et le domaine du Chêne Bleu, écrin de verdure dans un coin magnifique dont nous nous sommes entichés et où nous sommes revenus pour randonnée et pique-nique... Un peu plus loin aux portes des Alpilles, le domaine Dalmeran, superbe site préservé au coeur des Baux de Provence, où vous serez admirablement accueilli par Béatrice et Niel Joyce, où j'ai eu la joie de réaliser des accords avec les vins de la propriété. Parmi les autres expériences de 2012, citons la Fête de la Vigne et du Vin chez Sylla et le Salon Côté Sud à Aix. Enfin, un partenariat essentiel, celui avec la maison d'hôtes les Santolines, et autre fait marquant de 2012, la création du blog Côtes-du-Rhône News.

Partager cet article

Repost0
5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 07:43

galettedesroispullapartvegan.jpgEnfant, j'avais parfois droit à une galette des Rois individuelle au goûter, durant le temps de l'Epiphanie. Une mini galette rien que pour moi ! Aussi l'idée d'une "pull apart" galette des Rois est-elle naturellement venue à l'esprit, dans la continuité des pull apart brioches et autres gourmandises à partager. On peut même imaginer une saveur différente pour chaque "pétale" de la fleur-galette, adaptée à chaque goût (un peu comme pour nos pizze, souvent 4 portions avec des garnitures différentes), voire plusieurs fèves (ici une seule fève emportée par Miss L).
Après quelques soucis de type gastro, j'ai sacrifié à la tradition gourmande mais sans beurre avec une pâte feuilletée bio et une garniture vegan, 100% amande ou presque.
Nous attendrons quelques jours avant d'en déguster une plus riche...
Ingrédients

- 1 rouleau de pâte feuilletée bio (sans PLV)
pour la "crème d'amande"
- 125 grammes d'amandes complètes en poudre
- 1 cuillère à soupe de purée d'amande complète
- 1 cuillère à soupe bombée de sucre complet
- 1/2 blanc d'oeuf (facultatif, sinon 10 ml de lait d'amande en plus pour une version vraiment "vegan", sans oeuf)
- 70 ml de lait d'amande
- quelques gouttes d'extrait d'amande amère
- un peu de jaune d'oeuf pour souder et dorer
Préparation
Découper la pâte en 5 petites cercles (diamètre environ 7/8 cm), et 5 cercles un peu plus grands (9 cm environ). Assembler les 5 premiers sur une tôle couverte de papier sulfurisé, en forme de fleur, en soudant les cercles de pâte les uns contre les autres bien souder au risque de voir les "pétales" se détacher à la cuisson, c'est arrivé sur deux d'entre eux, je ne les avais sans doute pas assez bien collés). Badigeonner le tour de chaque cercle de jaune d'oeuf
Mélanger les ingrédients de la crème d'amande. Déposer au centre de chaque cercle deux cuillères à soupe de crème d'amande environ en ajoutant la fève dans l'un des cercles. Déposer les 5 autres cercles de pâte en soudant bien les bords. Dorer le dessus et décorer.
Enfourner 25 minutes à 190°C.galettedesroispullapartvegan2.jpg

Partager cet article

Repost0
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 08:56

Le radis noir est l'un de nos meilleurs amis en ces temps troublés de gastro-indigestions-agapes-de-Noël. ses vertus dépuratives, régulatives et anti-bactériennes (sans parler des qualités "antitussives"), peuvent aider, aux côtés du trio classique riz-carotte-pomme (coing) du régime adéquat si les choses vont plus mal...
Mais si vous n'en êtes pas à ces extrémités, le radis noir est tout simplement délicieux, croquant et piquant, marié ici avec la salinité de la laitue de mer et un condiment avocat-wasabi pour une entrée digeste et savoureuses toute crue ; salé-sucré-acide-piquant, 4 saveurs harmonieusement diffusées avec un point d'orgue sur le piquant du radis noir...
Ici, une autre recette récente à base de radis noir...radisalguecondimentavocatwasabiIngrédients (pour 4)

- 1 radis noir pas trop gros
- 2 cuillères à soupe de laitue de mer, légèrement dessalée.
- 1 avocat
- 1/4 cuillère à café de wasabi (ou plus)
- jus d'une clémentine
- 1 cuillère à café de vinaigre de riz
- 1 cuillère à café de mirin
- sel
Préparation
Râper le radis noir, mélanger avec la laitue de mer hachée, le vinaigre de riz et le mirin. Laisser macérer au frais une demi heure.
Mixer l'avocat avec le jus de clémentine et le wasabi. Saler et réserver.
Servir le radis noir à la laitue de mer avec le condiment d'avocat-wasabi.

Partager cet article

Repost0
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 07:16

Mon mari a renoué il y a quelques temps avec une ancienne tradition télévisuelle du dimanche midi, le programme gourmand animé par Jean-Luc Petitrenaud. A cette occasion, j'avais noté les conseils de Michel Guérard pour la cuisson du foie gras dans la graisse de canard, non encore testée jusqu'alors, et pourtant j'ai expérimenté plusieurs modes de cuisson ! Il vous faudra vous y prendre 3 semaine/1 mois à l'avance. Il faut pocher le lobe entier, puis le laisser dans la graisse jusqu'à dégustation, il s'y conservera parfaitement ! Il n'y aurait pas besoin d'éveiner, dixit le chef : les veines seraient comme dissoutes dans la graisse. Je vous recommande pourtant d'éveiner, même après cuisson (le foie est mou, "l'éveinage" facilité : ôter délicatement les veines principales et reformer le lobe).
Résultat ? Une couleur rosée appétissante tandis qu'on s'attendrait presque à une couleur terne ; la saveur du foie gras est excellente, à la fois rustique, de canard, et fraîche en bouche, vraiment très bon ! C'est une cuisson que je réitèrerai... NB Une autre solution serait d'éveiner et de filmer serré après cuisson en réservant au frais, et d'attendre 3 ou 4 jours.foiegrascuissongraissecanard.jpgIngrédients
- 1 lobe de foie gras de canard qualité extra
- 2 cuillères à soupe de Cognac ou d'Armagnac
- 1 cuillère à café de sel
- 1/2 cuillère à café de poivre
- 1 kilo de graisse de canard (ou un peu plus, selon le gabarit du foie)
Préparation
Saler, poivrer le lobe, arroser de Cognac ou d'Armagnac, filmer et réserver au frais quelques heures ou une bonne demi journée.
Porter à ébullition la graisse de canard, puis conserver à 90°C. Plonger le foie entier, défilmé. Cuire 15 minutes, puis retourner le lobe et poursuivre la cuisson 10 minutes environ. Laisser refroidir dans la graisse et réserver au frais, dans la graisse, au moins 3 semaines/1 mois avant de déguster avec l'accompagnement de votre choix, ou juste un peu de poivre et de fleur de sel.

Partager cet article

Repost0
2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 16:03

vigne_loire.jpgRemonter le cours de la Loire en faisant halte dans des prestigieux sites historiques, merveilleux châteaux, jardins à la française, douceur angevine... Et s'arrêter dans des caves toutes simples ou creusées dans le tuffeau, caves trogloditiques animées de vignerons pasionnés, et goûter les trois couleurs entre Cheverny et Amboise, de Chinon à Saumur... Telle fut ma première expérience  culturelle et gastronomique le long de la Loire : Saumur-Champigny friand et vieux Chinon, rosé sucré d'Anjou, chenin habillé de fruits soyeux ou de vivacité lutine, entre caresse voluptueuse et gifle pleine d'esprit et de subtilité !
Puis, j'ai suivi leur cours dans les troquets parisiens, le pire comme le meilleur alors... Enfin, j'ai emporté leur plaisir dans une terre d'adoption, leur ouvrant ma cuisine comme un écrin. Car les vins chez moi sont des rois autour desquels un plat naît, seyant et douillet, qui révélera leurs parfums et leur éclat. Je déguste et je leur imagine un partenaire, comme un romancier crée une maîtresse à son héros : quand "les Vins de Loire se mettent à table", ils s'effilent d'abord sous mes narines frémissantes, ils s'égrennent sous mes quenottes, tapissent le palais, font claquer la langue. Une note fumée habillera un Jasnières, une présence iodée titillera le Muscadet, l'asperge trouve Cour-Cheverny à son pied, lequel magnifie un curry de lotte au combawa ; Le rosé d'Anjou aime l'abricot en sucré-salé, comme pour accompagner ce rouget, quand le Chinon rosé trouve harmonie auprès des fruits d'été... Le duo Saint Pierre-bulots encadrés de nori sublime un Valençay. Sur un Coteaux-du-Layon ou un Montlouis moelleux, gateauchocolatmanguecaramelcitron-copie-1.jpgle roquefort est un joli compagnon, la mangue et l'agrume, la pomme tatin peuvent faire des merveilles... Le rouge vibre, clair et brillant, sur le boeuf saignant, Saumur-Champigny ou Saint-Nicolas-de-Bourgueil, fruité qui habillera encore un magret aux fruits rouges, un foie de veau au vinaigre de framboise, tandis que les vieux vins de Chinon rivalisent avec les puissants rhodaniens sur une daube ou une fricassée giboyeuse voire forestière. Les pétillants de Loire, festifs et gai-lurons, s'envolent sur de savoureuses tartes exotiques, coings au four, abricots rôtis, avec des tuiles gourmandes ou biscuit de Gênes, arôme de pistache ou d'amande...

Mille et un accords s'offrent au palais curieux, éclectique et gourmet, qui privilégiera l'équilibre préservé, la minéralité et les arômes multiples des vins de Loire.
NB Ce billet participe au Wine Blog Trophy des vins de Loire...

Partager cet article

Repost0
2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 07:43

Melle E adore les babas au Rhum, et puisque c'est temps de fête, aucune raison de la priver de ce plaisir, certes un peu alcoolisé mais qui lui faisait si envie depuis un bon moment ! En l'occurrence un faux baba au Rhum express, fruits exotiques et chantilly vanillée. La recette de base (pour qui a une subite envie de baba ou une subite envie de faire plaisir avec un baba) nous vient d'Estérelle, auteur d'un petit livre gourmand sur le sujet. Quant aux fruits exotiques, l'ananas est adoré par l'une, le fruit de la passion par une autre, et comme pour le pitaya, "fruit du dragon", et le physalis, "amour en cage", ils forment une symphonie d'appellations poétiques... Ajoutons encore quelques perles roses de grenade et une montagne de chantilly !
Embarquez pour une autre année de plaisir sur ce blog !babarhumexpressfruitsexotiques.jpg

Ingrédients
pour l'appareil à babas express
- 3 oeufs
- 5 cl de lait
- 150 grammes de farine
- 50 grammesde sucre (ici complet)
- 2 càs d'huile d'olive
- 1 sachet de levure chimique
pour le sirop au Rhum
- 40 cl d'eau
- 125 grammes de sucre de cannes complet (bio)
- 1 gousse de vanille
- 15 cl de Rhum (ici doux et doré, du Vénézuela)
pour la crème chantilly, vanillée et légère à souhait, c'est celle-ci
pour les fruits exotiques
- 1 ananas Victoriapitaya.jpg
- 1 pitaya, "fruit du dragon"
- 1 gros fruit de la passion
- quelques graines de grenade
- 4 physalis, "amour en cage"
- 200 ml d'eau
- 40 grammes de sucre
- la vanille du sirop d'imbibage des "babas"
Préparation
Blanchir les jaunes d'oeuf avec le sucre. Ajouter le lait et l'huile d'olive. Bien mélanger, puis incorporer la farine et la levure. Battre les blancs en neige avec le sel et en ajouter 1/3 dans le mélange précédent vivement, puis les 2/3 restants délicatement. Beurrer ou pchitter de la matière grasse les moules. Les remplir aux 2/3 dans des moules beurrés ou huilés (ici des moules à muffin).
Cuire 20 minutes à 180°C.
Entretemps, préparer le sirop : faire chauffer l'eau, le sucre et la vanille grattée, laisser infuser à feu moyen une dizaine de minutes. Ajouter le Rhum hors du feuet laisser tiédir.
Démouler les babas, les piquer en divers endroits à l'aide d'un pic ou d'une pointe fine de couteau, et les plonger dans le sirop au Rhum. Réserver au frais.
Peler et couper l'ananas et deux tranches de pitaya (ou plus...), mélanger avec le fruit de la passion et la grenade.
Faire chauffer l'eau et le sucre avec le bâton de vanille gardé, laisser tiédir et verser sur les fruits. Réserver au frais.
Monter la chantilly vanillée.
Au moment de servir, accompagner les babas des fruits exotiques, surmonter de crème chantilly et décorer d'un physalis.

Partager cet article

Repost0
1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 12:51

2012 est avalée, goûtons dès maintenant à 2013 ! Que diriez-vous d'un cocktail coloré pour remplir ce verre de strates joyeuses et ensoleillées ? Un trait de réussite, beaucoup d'amour, un pschitt de bonne santé, quelques pincées de surprise, un soupçon de chance... Shakez bien fort en versant dans le verre et faites un voeu, ça peut aider ! Je vous souhaite une belle année riche en émotions, en découvertes et en partage !

2013verre.jpg

Partager cet article

Repost0
31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 07:43

Mon dessert fétiche de cette fin d'année est le Mont Blanc : meringue craquante et douce, chantilly fondante à la vanille, vermicelles au marron, ponctué de marron glacé et poudré de sucre glace : c'est un dessert divin dès lors qu'il est équilibré en sucre. Le voici en version mignardise, mini, dont on ne fait qu'une bouchée ou presque ! Rien de difficile, seulement un peu de doigté et de patience pour couvrir l'ensemble de vermicelles de marron... En version marron-orange, c'est aussi un délice : infuser des zestes d'orange (ou de l'HE orange) dans la crème avant de la monter et quelques zestes d'orange confite...montblanc.jpgD'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours adoré la crème de marron, que je mangeais à la cuillère ou parfois, presque sournoisement, au doigt, quand ma mère avait le dos tourné... Il y a eu les tubes (à sucer, comme les berlingots de lait concentré sucré, réminiscence de la prime enfance, du biberon ou du sein maternel...), puis les petites boîtes pour limiter les dégats... L'un des desserts de ménage favori fut donc la charlotte au marron, parfois revisitée avec de la poire ou du chocolat. Mais il y eut aussi le Mont Blanc, ce dessert qui oscille entre une vue répugnante d'asticots beigeasses pour les non initiés au sommet de la gourmandise pour les convertis ! Ce dessert est hérité semble-t-il d'une vieille recette italienne composée de crème de marron et de crème fouettée ; recette revue par le salon de thé Angelina, dont c'est la spécialité, leur dessert "signature" comme on dit...
Ingrédients
pour les meringues
- 100 grammes de blancs d’œufs
- 100 grammes de sucre cristallisé
- 100 grammes de sucre glace
pour la chantilly vanille

- 15 cl de crème liquide 

- 25 grammes de sucre glace
- 1 demi gousse de vanille
pour la crème aux marrons
(base de Christophe Michalak mais revue et corrigée)
- 150 grammes de crème de marrons
- 250g de purée de marrons
- 50g de beurre pommade
- 10 grammes de Rhum
Monter les blancs d'oeufs en neige, serrer avec le sucre cristallisé, puis incorporer le sucre glace tamisé, délicatement.
Pocher les meringues et cuire 1 heure à 100°C (ou 2 heures à 90°C). Laisser sécher dans le four éteint au moins 1 heure, ou jusqu'à refroidissement complet.
Battre à grande vitesse à la feuille (palette), la purée de marron, la crème de marron, le beurre pommade et le Rhum. réserver dans une poche munie d'une douille ronde de très petit diamètre (ou tenter en trouant la poche de plusieurs trous... pas testé). NB il existe des douilles spéciales pour Mont Blanc, à plusieurs trous...
Pour la chantilly, mélanger la crème avec les grains de vanille, réserver au frais. Monter  en chantilly avec le sucre glace.
Dresser de la crème chantilly sur chaque meringue, en réalisant une forme de cône ou d'arrondi.
Disposer autour de la chantilly, la crème aux marrons en spirales de bas en haut en couvrant la meringue et la crème. Parsmer d'éclats de marron glacé et poudrer de sucre glace.montblanc2.jpg

Partager cet article

Repost0
30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 08:10

À Paris, les oranges ont l'air triste de fruits tombés ramassés sous l'arbre. À l'heure où elles vous arrivent, en plein orangepommedambre.jpghiver pluvieux et froid, leur écorce éclatante, leur parfum exagéré dans ces pays de saveurs tranquilles, leur donnent un aspect étrange, un peu bohémien. Par les soirées brumeuses, elles longent tristement les trottoirs, entassées dans leurs petites charrettes ambulantes, à la lueur sourde d'une lanterne en papier rouge. Un cri monotone et grêle les escorte, perdu dans le roulement des voitures, le fracas des omnibus
- À deux sous la Valence !
Pour les trois quarts des Parisiens, ce fruit cueilli au loin, banal dans sa rondeur, où l'arbre n'a rien laissé qu'une mince attache verte, tient de la sucrerie, de la confiserie. Le papier de soie qui l'entoure, les fêtes qu'il accompagne, contribuent à cette impression. Aux approches de janvier surtout, les milliers d'oranges disséminées par les rues, toutes ces écorces traînant dans la boue du ruisseau, font songer à quelque arbre de Noël gigantesque qui secouerait sur Paris ses branches chargées de fruits factices. Pas un coin où on ne les rencontre. À la vitrine claire des étalages, choisies et parées ; à la porte des prisons et des hospices, parmi les paquets de biscuits, les tas de pommes ; devant l'entrée des bals, des spectacles du dimanche. Et leur parfum exquis se mêle à l'odeur du gaz, au bruit des crincrins, à la poussière des banquettes du paradis. On en vient à oublier qu'il faut des orangers pour produire des oranges, pendant que le fruit nous arrive directement du Midi à pleines caisses, l'arbre, taillé, transformé, déguisé, de la serre chaude où il passe l'hiver ne fait qu'une courte apparition au plein air des jardins publics.
Pour bien connaître les oranges, il faut les avoir vues chez elles, aux îles Baléares, en Sardaigne, en Corse, en Algérie, dans l'air bleu doré, l'atmosphère tiède de la Méditerranée. Je me rappelle un petit bois d'orangers, aux portes de Blidah ; c'est là qu'elles étaient belles ! Dans le feuillage sombre, lustré, vernissé, les fruits avaient l'éclat de verres de couleur, et doraient l'air environnant avec cette auréole de splendeur qui entoure les fleurs éclatantes. Alphonse Daudet (Lettres de mon moulin)

Je vous rappelle au passage
ce jeu culinaro-littéraire, si vous voulez participer, vous êtes bienvenu !


 

Partager cet article

Repost0
29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 08:10

Boulangeons alsacien avec un kugelhopf, prononcé et écrit kouglof à la française (en allemand Gugelhupf, en tchèque Bábovka nous dit-on sur Wikipédia). Un kugelhopf dans la plus pure tradition de  Noël dans l'Alsace gourmande, emprunté à la famille Felder et transmise par Sandra (le Pétrin). Sauf que étourdie et fatiguée à force de veiller pour préparer repas et friandises de fêtes, j'ai omis les oeufs, carrément ! En fait, on s'en passe très bien, avis aux intolérants et allergiques...
A part ça, rien à dire, avec Sandra, c'est toujours précis, détaillé et réussi ! Ah, si, les quantités initiales étaient données pour deux moules de 22 cm de diamètre, veillez donc à rectifier les proportions si besoin.
Pour terminer sur une note musicale avant la recette, vous trouverez sur deezer, une chanson pour germanophones : Gugelhupf, hupf, hupf de Bernhard Fibich...kugelhopf.jpgIngrédients
pour le levain
- 100 grammes de farine
- 20
grammes de levure fraîche du boulanger (ou 2 cc levure sèche environ)
- 60 ml d'eau
kugelhopf3.jpgpour la pâte
- 600
grammes de farine
- 300 ml de lait
- 2 oeufs moyens
- 80
grammes de sucre
- 10
grammes de sel
- 125
grammes de beurre mou
- 100
grammes de raisins secs (noirs, ici blonds)
- 2 cuillères à soupe de rhum
- 15 amandes entières non mondées
- sucre glace (facultatif)
Préparation
Dans un grand saladier ou le bol du robot, verser la farine: creuser un puits et y verser la levure émiettée et l'eau. Mélanger rapidement du bout des doigts de façon à former une boule de pâte un peu épaisse. Recouvrir complètement avec 500 grammes de farine, couvrir avec du film alimentaire et laisser reposer 1 heure.
Le levain va gonfler et pousser la farine dont la surface devrait présenter des craquelures.
Entretemps, faire macérer
les raisins secs avec le rhum.
Ajouter dans le saladier contenant le levain, le lait, les oeufs (ou pas !), le sucre et le sel. Mélanger avec une cuillère en bois pour amalgamer les ingrédients en ajoutant petit à petit le reste de farineTravailler la pâte à la main ou au robot environ 10 minutes. Puis, ajouter le beurre ramolli en plusieurs fois.
Quand le beurre est bien incorporé à la pâte, égoutter les raisins et les ajouter. Pétrir quelques minutes pour que la pâte soit homogène.
Remettre la pâte en boule dans le saladier, couvrir avec du film alimentaire et laisser lever 1 heure au chaud et à l'abri des courants d'air.
Beurrer généreusement l'intérieur du
ou des moules à kouglof
en insistant sur les cannelures puis déposer au fond de chacune d'elle une amande entière.
Dégazer la pâte et remplir le ou les moules. Enfourner à 180°C pour 35 à 45 minutes en posant une feuille de papier aluminium (ou papier cuisson ici) au-dessus des moules après 20 minutes de cuisson. Sortir le kugelhopf du four, laisser "reposer" 1 minute avant de démouler encore chaud sur le plat de service. Saupoudrer de sucre glace si vous aimez...kugelhopf2.jpg

Partager cet article

Repost0

Article ? Recette ?